• Voilà quelques années maintenant que Legolas avait rejoint son père et les siens. S’étant rapidement habitué à ce palais et ce royaume où il avait prit ses marques, il appréciait aussi parcourir les terres d’Aman et profiter de ces paysages somptueux, de ce calme et cette sérénité qui les habitaient.

     

    Revenant de Valinor avec Gimli, ils se décidèrent tous deux à une halte dans le royaume d’Elrond afin de prendre quelques nouvelles. Arrivant tôt lors de cette nouvelle journée avec leurs montures, qu’ils confièrent à deux gardes, ils commencèrent à se diriger vers le hall d’entrée.

     

    Gimli : « Peut-être est-il encore un peu tôt ? »

    Legolas : « Peut-être »

     

    Mais Lindir arriva à eux pour les saluer. Ils échangèrent quelques banalités en les amenant vers le salon. Où ils s’installèrent autour de la table. Elrond ne tarda pas à se montrer et après des brèves salutations, on leur apporta du thé. Mais Lindir fut rappelé à l’entrée.

     

    Elrond : « Tout c’est bien passé à Valinor ? »

    Legolas : « Oui, c’était… Intéressant »

    Elrond : « Intéressant ? »

    Gimli : « Une elfine a fait du rentre dedans à notre cher Legolas »

    Elrond : « Ohoh, vraiment ? Qui était-ce ? »

    Legolas : « Une certaine Griel il me semble ? »

    Elrond : « Ce nom me dit quelque chose »

     

    Du bruit se fit entendre, des rires, légers, des grognements, des pas, des heurts contre les murs. Le trio se questionna du regard avant de tourner leurs yeux vers l’entrée de la pièce.

     

    Lindir qui était allé à l’entrée, avait vu cette cavalière arriver et n’avait put réprimer un sourire en la reconnaissant. Elle était alors descendue de sa monture pour venir se jeter dans ses bras, la serrant tendrement contre lui avant de réaliser qu’ils étaient encore bien expansifs dans leurs gestes. Il la reposa doucement.

     

    Lindir : « Comment vas-tu ? »

    Laimelda : « Très bien et toi ? »

    Lindir : « Pareil, cela fait longtemps »

    Laimelda : « Trop, longtemps. Et malheureusement je ne peux pas rester cette fois »

    Lindir : « Vraiment ? »

    Laimelda : « Je dois apporter un message à Thranduil »

     

    Il commença à la guider vers le palais.

     

    Lindir : « Justement, Elrond reçoit Legolas et Gimli, tu vas pouvoir te joindre à eux »

    Laimelda : « Ce nom m’est familier »

    Lindir : « J’ai déjà du t’en parler, il est le fils de Thranduil, le roi qui a le palais au Nord-Ouest. Mais comme toujours, tu ne m’écoutes pas. »

     

    La chamaillerie commença à ce moment là et c’est ainsi qu’ils arrivèrent à l’entrée du salon. Lindir essayant de tenir debout tant bien que mal avec l’elfine qui était grimpé sur son dos, une partie de ses long cheveux blonds platines qui lui cachait la vue. Il leva les bras en arrière pour lui saisir la ceinture de taille.

     

    Elrond : « Laimelda ? »

     

    Elle leva son visage fin vers cette voix familière et un sourire apparu face à Elrond qui avait peine à se retenir de rire.

     

    Elrond : « Quel plaisir de vous »

     

    Lindir tira sur sa ceinture pour l’envoyer au sol. Un sursaut prit la tablé. Lindir soupira lourdement, satisfait et rajusta sa tenue puis leva les mains pour rajuster ses cheveux.

     

    Laimelda grimaça de sa chute avant de voir l’elfe se rajuster et reprendre son air hautain. Elle lui donna alors un coup de pied dans les chevilles qui le fit tomber en arrière. Elle se releva rapidement l’observant du coin de l’œil.

     

    Laimelda : « Lindir. N’as-tu donc pas appris à te tenir devant une elfine ? »

     

    Il se mit à grogner qu’il n’en voyait aucune avant de se relever. Gimli se mit à applaudir et elle se figea. Elrond n’était seul ? Elle tourna son regard vers Lindir qui venait de se relever.

     

    Lindir : « Comme je disais donc, Legolas et Gimli, sont présents »

     

    Se tenant légèrement un peu plus droite, elle se tourna en liant ses deux mains devant son ventre et elle se pencha pour les saluer. Puis elle se redressa et croisa le regard de ses deux invités. D’abord les petits yeux sombres et rieurs du nain qui l’avait applaudit et qui venait de se lever pour la saluer, puis le regard bleu ciel de cet elfe qui venait de se pencher pour la saluer poliment. 

     

    Quand il se redressa et croisa ces iris, elle ne put que ce souvenir.

     

    La pluie torrentielle, leur corps trempés, ses mains…

     

    Leurs regards s’arrondirent et leurs épaules se crispèrent.

     

    Lindir : « Vous vous connaissez ? »

    Laimelda : « Brièvement. »

     

    Elle alla s’assoir sagement aux côtés d’Elrond qui posa un regard doux et amusé sur l’elfine.

     

    Elrond : « Vous êtes toujours en forme »

    Laimelda : « Je suis désolé pour cette entrée… »

    Elrond : « Ce n’est rien »

    Legolas : « Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ? »

     

    Elle posa son attention sur cet elfe dont le ton était moqueur.

     

    Laimelda : « Lindir est un peu rustre, mais il arrive à se contrôler »

     

    Elle ravala le « lui » de justesse, mais ça ne lui échappa pas et son regard s’assombrit légèrement, ceci par contre, n’échappa pas à Lindir et Gimli qui se questionnèrent.

     

    Elrond : « Maintenant que j’y repense, vous avez du vous croiser à Fondcombe »

    Legolas : « C’est cela, lors des festivités au début du second millénaire du troisième âge, après cette guerre au sud »

    Gimli : « Je ne pense pas que j’y ai été »

     

    Laimelda sourit au nain, amusé.

     

    Elrond : « Je suis désolé maître Gimli. Laissez-moi-vous présenter Laimelda, descendante d’Ingwë et cousine de Lindir »

    Lindir : « Eloignée »

     

    Elle fit la moue vers le concerné avant de reposer son attention sur Gimli, cherchant royalement à ignorer Legolas ce qui semblait lui convenir.

     

    Laimelda: « Vous venez d’arriver ? » 

    Gimli : « Oui ! Nous arrivons de Valinor et regagnons le royaume de Thranduil. Alors en passant on c’est dit qu’on allait passer saluer Elrond »

    Lindir : « Justement, ne m’as-tu pas dit que tu devais lui rendre visite ? »

    Elrond : « Vraiment ? Alors pourquoi ne feriez vous pas route ensemble ? »

     

    L’air doux d’Elrond la désarma. Elle devait être courtoise et polie. Alors elle tourna son attention vers Legolas qui avait peine à avaler sa gorgée de thé.

     

    Laimelda : « Et bien si Legolas et Gimli le veulent bien » 

     

    Elle pouvait donc encore espérer que cet elfe trouve une solution pour leur épargner leur présence à l’un et l’autre. Mais son ami fut bien plus rapide de lui.

     

    Gimli : « Oh oui ! Avec plaisir »

     

    Legolas le fixