• 1970

     

    Dire qu’elle était inquiète c’était peu dire. Elle avait tenue à y aller seule, elle avait tout de même 16 ans maintenant, elle entrait certes en 6ème année sans connaitre personnes mais elle n’était plus une enfant. Alors une fois à l’entrée de l’école, elle s’arrêta un instant, inspira profondément pour que son assurance prenne le dessus et elle traversa la cour.

     

    Ce n’était que la seconde semaine de Septembre, l’air était encore doux, le ciel plutôt ensoleillé. L’année ne faisait que commencer.

     

    Son regard se posa sur les silhouettes qui longeaient les couloirs, discutant, riant. Puis il se posa sur lui. Les cheveux blonds, le regard clair et vif, il avait de la prestance. Et surtout un badge en plus près de l’épaule qu’aucun autre élève autour de lui ne portaient. Certainement étaient-ils un des délégués de sa classe ? Il marchait d’un pas assuré en échangeant avec un autre garçon et la jeune sorcière vient se mettre sur leur trajectoire, les faisant sursauter par cette présence soudaine qu’ils n’avaient vu venir.

     

    Nefry : « Bonjour, je cherche le bureau du directeur »

     

    Lucius détailla cette inconnue de bas en haut de son air hautain habituel. Pas spécialement grande, pas spécialement mince, les cheveux assez cours d’un châtain clair tirant sur le blond, légèrement ondulés, le visage ovale et des yeux noisette en amande et malicieux. Elle avait un certain charme qu’il ne pouvait nier mais pour qui se prenait-elle pour venir les interrompre de la sorte ?

     

    Et puis il réalisa qu’elle portait bien l’uniforme mais n’avait aucun badge de maison.

     

    Lucius : « Et vous êtes ? »

    Nefry : « Nefry Jones, je suis nouvelle »

    Blair : « Ca se voit que vous êtes nouvelle »

     

    Se moqua-t-il.

     

    Victoria : « Allons-y »

     

    Ils tentèrent de bouger mais Lucius n’avait pas ôté son regard d’elle.

     

    Lucius : « Allez-y, je vais l’amener. Je suis d’assez bonne humeur »

    Drew : « Ok, on prévient le professeur »

     

    La jeune sorcière les observèrent s’éloigner en la toisant de haut et Lucius se mit à marcher en manquant de la bousculer. Elle sursauta légèrement avant de presser le pas pour venir à sa hauteur.

     

    Nefry : « Et vous ? Vous êtes ? »

     

    Il haussa un sourcil et la fixa de haut, visiblement surprit. Mais à son très léger accent, elle venait sûrement de l’étranger.

     

    Lucius : « Lucius Malfoy »

    Nefry : « Enchanté »

     

    Mais il ne répondit ni à cela, ni à son sourire, continuant juste de marcher. Elle comprit qu’il était un de ses sorciers arrogant, et ne chercha donc pas à faire plus ample connaissance. Au détour d’un couloir se montra un sorcier bien plus âgé, le regard pétillant et le sourire tendre.

     

    Lucius : « Monsieur le directeur, il semblerait que cette personne doive vous voir »

    Albus : « Mademoiselle Jones, je suis ravis »

    Nefry : « Moi aussi monsieur »

    Albus : « Je vous remercie monsieur Malfoy, vous pouvez rejoindre votre classe »

     

    Il ne se fit pas prier, détournant les talons pour reprendre son chemin avec son air glacial placardé au visage. Nefry le suivit brièvement du regard, resongeant à son « je suis de bonne humeur ». Quel crétin, pour qui il se prenait à se pavaner de la sorte ? Dumbledore la tira de ses songes en l’invitant à aller dans son bureau et elle le suivit sagement.

     

    Albus : « Il n’est pas commun de recevoir un élève en milieu de cursus »

    Nefry : « J’ai cru comprendre »

    Albus : « Mais je suis sûr que vous saurez très vite vous intégrer »

     

    Elle esquissa un sourire, attendrit par sa bienveillance.

     

    Albus : « Je vais vous présenter au Choixpeau, asseyez-vous »

     

    Dit-il en lui indiquant une chaise et partant vers une étagère. Il effleura le chapeau magique, et après quelques mots échangés, il vient le poser sur la tête de la jeune femme.

     

    Choixpeau : « Mais que vois-je, une nouvelle ? Ce sera Serdaigle pour cette jeune femme ! »

     

    Le directeur vient reprendre l’objet magique pour le remettre à sa place après l’avoir remercié et il revient vers elle qui se releva de sa chaise.

     

    Nefry : « Serdaigle ? »

    Albus : « La maison des plus sage. Vous y serez bien. Je vais vous présenter à votre directeur de maison »

     

    Ils longèrent les couloirs, échangeant sur l’arrivée de la famille Jones en Angleterre, le choix de Nefry de préférer venir ici plutôt que de continuer à Salem. Bien que sa mère y était pour beaucoup en ne voulant pas qu’elle soit trop loin, seule. Et Albus laissa sous-entendre qu’il savait dans quoi travailler son cher père.

     

    Albus : « Il me semble que vous avez une jeune sœur aussi »

    Nefry : « Oui, Emilie ! Elle adorerait être ici. Elle aime beaucoup les châteaux »

    Albus : « Mais il me semble d’ailleurs qu’elle y est déjà inscrite »

    Nefry : « Comme vous le savez, on bouge beaucoup et je ne suis pas sûr qu’elle sera ici »

    Albus : « Nous verront bien ce que l’avenir réserve »

     

    Elle sourit à cette phrase. Son père disait toujours que l’avenir réserve toujours des surprises, bonnes, mauvaises, mais que c’est fait pour nous faire devenir la personne que l’on doit être et qu’il faut se dire qu’à la fin, le bonheur nous y attend. Un éternelle optimiste, bien plus que sa mère, toujours inquiète et stressée, surtout à propos de Nefry.

     

    Déjà petit, elle tenait difficilement en place, avait du répondant, était franche et vive. Puissante mais souvent maladroite, elle se blessait facilement. Aujourd’hui, elle avait apprit à contrôler ses pouvoirs et surtout, sa petite sœur était encore plus sournoises qu’elle ! Leur mère avait donc de quoi s’occuper à la maison.

     

    Ils arrivèrent devant une large porte que le directeur ouvrit.

     

    Albus : « Professeur Flitwick, puis-je vous voir une instant ? »

     

    Perché sur une pile de livre, le concerné demanda à sa classe de s’entrainer et descendit de son estrade pour venir vers le directeur. Ce dernier recula un peu et Nefry pus poser son attention sur son nouveau professeur de sortilège et depuis cette année, directeur de la maison Serdaigle.

     

    Albus : « Professeur, je vous présence Nefry Jones, la nouvelle élève dont j’ai parlé à la dernière réunion »

    Filius : « Ah oui ! Je suis enchanté mademoiselle »

    Nefry : « Moi aussi professeur »

    Albus : « Le Choixpeau l’a désigné comme une Serdaigle, je vous la confis donc »

    Filius : « Vraiment ?! Que je suis heureux de cette nouvelle ! Entrez donc mademoiselle, je vais vous présenter à votre classe »

     

    Le directeur les salua brièvement avant de partir. La jeune femme entra dans la pièce, suivant le professeur qui fit fermer la porte derrière eux d’un mouvement de baguette.

     

    Filius : « Ecoutez tous »

     

    Il grimpa de nouveau sur son estrade et leur fit face. Nefry vient non loin de lui et observa cette nouvelle classe qui serait maintenant la sienne.

     

    Filius : « Je vous présence Nefry, c’est une nouvelle élève. Taylor, je comptes sur vous pour la guider dans notre école »

    Remy : « Oui monsieur »

    Filius : « Vous avez une place à côté de mademoiselle Smith »

     

    Chuchota-t-il en lui indiquant une place vide. La jeune femme s’y dirigea donc et sa nouvelle camarade lui adressa un chaleureux sourire en lui tendant la main.

     

    Abigail : « Abigail, enchanté »

    Nefry : « Moi aussi »

     

    Filius reprit son cours et la jeune sorcière l’écoutait sagement. Quand celui-ci sonna, plusieurs élèves quittèrent assez rapidement la classe et d’autre vinrent vers elle et sa camarade.

     

    Remy : « Remy Taylor, je suis un des préfet de notre maison »

    Nefry : « Enchanté »

     

    Elle lui serra la main puis fit connaissance avec Reese, Julianne, Stuart et Paul. Ils formaient visiblement un bon groupe bien qu’ils leur expliquèrent qu’il y avait une assez bonne ambiance dans la classe.

     

    Julianne : « Mais c’est des goinfre et l’heure de mangé, alors ils se sont précipités »

    Reese : « Oui, t’as de la chance d’être tombé avec nous »

    Nefry : « Pourquoi ? Il y a des promos moins accueillantes ? »

    Remy : « Oh oui ! Mais on t’expliquera tout ça. Allons manger »

     

    Amusé par leur entrain, elle les suivit jusqu’à la Grande Salle où ils auraient les repas qu’ils partageaient avec le reste de l’école.

     

    Nefry : « Alors ça ce sont nos professeurs ? »

    Abigail : « Oui, alors là tu as »

     

    Elle lui fit ainsi la liste des professeurs, soutenue par ses camarades qui glissaient quelques détails sur notamment comment ils étaient en cours, stricts ou laxistes, passionnés ou rébarbatifs, exigeant ou souple. Elle fut intriguée par une histoire de club formé par le professeur de potion, Horace Slughorn.

     

    Reese : « C’est un bon professeur, mais honnêtement, si tu as pas quelque chose de particulier, tu l’intéresseras pas. Il aime être entouré des sorciers vraiment intelligent et puissant »

    Nefry : « Je vois le genre… Et son club c’est quoi ? Des cours particuliers ? »

    Julianne : « On ne sait pas exactement, mais c’est plus des soirées qui permettent de rencontrer du beau monde »

    Remy : « Il y a pas beaucoup d’élève, toujours moins d’une dizaine »

    Stuart : « A y penser, cette année, il n’y a pas de Serdaigle je crois »

    Abigail : « Non c’est vrai, il y avait un de dernière année mais il est partit maintenant »

    Remy : « Il pioche souvent qu’à partir de la troisième année, beaucoup de Serpentard et Gryffondor »

    Nefry : « Pourquoi ? »

    Reese : « Tu verras, nous les Serdaigle et les Poufsouffle, on est souvent mit à l’écart. Beaucoup de grands sorciers sont sortis de Serpentard et Gryffondor, alors ils pensent que nous on est juste bon pour de la théorie et des sorts de bases »

    Nefry : « C’est idiot »

    Remy : « Je vois plutôt ça comme un avantage »

     

    Elle le questionna du regard et il se pencha légèrement sur la table pour chuchoter.

     

    Remy : « Non seulement, on nous fout la paix, mais en plus, comme personne se méfit, il est facile de les surprendre »

     

    Amusé et comprenant ce qu’il voulait dire, elle esquissa un sourire. Mais un regard se faisait lourd et elle leva les yeux, croisant ceux, clairs et vifs de ce Malfoy qu’elle avait croisé plus tôt. Il avait un regard si intense qu’il lui arracha un frisson et elle détourna le sien vers son repas comme si de rien n’était.

     

    Autant dire que ça ne plus pas à l’égo de ce cher Lucius qui, troublé par cette nouvelle élève qui avait donc finit chez Serdaigle, resta quelque peu stupéfait qu’elle ne cherche pas à soutenir plus son regard, ou, il ne savait quoi, rougir au moins que diable ! Non, elle avait détourné son attention comme s’il n’en valait pas la peine !

     

    De son côté Nefry songea qu’il ne valait mieux pas y prêter attention. Ce genre de sorcier hautain était juste bon pour jouer les prétentieux et ce pavaner, rien de plus.

     

    L’après-midi, ils avaient cours de métamorphose et McGonagall ne semblait guère ravis de la voir débarquer avec dans son sac juste à peine de quoi écrire.

     

    Nefry : « Je suis désolé madame, je suis arrivé en fin de mâtiné et n’est encore eu le temps de rejoindre mes affaires et récupérer mes livres »

    Minerva : « Bon, ça ira pour cette fois, mais je vous demanderais être particulièrement attentive »

     

    Elle acquiesça vivement de la tête pour lui montrer que c’était bien comprit. Ce qu’elle comprit surtout c’est que les professeurs ne semblaient avoir eut l’autorisation, ou le temps, d’avoir son dossier scolaire entre les mains. Et ainsi, ils ne semblaient pas connaitre son niveau. Resongeant à ce que leur avait chuchoté Remy, elle trouva que ça se plaçait bien ici aussi. Elle laisserait les professeurs la sous-estimer et leur montrera de quoi elle était capable par la suite.

     

    Le cours finit, elle enchaina avec un cours de vol puis après le repas du soir, elle put découvrir leurs dortoirs. Pendant que ses camarades faisaient leurs devoirs, bien que pour ce début d’année ils n’en avaient guère beaucoup, Nefry en profita pour ranger ses affaires et découvrir un peu mieux les lieux. Assise à côté de son lit, elle observa la chambre puis ses camarades arriver.

     

    Abigail se trouvait sur le lit au dessus d’elle, Reese à sa droite et Julianne sur le lit au dessus de Reese. La première se pencha de sur son lit et passa la tête pendant que les deux autres se tournais vers la nouvelle.

     

    Abigail : « Du coup, tu viens d’où ? »

    Nefry : « Je suis né au canada »

    Julianne : « T’as commencé les cours là bas ? »

    Nefry : « Oui »

    Reese : « Qu’est ce qui t’as fait venir ici ? »

    Nefry : « Mon père est venu travailler en Angleterre, alors on a suivit »

    Julianne : « J’aimerais bien voyager aussi »

    Nefry : « T’auras l’occasion »

    Julianne : « J’espère ! »

     

    Elles firent plus ample connaissance, Nefry en apprenant davantage sur elles aussi.

     

     

     

     

     


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    Nefry avait rapidement prit ses marques dans l’école, avec ses nouveaux amis, ses cours et ses professeurs qui avaient dû assez rapidement réaliser que son niveau les avait quelque peu surprit. Un en particulier avait noté ses facilités et fut plutôt intrigué. Alors rapidement durant les cours il inspectait davantage ses gestes, survolé son cahier de note lorsqu’il passait à côté.

     

    Elle avait du potentiel, et ça lui plaisait, beaucoup.

     

    Horace : « Mademoiselle Jones, vous viendrez me voir à la fin du cours »

     

    Elle ne cacha pas sa surprise, songeant d’abord avoir fait une bêtise, une erreur. Alors quand le cours toucha à sa fin, qu’elle observait ses camarades sortir et lui dire qu’ils l’attendaient devant, elle se repassa la séance pour chercher où sa maladresse aurait pu s’afficher encore. Mais rien.

     

    Le professeur lui demanda de s’approcher et il sortit de sa tunique trois fioles qu’il posa sur le bureau du premier rang.

     

    Horace : « J’aimerais que vous me disiez de quelles potions il s’agit »

     

    Posant délicatement ses livres sur le même bureau pour ne pas risquer de faire tomber les fioles, elle prit la première, observant la couleur légèrement épaisse et surtout nacré du contenu. Un léger sourire lui échappa avant d’ôter le bouchon et voir une douce fumée s’envoler en spirale qui ne fit que lui confirmer son hypothèse.

     

    Nefry : « Un philtre d’amour ? »

    Horace : « C’est exacte »

     

    Rebouchant l’objet, elle le reposa et passa au suivant. Le flacon était plus petit, contenant un liquide transparent, comme de l’eau. L’ouvrant, elle vient le humer et fronça les sourcils. Le doute la prit, ce pouvait être beaucoup de chose comme rien. Elle le reboucha et observa le professeur.

     

    Nefry : « Felix Felicis ? »

    Horace : « Bravo, et la dernière ? »

     

    Elle se doutait que la difficulté allait croissant et justement, le flacon suivant était en forme de croissant, était-ce un piège ? En tout cas, la seule fois où elle avait vu un flacon de cette forme, c’était dans un livre de son père qui parlait de poison et la couleur violacé de ce liquide légèrement sirupeux voulait le lui confirmer.

     

    Nefry : « Je ne sais pas monsieur. Je devrais peut-être y gouter pour être sûr mais là, maintenant, j’aimerais encore profiter de la journée »

     

    Cette réponse amusa beaucoup son interlocuteur qui reprit le flacon non sans un large sourire.

     

    Horace : « Vous semblez savoir beaucoup de chose jeune fille »

    Nefry : « Ma mère aime beaucoup nous enseigner »

     

    Elle travaillait à St Mangouste comme infirmière et potioniste. Et quand elle préparait des potions à la maison, elle demandait toujours à ses filles de l’aider. Il y avait aussi son père qui les entrainait.

     

    Il le faisait par envie mais surtout par devoir. Etant aurore d’élite, il était en perpétuel danger et voulait protéger sa famille. Il leur avait apprit beaucoup de chose sur comment se protéger. Comme l’oclumantie, modifier chaque boisson de son verre en toute discrétion lorsqu’ils étaient entourés de personne qu’ils ne connaissaient guère ou dont ils n’avaient pas confiance. Sa petite sœur n’avait que 5 ans et il commençait déjà à lui apprendre ce qu’elle pouvait assimiler. Il avait commencé à peu près au même âge pour elle. Mais pour ses mêmes raisons, elle évitait de parler de son paternel pour éviter les questions.

     

    Horace : «  Je vois, pourtant j’ai l’impression qu’il n’y a pas qu’une question de connaissance, vous avez un potentiel mademoiselle Jones »

    Nefry : « Un potentiel monsieur ? »

    Horace : « Oui, je sens que vous êtes capable de devenir une grande sorcière »

    Nefry : « Je vous remercie professeur, mais je ne suis pas sûre… »

    Horace : « J’ai entendu que vous étiez la meilleure élève de votre classe, je ne suis finalement pas surprit, Filtwick a beaucoup de chance de vous avoir dans sa maison. »

     

    Quelque peu touché par ses propos qui étaient visiblement sincères, elle esquissa un sourire gêné.

     

    Horace : « J’aimerais que Samedi soir vous vous joignez à nous »

    Nefry : « Samedi ? »

    Horace : « J’organise une fois par mois une petite réunion avec les élèves qui me semblent les plus compétents de cette école. Nous échangeons autour d’un repas. Beaucoup autour des potions il est vrai mais pas seulement. »

     

    Elle se sentait à la fois gêné et heureuse de sa proposition. Cela signifiait qu’il la considéré comme une des bonnes élèves de l’école et ce n’était pas pour lui déplaire. D’un autre côté, elle craignait un peu qu’entrer dans ce cercle fermé ne soit mal vu par ses amis.

     

    Nefry : « Je vous remercie pour votre proposition, je vais y réfléchir sérieusement »

    Horace : « Bien, ça sera dans mon bureau à partir de 18h30 »

    Nefry : « Je vous remercie »

     

    Elle attrapa ses livres et fila pour retrouver ses camarades qui devaient s’impatienter.

     

    Stuart : « Alors ? »

    Abigail : « Il te la proposé ? »

    Nefry : « Quoi ? »

    Remy : « Il t’a proposé d’entrer dans le club de Slug, pas vrai ? »

    Nefry : « Et bien oui, mais comment vous savez ? »

    Julianne : « Sérieusement, t’as pas remarqué ? »

    Reese : « Ca fait plusieurs cours qu’il est carrément rivé sur ce sur tu fais»

    Nefry : « Je n’avais pas fais attention »

    Stuart : « Et t’es la meilleure élève de notre classe ! 

    Abigail : « Du coup, t’as dis oui ? »

    Nefry : « J’ai dis que j’allais réfléchir, je ne sais pas trop ce que c’est ce club »

    Julianne : « Quoi ? Mais réfléchis pas, va s’y ! »

    Stuart : « Tu seras avec les meilleures de l’établissement et il parait qu’il invite régulièrement des anciens des élèves, franchement, ça ouvre des portes »

    Nefry : « Oui, peut-être »

    Remy : « Y a pas de peut-être qui tienne, c’est une bonne occasion, profites-en »

    Nefry : « Il y a une réunion samedi, j’irais voir comment ça se passe »

    Abigail : « Je suis jalouse quand même »

    Nefry : « Pourquoi ? »

     

    Stuart s’approcha d’elle et lui chuchota qu’il y avait Malfoy dans ces réunions, faisant grogner la concerné.

     

    Nefry : « Malfoy ? La princesse blonde de Serpentard ? »

     

    Alors que les garçons se mirent à rire sans retenu, les filles semblèrent un peu plus partager.

     

    Reese : « Mais ce n’est pas juste une princesse »

    Abigail : « Il est beau »

     

    Dit-elle d’un ton affirmatif en observant ses camarades comme pour qu’elles acquiescent.

     

    Abigail : « Il est puissant et en plus il vient d’une très bonne famille »

    Julianne : « Bon il est un peu flippant quand même par moment »

    Abigail : « Justement, ça rajoute un côté badboy, brrr »

     

    La voir se mettre dans un tel état en parlant de lui amusa leurs interlocutrices. Alors qu’ils arrivèrent à la salle commune et s’installèrent autour de la table pour manger, la discussion continuait.

     

    Stuart : « C’est un Malfoy, une des familles les plus importante, ici, en Angleterre »

    Remy : « Il est froid, déteste les moldus et considère les sang-mêlés comme inférieur »

     

    Cette information ci par contre réussit à piquer un peu plus l’intention de la jeune femme. Alors il n’était pas juste hautain ? Il était vraiment de ces sorciers la ? Son regard se tourna pour l’apercevoir échanger avec ses amis un peu plus loin.

     

    Alors en train d’écouter ce que Drew avait à redire du dernier cours d’histoire, il sentit un regard et détourna le sien pour voir qui le fixait de la sorte. Il était habitué à ce que des regards se posent sur lui, mais celui-là semblait l’appeler. Il croisa les prunelles noisette de la nouvelle, plus loin.

     

    Mais cette fois encore, elle ne soutenue pas son regard, ce qui l’énerva. C’était elle qui était en train de le fixer et elle qui coupait court comme ça ? Comment osait-elle se jouer de lui de la sorte ?!

     

    Victoria : « Lucius ? »

     

    Il manqua de sursauter, réalisant que son attention pour ce qui l’entourait à cet instant c’était envolé en croisant ce regard.

     

    Lucius : « Quoi ?! »

     

    Grogna-t-il en la fusillant de ses yeux de glace.

     

    Victoria : « Excuses moi, tu semblais ailleurs »

    Lucius : « Je l’étais, n’ais-je pas le droit de songer ?! »

    Victoria : « Si bien sûr, je suis désolé »

     

    Il soupira lourdement et reposa son attention sur Drew qui avait cessé ses commentaires. Il garda silence un bref instant avant de reprendre comme si de rien n’était sous ce regard menaçant. Mais il ne se détendit pas du reste de la soirée.

     

    Enfin installé à son dortoir, et son lit retrouvé, il tenta de plonger dans un sommeil profond et réparateur, mais à peine fermait-il les yeux que voilà qu’il voyait les siens. Comme deux noisettes caramélisées, pétillantes, vives, posées sur lui.

     

    Alors il se tourna.

     

    Et puis il la revit, une semaine plus tôt, alors qu’il allait s’assoir à table dans le salon, son regard était partit vers les Serdaigle de même année qui arrivaient. Il s’était assit et avait vu la jeune femme trébucher et manquer de se taper le banc pour s’assoir. Il s’était d’abord crispé de surprise et en la voyant rire avec ses amis de sa maladresse, il s’était détendu.

     

    Il tourna de nouveau, soupirant avant de songer aux cours de défense pour réussir à se reposer.

     

    Le samedi arriva rapidement et avec lui la soirée organisée par le professeur de potion. Ce dernier l’avait invité à rejoindre son club dès la seconde année, fait plutôt rare puisqu’il prenait généralement qu’à partir de la troisième, voir même quatrième année comme pour s’assurer que l’élève est un minimum de niveau. Seulement, le nom Malfoy ouvrait bien des portes et il avait vu rapidement que Lucius n’avait pas juste le nom de sa famille mais aussi sa force.

     

    Comme avant chaque réunion, il changeait son uniforme pour un costume simple, noire avec une chemise blanche.

     

    Blair : « Tu vas à la réunion ? »

    Lucius : « Hm. On se voit toute à l’heure »

     

    De son pas habituel sûr, il partit vers le bureau personnel du professeur. Approchant de la porte, il aperçut Pierce, un Serpentard de 7eme année et actuel préfet en chef. Ils se saluèrent d’un mouvement de tête et il toqua à la porte. Le professeur vient leur ouvrir et les accueillir chaleureusement. Les deux hommes passèrent la porte qu’il referma derrière eux. Lucius balaya encore la pièce du regard. Des bougies ici et là donnaient un côté chaleureux et lumineux à l’endroit. Au milieu, cette même table ronde.

     

    Un peu plus loin Charlie, le seul Poufsoufle actuel dans le club, de 7eme année était déjà arrivé avec Will, un Gryffondor de 6ème année que Lucius n’appréciait pas beaucoup. Et tous deux semblaient en bien grande discussion, le regard pétillant et le sourire aux lèvres avec  une nouvelle venue.

     

    Horace : « Venez que je vous présente »

     

    Les trois hommes s’approchèrent du trio et le blondinet n’arrivait pas à ôter son regard d’elle. Elle s’était fait un chignon qui libérait de ses cheveux sa nuque, comme ses épaules dont les clavicules n’étaient pas recouvertes de cette robe noire simple mais élégante. A leur approche, le trio avait tourné leur attention vers eux et il croisa son regard. Encore cette sensation d’être happer. Et cet énervement qui le gagna lorsqu’elle détourna les yeux pour celui qui était à côté de lui.

     

    Horace : « Mademoiselle Jones, je vous présente Monsieur Williams »

     

    Ce dernier lui serra délicatement la main avec un sourire qui fit serrer les dents de Lucius.

     

    Pierce : « Pierce, préfet en chef des Serpentard »

    Nefry : « Nefry »

    Horace : « Et monsieur Malfoy »

     

    Mais ce dernier alla joindre ses mains dans son dos et détourna le visage.

     

    Lucius : « Nous nous sommes déjà rencontré »

    Pierce : « Vraiment ? Il me semble vous avoir déjà croisé dans un couloir mais guère plus »

    Horace : « Mademoiselle Jones est une élève transférée, elle est arrivé cette année »

    Nefry : « Oui, je suis en 6eme année chez les Serdaigle »

    Lucius : « Cela complète donc le groupe »

     

    Sifflât-il en l’observant de haut. Si elle avait fait connaissance avec les deux autres, elle devait comprendre qu’elle était la seule Serdaigle et il essayait ainsi de lui faire sous-entendre qu’elle n’était là que pour représenter cette maison qui n’avait plus d’élève assez méritant pour ce club. Bien que lui-même sache qu’Horace ne l’aurait guère fait entrer si elle n’en valait pas la peine et cela piquait sa curiosité. Mais elle ne sembla pas être piquée par sa remarque. Contrairement à Will.

     

    Will : « Ne lui en veux pas, Malfoy est assez retissant dès que quelque chose le sort de son confort »

     

    Tiquant d’abord par le tutoiement qu’il venait de faire, Lucius le menaça de son regard à sa remarque qui n’était pas juste pour rassurer la jeune femme mais aussi pour le viser lui.

     

    Lucius : « Tu sembles en forme ce soir, Lam »

    Will : « Comme toujours, Malfoy »

     

    On toqua de nouveau à la porte et le professeur alla ouvrir au deux dernier invités, Fiona, une Serpentard de 5eme année qui se trouvait dans la classe de Narcissa et Paul, un Gryfondor de dernière année et préfet en chef aussi.

     

    Après de brève présentation avec la nouvelle, le professeur les invita à se mettre autour de la table, ce qu’ils firent sans se faire prier. Les deux Serpentard se mirent à gauche du professeur, tandis que les deux Gryffondor se mirent à droite. Et entre deux, Charlie, le Poufsouffle, du côté des Serpentard, et Nefry.

     

    Le professeur lança la conversation sur les cours concernant les 7ème années pour la préparation au ASPIC, il proposa qu’ils se retrouvent ensemble dans la serre N°6, laissé libre aux élèves pour s’entrainer, afin qu’ils travaillent ensemble sur les potions pour à la fois : entrainer les dernières années et faire avancer les autre. Une proposition intéressante qu’ils acceptèrent pour une séance qui sera donc organisait en printemps.

     

    Le repas servit, ils mangèrent dans une ambiance assez particulière, entre sérieux et détente où chacun essayait d’en apprendre sur les autres. Elle apprit ainsi que Paul était un très bon sportif, capitaine de son équipe de Quidditch, que Pierce était le fils d’un ministre, Fiona avait de grande ambition politique, Will voulait devenir un duelliste international et Charlie avait des rêves de médecine et de recherches sur des nouvelles potions.

     

    Charlie : « Et toi Nefry ? »

    Nefry : « Je dois avouer que j’hésite encore, il y a tant de chose intéressante »

    Horace : « Je veux bien vous croire sur cela. Il me semble que votre mère travail pour Ste Mangouste ? »

    Nefry : « Oui, j’irais certainement faire un stage avec elle à la fin de mes études »

     

    Elle était nouvelle, une curiosité pour ces personnes autour de la table qui la questionnèrent aussi sur son école précédente. Elle leur parla de Salem, puisqu’au moment de sa naissance elle était l’école la plus proche de chez elle.

     

    Fiona : « Nous ne rencontrons que rarement les élèves de là bas, mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas la meilleure école »

    Nefry : « Oui, Ilvermorny est plus exigeante »

     

    Son père y avait été, contrairement à sa mère qui elle aussi s’était rendu à Salem et s’y était plut, voilà pourquoi elle voulait qu’au moins une de ses filles s’y rende. Mais elle détourna soigneusement le sujet en questionnant le professeur sur son parcourt qu’elle ne connaissait pas.

     

    Le reste de la soirée fut relativement calme. Elle avait sut s’intégrer rapidement.

     

    Lucius n’était pas le plus bavard, laissant cela aux autres, bien qu’il réagissait quand trop idiotie étaient dites surtout au sujet des sorciers de sang de bourbe. Mais à part cela rien d’agaçant ne fut mentionné durant cette soirée. Toutefois autre chose réussit tout de même à l’irriter c’est de sentir son regard dévier régulièrement vers cette jeune femme. Elle était attentive, avait de la justesse dans ses propos, elle était intelligente et élégante.

     

    La soirée touchant à sa fin, chacun regagna son dortoir après avoir remercié le professeur. Comme souvent Malfoy resta avec lui pour échanger un peu plus longuement plus intimement qu’avec ces paires d’oreilles les entourant.

     

    Horace : « Et que pensez vous de cette nouvelle ? »

    Lucius : « Jones ? »

    Horace : « Oui, elle est intelligente »

    Lucius : « Elle n’a pas l’air trop sotte effectivement. Mais je ne préfère pas m’avancer »

    Horace : « Je comprends, ce n’est que la première soirée que vous échangez »

     

    Quelques échanges plus tard, Lucius regagna son dortoir, trouvant cette fois-ci le sommeil rapidement.

     

     


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  •  

    Ses amis avaient longuement questionné Nefry au sujet de cette soirée, ce qu’ils avaient fais, dis. Elle leur parla du repas, des personnes présentes, du cours particulier qu’ils feront au printemps. Certainement profitera-t-elle cette journée de quelques conseils précieux pour ce cours et pour les ASPICS.

     

    Et puis il y avait autre chose qui rendait ce club intéressant. Elle n’en fit part à ses camarades, mais la présence de Malfoy, ses piques, son air précieux l’amusait. C’était typiquement le genre de sorcier qui l’énervait qu’elle aimait battre pour lui montrer que son nom ne lui offrirait pas tout dans la vie et que comme d’autre, il aurait lui aussi des obstacles. Mais en plus de cela, il avait quelque chose qui la rendait curieuse à son sujet.

     

    Les semaines s’enchainèrent plutôt rapidement, il n’y avait pas de soirée organisé par Slung avant Décembre. Mais ce n’est pas pour autant que le calme allait planer jusque là.

     

    Fin octobre, il y avait une soirée inévitablement organisé dans l’établissement.

     

    Des chauves-souris volaient partout, les lumières étaient plus faibles, les fantômes s’amusaient gaiment, il fallait être déguisé pour ce soir là.

     

    Friande de ce genre d’évènement, Nefry se faisait plaisir avec ses camarades à se préparer. Avec Abigail qui adorait maquiller, les jeunes femmes avaient décider de jouer pour ce soir là, trois méchantes de conte. Reese était la reine des neiges, Julianne la fée Carabosse, Nefry opta pour Maléfique et Abigail elle avait opté pour Cruella.

     

    Julianne : « Abigail, tu laisses Narissa pour la principale concernée ? »

     

    Se moquât-elle, mais son autre interlocutrice ne savait de qui elle parlait.

     

    Reese : « C’est une Serpentard de 5ème année. Y a des rumeurs qu’elle et Lucius sont ensemble »

    Abigail : « Qui se ressemble s’assemble, non ? Ils sont aussi précieux l’un que l’autre »

     

    Etrangement, cette nouvelle amusa un peu moins Nefry. Il était déjà en couple ? Ce ne serait pas tellement surprenant, il était un sang pur et de bonne famille. Certainement elle aussi et possiblement que leurs familles se connaissaient. Mais qu’importe, changées et impatientes, elles partirent pour la salle commune. Plus elles approchaient et plus il y avait de serpentins dans les airs, apercevant aussi les citrouilles en lévitation qui éclairaient l’immense pièce de leur sourire sadique.

     

    Malfoy de son côté trouvait ça trop enfantin de devoir se déguiser. A dire vrai il n’y voyait ni l’envie ni l’amusement. Cependant il n’avait pas été élevé pour s’amuser. Ses parents étaient  stricts, exigeants et des plus froids et distants avec lui. Il ne se souvenait pas que son père ait pu avoir un geste tendre pour lui. Sauf, peut-être une main sur le haut de son crane, petit, ou sur son épaule, désormais, lorsqu’il était fier de lui. Sa mère était à peine plus chaleureuse.

     

    C’est donc assez simplement vêtu d’un costume sombre et d’une cape à l’intérieur rouge et col relevé qu’il partit avec son groupe vers la salle commune. Comme toujours, plusieurs regards se posèrent sur eux. Sur lui.

     

    Alors qu’il observait lacement les lieux, sont attention se posa sur cette silhouette qui vint vers lui, encadré par deux autres filles.

     

    Narcissa : « Très élégant comme vampire, Lucius »

    Lucius : « Merci. Et tu es en ? »

    Narcissa : « Reine Narissa »

     

    Mais à son air neutre elle comprit qu’il était loin de connaitre les contes et donc ce personnage. Elle détourna le regard vers une de ses accompagnatrices qui expliqua que c’est la plus belle des reines des contes qui fait tout pour éviter que son fils n’épouse qu’une simple paysanne idiote.

     

    Lucius : « Je vois. Bon choix »

     

    Le sourire qu’elle lui adressa ne laissa pas d’équivoque.

     

    Reese : « J’y crois pas, elle l’a vraiment fait »

     

    L’attention des jeunes femmes se tournèrent vers Narcissa qui roulait des hanches aux côtés de Lucius en partant vers un buffet.

     

    Abigail : « Elle a peut-être un peu d’humour alors ? »

    Nefry : « Mais c’est qui exactement ? »

     

    Remy, à côté lui expliqua alors. La famille Black, la proximité avec la famille Malfoy.

     

    Remy : « Ils ne sont pas juste attiré par la magie noir, beaucoup pensent qu’il la pratique et pas juste pour s’entrainer au fond d’une cave »

     

    Un silence prit place dans la salle puisque Dumbledore venait de s’avancer devant la table des professeurs pour demander à tout le monde bien s’amuser. Son petit discourt terminé, le petit groupe d’ami se mit à échanger gentiment jusqu’à ce qu’une voix familière interpelle l’une d’eux.

     

    Will : « Nefry ? »

     

    Elle pivota et mit quelques secondes à réaliser de qui il s’agissait. La surprise et l’amusement lui arracha un grand sourire.

     

    Nefry : « Will ? Que c’est bien fait ! Je t’ai à peine reconnu »

     

    Son interlocuteur ria doucement puis lui tendit une main.

     

    Will : « Alors est-ce que la grande Maléfique accepterait de danser avec un squelette ? »

     

    Elle se racla la gorge et tenta de paraitre plus sérieux.

     

    Nefry : « Elle accepte »

     

    Elle glissa sa main dans la sienne et le suivit vers la piste de danse où plusieurs personnes venaient de s’élancer.

     

    Blair : « Tiens, c’est pas la nouvelle ? »

     

    L’attention du groupe de Serpentard se posa vers le sujet de cet étonnement.

     

    Drew : « Avec Will de Gryfondor »

    Victoria : « Les idiots entre eux, c’est bien, ils se mélangent pas au moins »

     

    Lucius avait posé son attention sur la jeune femme au moment où Blair l’avait mentionné et son regard avait bien du mal à se détacher d’elle. De son élégance, son visage détendu et même souriant, de son regard rivé sur son cavalier, de la main de se dernier sur sa taille. Il commençait à sentir l’énervement le gagner de nouveau, le crispant.

     

    Malgré son air plutôt neutre, Narcissa le trouva bien trop fixé sur eux. Elle savait qu’il ne portait pas ce Will dans son cœur mais un léger doute la prit.

     

    Narcissa : « Qui est-ce ? »

     

    Cette voix familière qui lui était adressé le ramena à lui.

     

    Lucius : « Jones, une 6eme année de Serdaigle, une élève transférée je crois »

    Narcissa : « C’est assez peu commun »

    Victoria : « Elle devait faire pitié dans son école, ils n’ont pas voulu la garder »

    Blair : « Alors les professeurs d’ici ont du faire preuve de mansuétude, Horace l’a faite entrer dans son club »

     

    La surprise n’échappa pas à la jeune sorcière qui fixa aussitôt Lucius qui avait porté sa coupe à ses lèvres.

     

    Lucius : « Hm. Je ne sais pas si elle y restera, elle est maladroite et naïve »

     

    Cette brève description de sa part rassura la sorcière qui changea donc de sujet de conversation.

     

    Il se souvenait l’avoir aperçu dans les couloirs, échangeant avec ses amis, puis de vouloir bouger un bras pour indiquer quelques choses, oubliant totalement qu’elle tenait à ce moment des livres qui se retrouvèrent au sol. Il avait trouvé ça pathétique mais elle et ses amis en avaient ris et la voir si rayonnante lui avait fait se demander comment elle pouvait trouver de l’amusement dans ça ?

     

    Là, elle n’avait rien de maladroit, elle se déplaçait avec légèreté.

     

    Les observant encore du coin de l’œil, il croisa le regard du Gryffondor qui arborait un sourire arrogant en la serrant un peu plus contre lui. Il le défiait. Et Lucius y répondit. Il se tourna vers Narcissa et l’invita à danser. Elle ne se fit pas prier et alla rejoindre la piste de danse avec eux.

     

    Dansant comme il l’avait toujours appris, des regards se posèrent sur eux et bientôt sur les deux couples comme une compétition de danse à savoir le quel était le plus flamboyant.

     

    Victoria, voulant satisfaire Lucius, malgré qu’il se trouve dans les bras d’une autre, sortie sa baguette et d’un sort discret, elle vient faire trébucher les pieds du concourant.

     

    La chute surpris le reste des danseurs qui se stoppèrent. Nefry au sol, observait Will au dessus d’elle qui semblait troublé. Reprenant rapidement contenance, il se redressa en lui prenant la main pour l’aider à se lever. Lui, il avait bien sentit ce faut courant d’air au niveau de ses chevilles.

     

    Will : « Je suis sincèrement désolé, il semblerait que j’ai provoqué un peu de jalousie »

     

    S’excusa-t-il en lançant un regard menaçant vers le groupe de Serpentard qui pouffait dans leur coin. Ne voulant pas attiser le feu en comprenant ce qu’il s’est passé, la sorcière afficha un immense sourire et passa sa main sur le col de la veste de son cavalier.

     

    Nefry : « Ce n’est rien, pour une fois que ce n’est pas moi qui trébuche »

     

    Amusé, le jeune homme lui reprit délicatement la main pour la ramener vers ses amis comme un galant puis vient lui embrasser le dos de la main. Lucius et Narcissa faisaient partis de ceux qui s’étaient arrêtés pour voir le duo au sol puis se relever. D’abord satisfait de cette chute, lorsqu’il vit la proximité de leur visage, qu’il vit qu’elle ne lui en voulait pas, qu’ils se souriaient, qu’il l’embrassa sur la main. Il avait envie de brandir sa baguette et l’envoyer sans une once de délicatesse contre les pierres sur mur.

     

    Puisqu’ils étaient sortis de la piste, Narcissa se tourna vers son cavalier et lui reprenant la main elle le fit sans s’en rendre compte sortir de ses songes. Ils se remirent à danser quelques pas avant de retourner au buffet.

     

    Il fut question de leur danse élégante et de la chute de ce vaurien de Will.

     

    Nefry elle avait retrouvé ses camarades qui la félicitèrent et se moquèrent gentiment en pensant que c’était sa maladresse qui les avaient fait chus. Mais nullement. Pour une fois que la faute ne lui revenait pas.

     

    Dans l’agitation de la soirée, elle se retrouva par hasard non loin de Lucius, le réalisant en cherchant à attraper la même coupe que lui. Tous deux étonnés s’échangèrent un regard et il ne put s’empêcher de se sentir énerver. Alors il saisit la coupe et la nargua en buvant sans la quitter des yeux. Mais elle détourna les yeux pour prendre la coupe d’à côté et lui adressa un sourire qui le crispa.

     

    Nefry : « Vous, tu ? Es bon danseur »

     

    Ils avaient le même âge, se voyaient désormais dans le club, certainement pouvaient-ils se tutoyer comme tout le monde ici pour plus de simplicité.

     

    Lucius : « On ne peut pas en dire autant de ton cavalier »

     

    Et visiblement, ça ne semblait finalement pas le déranger. Elle voulut répliquer mais Drew s’approcha, l’air moqueur.

     

    Drew : « Et bien alors ? On ne sait pas tenir sur ses jambes ? »

    Nefry : « La prochaine fois, si tu veux m’inviter à danser, fais le au lieu de faire tomber mon cavalier »

     

    Elle leva sa coupe pour les saluer et tourna les talons pour rejoindre ses amis. Elle n’était pas certaine que ce soit ce Drew qui ait lancé ce sort, mais il s’en était amusé, il en avait été ravi et au moins cette réponse avait su le faire taire.

     

    Lucius avait fixait son collègue qui s’était rapidement reprit.

     

    Drew : « Quoi ?! »

    Lucius : « Ne l’invites pas à danser »

    Drew : « Je… Je n’en avais pas l’intention ! Tss, qui voudrait d’elle ?! »

     

    Mais sa réponse était trop hésitante pour être sincère et ça ne manqua pas au Malfoy qui le fixa plus intensément, le faisant détourner le visage.

     

    Nefry retrouva ses camarades, ravis de sa petite pique. Jetant un regard vers les deux garçons qu’elle avait laissé, elle ne comprit pas cette soudaine tension entre eux deux. Portant la coupe à ses lèvres, elle observa un peu plus ce Lucius qui définitivement avait quelque chose d’intéressant.

     

    Alors le lendemain, s’égarant dans la bibliothèque pour trouver des livres pour ses devoirs, elle tomba sur un parlant d’histoire et de familles sorcières. Elle l’éplucha, le lut en son entier. Les Malfoy étaient mentionnés, parlant de leur arrivé avec Guillaume le conquérant, des nombreuses terres riches qui ont été offerte à cette famille. Elle trouva quelques brefs passages qui mentionnèrent aussi la famille Black, visiblement importante pour le pays aussi.

     

    Et puis elle ferma le livre, expirant longuement en ce demandant pourquoi il l’intriguait de la sorte. Sans en questionner ses amis, mais puisqu’il devenait assez facilement un sujet de discussion, elle apprit qu’il était un vrai Don Juan. Non seulement il plaisait beaucoup aux femmes, mais il s’en amusait aussi. Elle apprit ainsi qu’il avait eut quelques relation d’un soir avec des filles de l’école pour assoir son égo. Mais il avait dérapé et avait touché Victoria, une histoire d’un soir là aussi, sans une seule espèce de sentiment, mais depuis elle le collait d’autant plus, l’idolâtrait et faisait en sorte que les filles ne le collent pas trop.

     

    Ce qui avait crée des tensions avec Narcissa, jalouse et possessive. Et finalement, elle y avait trouvé de l’intérêt puisqu’un ainsi, aucune n’osait venir l’importuner de trop, sauf durant la st valentin où il se retrouvait assaillit de cadeaux et de chocolats. Parfois la sorcière lui en voulait de ne pas avoir encore posé sa main sur elle, mais elle croyait que s’était pour la respecter, pour attendre sagement le mariage, surtout que maintenant il se tenait à carreau.

     

     


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    Le premier trimestre allait bientôt toucher à sa fin. D’ici une semaine allait arriver les vacances de noël et le retour à la maison pour deux semaines de détente et de plaisir en famille. Ses parents et sa petite sœur lui manquait, elle avait hâte de les retrouver.

     

    Mais pour ce dernier samedi dans l’école, le professeur de potion avait organisé une soirée du club. Se préparant avec une robe bleue foncée, Nefry s’est dirigée vers le bureau du professeur. L’idée de se retrouver en petite comité la rendait étrange. Elle s’entendait plutôt bien avec eux, la froideur de Fiona et l’arrogance de Lucius mise à part.

     

    Elle devait quand même songer à en parler à son père qu’elle se rendait à ses réunions, certainement en avait-il entendu parler, mais de tout ça, elle aurait le temps d’en parler avec lui durant les congés.

     

    Toquant, le professeur vient lui ouvrir.

     

    Cette fois, Lucius était arrivé plus tôt et se trouvait dans la pièce avec Charlie et Pierce. Entrant elle remercia le professeur puis alla retrouver ses deux camarades qu’elle salua. Elle vit Lucius la détailler de bas en haut sans aucune de discrétion. Mais surtout, sa lèvre supérieure voulut se retrousser comme dégouté. Elle se retient de justesse de lui demander en grognant si ça robe lui plaisait pour qu’il comprenne que ce n’était pas un comportement correcte. Elle n’était peut-être pas à son gout, mais ce n’était pas une raison pour agir de la sorte. N’avait-il pas apprit à se tenir ?

     

    En faite, pourquoi aurait-elle à se retenir ?

     

    Elle se revoyait, quelques jours plus tôt au détour du couloir entrer involontairement contre Drew et en perdre ses livres. Lui-même n’avait pas fait exprès. Elle s’était quand même excuser, croyant que ça venait d’elle et s’était accroupit pour ramasser ses manuels. Dans un élan, Drew avait voulu se pencher pour l’aider et Lucius lui avait grogné qu’il n’avait pas à l’aider.

     

    Nefry : « Ma robe te plais donc pas ? »

     

    Sa question le surprit alors qu’elle arborait un sourire. Il avait effectivement manqué de grimacer mais s’était en essayant de se faire entrer dans le crâne qu’elle n’avait aucun charme.

     

    Nefry : « Si c’est le cas, détourne les yeux au lieu de me détailler de la sorte. Je croyais qu’on apprenait au héritier à se tenir correctement en société »

    Lucius : « Si tu ne veux de critique, ne te tiens pas devant moi. On nous apprend à nous tenir, mais nous avons rarement l’occasion d’avoir une telle chose sous nos yeux »

     

    Chose ? Alors que n’importe qui aurait pu être blessé par sa réponse, elle réalisa qu’il n’avait au finale aucune répartie pour ce qu’elle lui avait dit.

     

    Horace : « Voyons, s’il vous plait, nous sommes là pour passer une bonne soirée »

    Nefry : « Ne vous inquiétez pas monsieur. Je ne me vexe pas pour le manque de considération d’une telle personne »

     

    Dit-elle avec un fin sourire. Lucius se crispa, comprenant dans cette phrase qu’elle le rabaissait à quelqu’un qui n’étais capable de la réagir. Qui avait assez peu d’importance pour elle au point qu’elle ne prête attention à ses propos. Comment osait-elle chercher à l’abaisser de la sorte ?! Pour qui se prenait-elle ?! Il était tout de même un Malfoy !

     

    Horace tenta de se détendre à sa réponse qui sembla désamorcer la tension. Et puis on toqua à la porte et le reste du club se montra enfin.

     

    Tout le monde autour de la table, le professeur émit la possibilité de faire venir Lestat, un ami vampire qui venait depuis peu d’épousé une sorcière. Cette proposition plu à tout le monde autour de cette table. Chacun ont eu l’occasion bien souvent d’entendre parler de vampire mais que rarement d’en croiser. Peu nombreux, ils restaient dans un cercle très fermé et lorsqu’ils se risquaient de se mélanger aux sorciers ou moldus, ils cachaient leur vraie nature.

     

    Le repas était délicat et généreux. Slughorn aimait les bonnes choses et il ne s’en cachait pas. Les discussions tournèrent aussi autour des congés qui approchaient, du retour chez soit des élèves.

     

    Un retour qui commençait à rendre Nefry impatiente contrairement à Lucius.

     

    Ce dernier pouvait déjà imager ces différentes réunions qui allaient avoir lieu avec d’autres familles. Ces soirées mondaines, ces bals. Parfois ça l’amusait et parfois ça le lassait. Il savait que s’était important de se montrer, de faire bonne figure, mais parfois il avait juste envie d’être dans le manoir familial, dans le calme.

     

    La soirée passa étonnement vite et tous ne tardèrent plus à rejoindre leur dortoir.

     

    A peine Nefry avait-elle rejoint le sien, qu’elle vit ses camarades qui venaient à peine de rejoindre leurs lits s’agiter pour lui demander un petit résumé de la soirée. Elle ne se fit pas prier de leur parler aussi du comportement de Malfoy. Et Abigail s’amusa à dire qu’il faisait son matcho devant les jolies filles.

     

    La dernière semaine de cours fut charger en devoir de fin de trimestre. Les jours passèrent rapidement et les vacances allaient maintenant sonner. Et ça ne la laissait pas indifférente.

     

    Il y avait un endroit qu’elle avait repéré et où elle s’était déjà rendu une première fois pour s’isoler. Le haut de la tour d’observatoire.

     

    C’était calme et la vue y était agréable.

     

    Enroulé dans sa cape épaisse, Nefry était accoudé contre la rambarde, l’air froid de l’hiver vient lui effleurer le visage, la faisant frissonner mais lui arrachant un fin sourire. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à ce premier trimestre qui venait de s’écouler.

     

    Bien sûr, son départ, du Canada, qui fut difficile. Mais elle comptait bien revoir ses amis durant les congés d’été, ils s’écrivaient une fois par mois pour prendre des nouvelles. Cinq années passées avec eux ce n’était pas rien, ils avaient partagés beaucoup de chose. Et maintenant, elle avait fait connaissance avec cette bande de Serdaigle, aussi attachant qu’adorable. Parfois, elle se demandait si elle n’aurait pas mieux fait de rester là bas. Ce n’était que deux années après tout, en insistant un peu, elle aurait pu convaincre sa mère, surtout que son père n’aurait pas été contre.

     

    Mais il y avait quelque chose dans cette école qui ne lui faisait pas regretter.

     

    C’était une bonne expérience, elle faisait des chouettes rencontres, elle découvrait un nouveau pays. Les professeurs étaient aussi différents dans leurs méthodes d’enseignement. Poudlard était connu pour être une excellente école et depuis peu, une certaine tension se faisait sentir dans le pays. C’était un lieu sûr.

     

    L’approche du départ pour rentrer chez lui, chez ses parents, rendait Lucius plutôt nerveux. Narcissa le lui rappelait en lui parlant de ses réunions à venir où elle était aussi conviée. Victoria était d’autant plus collante qu’elle ne le verrait pas pendant deux semaines. Blair parlait de sa famille et de ce qui était organisé. Il devenait agacé et avant de devenir violent et venimeux avec eux, il décida de s’isoler un instant et être loin de toutes personnes pour ainsi ne pas prendre le risque qu’un autre idiot vienne encore le contrarier.

     

    Montant dans la tour d’astronomie qu’il savait déserte en dehors des cours, la colère le gagna lorsqu’il aperçu des jambes. Il allait faire sortir cette personne de son refuge, quitte à le faire passer par l’ouverture ! Hors de question qu’il se montre un minimum magnanime !

     

    Mais arrivé en haut, il se figea.

     

    Il ne s’attendait pas à la voir là. Le regard dans le vide, un léger sourire étendu sur les lèvres, une brise qui lui caressait les cheveux. Et cette même brise qui la fit frissonner. Il la vit s’enrouler un peu plus dans sa cape et se reprit en se sentant étonnement attendrit par la scène. Cependant, le pourquoi de sa venue lui revint ainsi que son idée de faire sortir d’ici l’importun.

     

    Alors il s’approcha et elle tourna son attention vers lui, visiblement surprise de voir qu’une autre personne avait eu envie de grimper ici et surtout lui.

     

    Lucius : « Il semblerait que t’es amis ne t’ont pas prévenus… Mais c’est un endroit que j’apprécie »

    Nefry : « Et ? »

     

    Il inspira profondément pour garder son calme, se demandant si elle ne comprenait pas ou si elle se moquait volontairement de lui.

     

    Lucius : « Et quand je viens ici c’est pour être seul »

    Nefry : « J’étais là avant et ce n’est pas une propriété privé »

     

    Agacé, il s’approcha d’elle, abaissant son regard dans le sien pour lui grogner de partir.

     

    Nefry : « Et si je refuse ? »

    Lucius : « Je t’y contraindrais »

     

    Dit-il en lui saisissant sèchement le bras pour lui faire comprendre. Mais sa réponse ne se fit pas prier et elle l’envoya contre le mur, sans magie, juste avec une prise de défense, et elle rapprocha son visage du sien.

     

    Nefry : « T’as de la chance que j’ai mieux à faire que supporter ton arrogance »

     

    Cependant, cette proximité sembla vouloir lui rappeler plus violement cette attirance qu’il exerçait sur elle. Son cœur battait si vite, son regard se noyait dans le sien. Elle tenta de se reprendre et pivota pour partir assez rapidement. Elle descendit plusieurs étages et s’arrêta net pour poser sa main contre sa poitrine et respirer profondément. Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle n’allait quand même pas avoir le béguin pour cet idiot ?

     

    L’idiot qui n’avait pas bougé. Figé. Il n’avait d’abord pas comprit ce qu’elle avait fait, puis ce qu’il c’était passé. Elle s’était trouvée là, si proche. Il pouvait encore sentir sa main contre son bras et l’autre contre son torse lorsqu’elle l’avait poussé et grogner dessus. Il pouvait encore voir son visage là, son regard saisissant.

     

    Une nouvelle brise lui remit les idées en place. Il inspira profondément pour se reprendre et il alla s’appuyer contre la rambarde. Par Merlin, qu’est ce qui venait de lui arriver ?

     

    Ce trouble que Neffry avait partagé, elle l’avait laissé à Poudlard. Une fois la porte de la maison de sa famille passée, sa jeune sœur accourue pour lui ouvrir les bras et lui sauter au cou. Nefry la souleva heureuse de la trouver et trouva qu’elle avait grandit. Entrant dans la maison, sa mère qui avait finit tôt vient la prendre dans ses bras.

     

    De son côté Lucius avait retrouvé son manoir. Il avait mit de côté l’école, ses questions, rapidement remit par sa mère dans son rôle d’héritier.

     

    A peine arrivé, pas d’effusion de tendresse pour lui avec sa génitrice qui semblait avoir tout de même notée son absence un trimestre de plus. Mais il ne s’en offusqua pas, voilà bientôt 17 ans qu’il était né, 10 ans qu’il était seul au près de sa mère, à force, il la connaissait par cœur. A ce moment, sa seule idée était de satisfaire sa mère pour peut-être espérer le voir lui accorder un vrai sourire. Un sincère.

     

    Alors c’est sans rechigner qu’il se montra à cette réunion à ses côtés. Il y avait des tensions, l’ambiance était très, trop sérieux, il y avait des sous-entendu du retour d’un mage noir. Il ne pouvait en entendre encore plus à cet instant, ces personnes préféraient restaient méfiantes parce qu’il y avait parmi eux, des sang-mêlée. Même s’ils portaient allégeance à Voldemort, tant qu’il ne s’était pas prononcer sur leurs sorts, la méfiance persistait. Autant ne pas s’attacher à quelqu’un qui allait prochainement disparaitre mystérieusement.

     

    A cause de ces tensions de cette inquiétude qui commençait à gagner le pays, il y eut moins de bals organisés cette année durant les vacances de noël. Lucius vit moins souvent sa mère qui allait seule à des réunions plus fermées et sérieuses pour soit disant le tenir à l’écart le temps qu’il finisse ses études.

     

    Cependant elle allait tout de même avec lui à d’autre, pour montrer son soutient au retour du seigneur des ténèbres. Il n’avait pas peur, ils étaient un proche de lui, et quelque part voir ces sorciers, hauts fonctionnaires craindre de perdre la confiance de leur maitre, il y trouvait quelque chose d’excitant et intéressant.

     

    Ces diverses réunions lui donnèrent l’impression d’avoir reprit de la confiance en lui, comme si à Poudlard il se ramollissait, devenait presque plus gentil et conciliant. A dire vrai il pouvait l’être, avec ses proches, ceux qui le suivent et ne le déçoivent pas. Mais un visage lui revient, son visage. Il la revit le bousculer. Elle n’avait pas le droit de faire cela. Il n’aurait pas du la laisser partir sans lui faire comprendre ce que le nom de Malfoy signifiait.

     

    Ces deux semaines l’avaient rendu plus froid, sombre.

     

    Et pourtant Narcissa ne le trouva que plus charmant, mystérieux, ténébreux lors de ce seul bal de nouvelle année.

     

    Seul des familles de sang pur, des gens qui désormais se connaissaient depuis des années. Des familles qui se côtoyaient depuis des siècles. Il vit cette sorcière élégamment habiller lui sourire et venir le trouver. Il la saluât brièvement, la complimenta sur sa tenue comme à chaque fois et elle vient un peu plus proche, lui souriant.

     

    Cette fois-ci, il ne l’invita pas à danser, il n’avait étrangement pas envie à une valse. Quelque part il savait que c’était parce que ça lui rappellerait ce soir là, où Will avait échangé une valse avec elle.

     

    Narcissa : « Tu sembles soucieux Lucius »

    Lucius : « Je songeais à Poudlard »

    Narcissa : « Un soucis ? »

    Lucius : « Je trouve que j’ai été trop tendre avec certaine personne »

    Narcissa : « Je comprends »


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  •  

    C’est d’une humeur fracassante qu’il regagna Poudlard. Dès le premier soir de l’arrivée des élèves, son regard assassin s’était posé sans délicatesse sur Nefry qui était juste devant lui avant d’entrer dans la salle commune. Elle semblait de bien bonne humeur, joyeuse et heureuse d’être revenue ici. Il comptait bien lui faire ravaler son sourire.

     

    Cependant il régnait dans l’école une certaine ambiance, une sensation de sécurité, comme un cocon qui calmait des inquiétudes qu’on se refusait d’avouer.

     

    Plongé dans les cours, les devoirs, les échanges avec son groupe, les semaines passèrent dans un certain calme. Malheureusement celui-ci n’allait pas durer.

     

    En ce mardi de fin de janvier, le froid persistait à l’extérieur, obligeant les élèves à rester bien au chaud dans l’établissement. Alors en cours assommant d’histoire, comme bien souvent son regard clair se tourna vers l’extérieur. Il se tenait souvent près de la fenêtre pour pouvoir observer dehors. Au loin, il pouvait apercevoir le terrain de vol et lorsque des premières années s’y trouvaient, ça lui servait de divertissement pour ce cours. Il les observait se prendre leur ballais dans le visage, en perdre le contrôle, tomber. Mais ce jour là, il n’y avait pas de cours de vol, pas à ce moment. Cependant il y eut une autre scène qui attira son attention.

     

    Alors que le sol était blanchit par la neige, quelques silhouettes s’en détachaient, il reconnu sans peine Nefry et ses amis avec derrière quelques Gryffondor. Ils revenaient certainement de chez Hagrid. Tandis qu’ils marchaient, le premier groupe visiblement en pleine discussion, il aperçu Will, derrière, s’arrêter, se pencher, attraper de la neige pour en faire un boule et l’envoyer contre Nefry.

     

    Son regard se durcit.

     

    Il observa les deux groupes d’élèves s’envoyer des boules de neiges, s’amusant visiblement. Cependant ça n’amusait pas Lucius qui les observait de sa salle de cours. En particulier lorsque Nefry dérapa sur le sol glissant et tomba. Il vit les autres élèves venir autour d’elle, en riant pour se moquer amicalement d’elle. Et puis Will arriva pour lui tendre le bras et ainsi l’aider à se relever. Geste qu’elle accepta.

     

    Sa plume se brisa dans sa poigne, surprenant son camarade à côté qui le questionna du regard.

     

    Lucius : « Il va falloir qu’on calme les Gryfondor »

    Drew : « Avec plaisir »

     

    Peu après la rentrée, ils ont eut aussi les résultats des devoirs qu’ils avaient passés avant les vacances. Encore une fois les Serdaigle avaient eut des résultats bien plus important qu’eux dans bien des matières. Si Serpentard gagnait sans cesse la coupe s’était grâce au sport où il pouvait prendre de l’avantage suffisant. Bien que leurs résultats ne soient absolument pas catastrophiques.

     

    Et cette année en prime, Gryffondor avait visiblement fait des efforts et avait remonté leurs résultats scolaires. Autant dire que ça n’avait guère plus au Serpentard, leurs éternels concurrents.

     

    Quelques jours plus tard les premières rumeurs de harcèlements venant de certains Serpentard contre des Gryffondor se firent entendre, créant une certaine tension entre les différentes maisons.

     

    N’allant pas plus loin qu’à de l’intimidation sur les promotions des trois premières années, ils étaient difficile pour les ainées des Gryffondor de pouvoir répliquer et surtout d’arriver à l’instant où ça se produisait pour ainsi agir de façon adéquat. Mais Will et Paul ne pouvaient pas laisser cela se produire. Ils profitèrent tous deux de la réunion d’Horace au début du mois de Février pour essayer d’inciter Malfoy à calmer les élèves de Serpentard qui s’amusaient à cela. De ce que leur avait dit les élèves qui étaient venus les trouver, sans dire de nom, ils avaient à chaque fois parlé d’élève de 3 ou 4ème année mais jamais plus. Peut-être naïvement, les deux Gryffondor n’imaginaient pas que cela puisse directement venir de Malfoy. Toutefois, comme tout le monde dans cet école, ils savaient qu’il était celui qui tenait et dirigeait cette maison et pouvait les calmer.

     

    Les deux sorciers étaient arrivés tôt à la réunion pour tenter d’attraper Lucius avant que tout le monde n’arrive. En attendant, ils en firent mention à Slughorns.

     

    Horace : « De l’intimidation venant d’élève de ma maison ? »

    Paul : « Ce n’est surement que des enfantillages, mais il faudrait les stopper avant que ça ne dégénèrent »

    Horace : « Je comprends bien sûr. Nous allons en parler avec monsieur Malfoy, il est très écouté et apprécié des élèves. »

     

    Et justement, le sujet de leur conversation se montra enfin.

     

    Alors que le professeur vient lui ouvrir la porte et le fit entrer, une jeune femme se glissa à son tour, souriante.

     

    Nefry : « Bonsoir »

     

    Lucius manqua de sursauter, ne l’ayant entendu et surtout ne lui ayant encore parlé depuis la rentrée. Mais à la voir là, à voir Will et Paul s’approcher pour les saluer, la saluer, il ne put s’ôter la scène de la bataille de neige dehors de l’esprit et l’irritation ne voulut plus redescendre.

     

    Après ces salutations d’usages, le préfet en chef des Gryffondor entra dans le vif du sujet qu’il voulait aborder avec lui.

     

    Paul : « Malfoy, je pense que tu es au courant de se qu’il se passe en ce moment entre nos maisons »

     

    Bien sûr qu’il savait.

     

    Lucius : « Qu’essais-tu de sous-entendre ? »

    Paul : « Y a des élèves de 3ème et 4ème année qui s’amuse à intimider nos jeunes élèves »

    Lucius : « Et ? »

     

    Sa question créa un bref silence de stupéfaction.

     

    Will : « Demandes leur d’arrêter avant que ça n’aille plus loin »

    Lucius : « Et pourquoi ? Ne sont-ils pas capable de se défendre eux même sans qu’ils viennent chouiner dans vos jupes ? »

    Paul : « On ne parle pas de simple enfantillage »

    Will : « Et tu le sais très bien »

     

    Ce grognement agaça leur interlocuteur qui fixa Will sans délicatesse et rapprocha son visage du sien.

     

    Lucius : « Que sais-tu vraiment ? »

    Horace : « S’il vous plait calmez-vous »

     

    Lucius se redressa alors qu’on toqua à la porte, le professeur alla ouvrir, Nefry qui n’avait rien loupé de la conversation observait à tour de rôle les trois hommes avant que le professeur ne reviennent.

     

    Lucius : « Professeur, ne jugez-vous pas utile que ses élèves apprennent par eux-mêmes à se défendre ? Ils n’auront pas toujours leurs aînés pour venir les chouchouter »

    Horace : « Il est vrai, mais si tout de même ces jeunes pouvaient comprendre que ce n’est guère le moment de tester leur camarade, cela serait aussi une bonne chose, non ? »

     

    Il respira profondément comme s’il voulait bien rendre ce service.

     

    Lucius : « Si ça se reproduit, je leur parlerais »

    Paul : « Je te remercie »

     

    Cela sembla détendre un peu cette atmosphère qui s’était rapidement crispée. Les derniers arrivant qui n’avaient tout suivit tentèrent de comprendre ce qu’il s’était passé, vainement, le professeur voulait que cette soirée soit chaleureuse et elle le fut. Autour encore d’un bon repas, il leur parla de cet ami vampire qui viendrait à la réunion qu’il tiendrait après les examens de fin d’année.

     

    Profitant de la soirée, Nefry essayait de ne plus songer à la discussion et la tension précédente, cependant, écoutant attentivement un récit du professeur, sa main dérapa et le couteau qu’elle tenait vient lui faire une légère entaille sur l’index de sa complice. Sursautant. Elle vient poser la plaie contre ses lèvres.

     

    Le regard de glace de Malfoy observa ses appendices tentants, qui semblaient si doux, se posaient sur cette peau, pourtant blessée, ça lui donna une légère bouffée de chaleur qu’il dissipa en attrapant son verre et buvant.

     

    Will : « Tu t’es coupé ? »

    Nefry : « Hm, mais ce n’est pas profond »

    Horace : « Tant mieux »

     

    Soupira le professeur, rassuré qui reprit une fourchette de son assiette.

     

    Horace : « Vous êtes souvent maladroite et pourtant je ne vous ai jamais vu faire une fausse note dans les potions »

    Nefry : « J’essaie de faire attention »

     

    Elle sourit et la soirée reprit.

     

    Son lit rejoint, Lucius ne put s’empêcher de resonger à son sursaut, à son doigt qui s’est approchait de ses lèvres, à celles-ci qui se sont posées contre l’index. Un frisson le prit de nouveau et il se redressa sur son lit, s’y asseyant.

     

    Drew : « Un problème ? »

     

    Son voisin de chambre qui était en pleine lecture avait tourné son regard vers lui.

     

    Lucius : « Non rien »

     

    Il se passa une main sur le visage se disant que peut-être était-il en manque de contacte charnelle ? A ce point ? Il se souvenait l’année précédente quand il avait commencé à sérieusement songé aux filles, qu’ils réalisaient comment elles lui tournaient autour, comment elle se soumettait à lui et le redemandait. Il n’y avait guère jouait beaucoup, puisque finalement, il avait décidé que pour le toucher, il fallait le mériter et qu’il ne coucherait plus avec n’importe qui. Et puis, c’était comme s’il n’avait plus eut envie, du moins, rien d’aussi fort.

     

    Il se rallongea sagement se disant qu’il y réfléchirait le lendemain.

     

    Mais une fois dans la salle commune, Victoria qui roucoulaient, Lexie qui lui faisait les yeux doux, Narcissa un peu plus loin qui lui lançait un sourire charmeur mais se tenait plus distante, c’est comme s’il n’avait plus envie. Aucunes d’entre elles ne le tentaient. Il a soupiré, observait les filles de Poufsouffle. Aucune. Gryffondor ? Cela aurait au moins le mérite de faire rager Paul et Will. Mais non, elles lui semblaient si fades. Son regard partit vers la dernière maison et s’est aussitôt posé sur elle.

     

    Et s’il faisait payer Will ainsi ?

     

    Il ne voulait pas admettre que son énervement ne pouvait pas venir d’autre part que ce Will, il ne réalisait sa jalousie. En songeant l’énerver, le blesser de la sorte, c’était ne pas admettre qu’il voulait s’approcher d’elle, l’avoir elle.

     

    Elle qui sentit son regard et leva le sien vers lui mais ne le soutenu que peu.

     

    Pour sûr, il la fera céder, personne ne pouvait lui résister et encore moins une fille.

     

    Cette nouvelle quête sembla le mettre de meilleure humeur. Surtout que la St valentin approchait et que le directeur avait prévu une soirée, un bal, pour le samedi et qu’il y voyait là l’occasion de montrer ses attentions à son adversaire.

     

    Alors devant son miroir, fier, il rajustait son nœud papillon avant de tirait sur sa veste en queue de pie.

     

    Blair : « Tu vas encore briser des cœurs »

     

    Le sorcier tourna son attention.

     

    Lucius : « Il n’y en a qu’un que je veux briser »

    Drew : « Oh~ qui est la malheureuse ? »

     

    Il tourna un regard vers son lit recouvert de cartes, de boites de chocolats et de cadeaux.

     

    Lucius : « Will Lam, je trouve qu’il prend un peu trop confiance, il est bon de le remettre à sa place »

    Blair : « Mais tu ne vas pas le draguer lui… »

    Lucius : « Abruti. Il est intéressé par la nouvelle de Serdaigle »

    Drew : « Jones ? »

     

    Il vit la surprise dans son regard et cette légère affaire au bal d’halloween lui revient.

     

    Lucius : « Un problème ? »

    Drew : « Non »

     

    Soufflât-il en abaissa le regard. Alors il s’approcha et posa sa main sur son épaule de son air seigneur.

     

    Lucius : « Dis-toi qu’après tu auras le champ libre, il ne serra plus dans tes pattes »

     

    Le réalisant et comprenant qu’il lui disait là qu’il lui laissait aussi l’autorisation finalement d’aller vers elle, le jeune Drew sembla gêné mais lui adressa un hochement de tête.

     

    Les garçons, prêts, se dirigèrent vers la salle commune où, devant eux, les filles de Serpentard, un peu avance, arrivaient. Il salua Narcissa d’un sourire et regard plus appuyé. Définitivement, il était de bonne humeur. Se plaçant dans leur coin habituel de la salle, il observa les élèves déjà présents jusqu’à ce que son regard ne se fasse attraper à l’entrée de la pièce par l’arrivée de sa proie.

     

    Elle était là, les cheveux attachés en une tresse sophistiquée, une robe, mauve pastelle, fluide. Elle marchait avec grâce, souriait avec douceur. Il tenta de se reprendre en ce disant que ce Will avait finalement bon gout. S’avouant ainsi à lui-même qu’à demi-mot qu’elle était belle.

     

    Voilà qu’il commençait à s’impatienter. Il avait vu que Will avait posé son attention sur elle, il allait l’inviter, alors il devait agir rapidement pour l’inviter pour la première valse avant lui. Son attention partit vers Dumbledor qui fit son petit discourt sur l’importance des sentiments. Sentant qu’il allait annoncer le début de soirée, il se dirigea vers l’autre bout de la salle. Lucius l’entendit frapper des mains, aperçu les autres élèves s’agiter, mais il n’avait que la jeune femme en vue. Sa cible, sa proie. Rien autour n’avait d’importance.

     

    Il arriva à sa hauteur et c’est Abigail, rougie par la présence de l’intimidant sorcier qui fit signe à ses camarades qui se tournèrent. Il ne les observa que brièvement et posa son regard sur celle qu’il était venu chercher.

     

    Lucius : « Nefry »

     

    Il tendit la main, mais pour la première fois, il n’y eut ni gloussement, ni rougissement de celle qu’il invitait. Pire. Il la vit hésiter. Pour la première fois, il s’inquiéta. C’était bien la première fois qu’une fille pouvait le rendre ainsi et étrangement, ce n’était pas par rapport à Will. Non, c’était très personnel.

     

    Abigail lui donna un coup de coude et la jeune femme glissa sa main dans la sienne. Il réalisa qu’elle avait la peau douce et la main à peine tiède. Il la serra délicatement et l’amena vers la piste de danse. Etrangement, il se sentait fier. Tentant de gardait un air détaché, il s’arrêta au milieu de la salle et vient glisser sa main libre autour de sa taille. Et pour la première fois depuis longtemps, il espérait ne pas faire de faux pas. Jamais il n’en avait fait, il était un bon danseur, il était bon dans tout. Alors pourquoi aurait-il peur de là, faire une erreur ? Il revient à lui lorsqu’elle posa sa main libre sur son épaule et il abaissa son attention sur elle.

     

    Tout doute s’envola. A cet instant. Il ne perçu que la musique qui les enferma dans une bulle. Il la sentait légère, bien sûr ses mains le serrèrent par moment. Elle ne quittait pas ses yeux clairs. Son cœur battant plus vite que la mélodie, ne sentant pas les regards des autres sur eux. Elle était juste perdue dans son regard qui semblait exprimer tant de chose. La musique s’arrêta et eux avec, quelque peu troublé.

     

    Will : « A mon tour »

     

    Il bouscula légèrement Lucius et prit la relève. Surprise, Nefry lança un regard presque inquiet vers son cavalier précédent qui remit pieds sur terre et partit vers les siens.

     

    Drew : « La tête qu’il a tiré ! Je crois que tu l’as bien énervé »

    Lucius : « Hm »

     

    Il attrapa une coupe pour boire doucement. Là, à ce moment, il ne songeait pas à ce Will. Il était perturbé, troublé. Pour la première fois, il avait prit plaisir à danser. Lorsqu’il l’a prise contre lui, il avait envie à la fois de la serrer plus fort et d’être le plus délicat possible. Et surtout, jamais, il ne s’était ainsi égaré dans le regard de quelqu’un. Normalement, on ne regarde pas ainsi sa cavalière durant la danse. Mais il n’avait pas su s’en détourner. Il sentait encore son cœur battre étrangement.

     

    Réalisant que Drew parlait du fait qu’il avait réussit à toucher Will, il se souvenu du regard de la jeune femme comme un appel à l’aide. Pivotant, il observa les deux camarades qui dansaient, il eut l’impression que Will était bien trop proche d’elle et ils échangeaient tous deux en dansant.

     

    L’énervement était en train de le gagner.

     

    Narcissa : « Tu es très élégant ce soir »

     

    Manquant de sursauter, il posa son attention sur elle.

     

    Lucius : « Pas autant que toi »

    Narcissa : « J’ai cru comprendre que Will t’avais énervé »

    Lucius : « Oui, j’ai quelque chose à régler avec lui »

    Narcissa : « Si tu veux que je t’aides »

    Lucius : « Non, je veux m’en occuper seul »

    Narcissa : « Je comprends, tu as mon soutient »

     

    Elle posa sa main contre son bras et intérieurement il se figea, comprenant sa remarque.

     

    Il savait très bien que ses parents et les siens les voyaient déjà ensemble et avaient surement tout programmé pour quand ils se décideront. Et techniquement c’était déjà évident pour lui aussi. Du moins ça l’était sans l’être. Et là, il comprenait que pour elle c’était plus qu’évident. En disant qu’elle le soutenait cela signifiait qu’elle l’autorisait à coucher une fois avec Nefry. Pour elle, ils étaient déjà ensemble en quelque sorte.

     

    Lucius : « Hm »

     

    Mais ils n’étaient pas ensemble. Ils ne s’étaient rien promis, rien dit, sa mère qui n’était pas une tendre était quelqu’un de claire et si un arrangement était déjà prévu, officiellement, avec sa famille, elle l’aurait dit. Il n’avait donc pas à avoir son autorisation.

     

    Il porta la coupe à ses lèvres pour la finir puis reposa son attention sur Will. Il daigna enfin lâcher Nefry et Lucius ne fit pas le lien avec le fait de se sentir un peu plus détendu. Mais au lieu d’inviter Narcissa à danser à son tour, il posa son attention sur Blaire et Drew pour échanger un peu.

     

    Les mouvements de la soirée faisant, ne pouvant s’empêcher de lever son attention vers Nefry, il se rendit compte qu’elle quittait le salon, seule. Alors il fila à son tour. Quittant la grande pièce, longeant un couloir, il l’aperçu tourner sur un balcon. Approchant doucement, il l’aperçu s’adosser au mur, visiblement songeuse et les bras croisé par l’air froid de l’endroit.

     

    Mais un pas de plus et la jeune femme nota sa présence.

     

    Voilà qu’elle avait cherché à s’isolé parce qu’elle s’était sentie étrange, trop étrange, trop troublé pour qu’elle puisse cette fois tenter de passer outre. Elle avait besoin juste un moment d’être seule, de réfléchir à ce qu’il venait de se passer, à ce qu’elle avait ressentit. Et puis il apparu, là, le sujet de son trouble.

     

    Nefry : « Qu’est ce que tu veux ? »

    Lucius : « Il y a un problème ? »

    Nefry : « Aucun, j’avais juste envie d’être un peu seule »

    Lucius : « Seule ? A une soirée comme ça ? »

    Nefry : « Je ne suis pas dans ta tour, alors dis moi plutôt ce que tu veux »

     

    Et lui de son côté, il réalisa que la voir là, seule, songeuse… Il s’était inquiété. Lui, Lucius Malfoy, venait de s’inquiéter ! Et le pire, non seulement elle ne le réalisait pas mais en plus elle ne se sentait même pas fier qu’il lui porte de l’intérêt ! Alors qu’il allait lui répondre sèchement, une voix familière à la jeune femme l’interpelait dans le couloir la cherchant. Il la vit abaisser les yeux sans comprendre pourquoi, comme si… elle était déçu ? Déçu qu’il ne lui réponde pas ?

     

    Le réalisant, il voulut la retenir, mais trop tard, elle venait de le contourner pour rejoindre son amie.

     

    Cette soirée qui avait bien commencé, malgré la sensation étrange qu’elle laissait planer, finit par lui donner un gout amer. Une frustration qu’il ne comprenait et n’acceptait pas. Qui était-elle pour oser se jouer de lui ? Pour oser le faire réagir ? Pour lui faire ressentir quelque chose ?!

     

    Il comptait bien la briser.

     

     

     


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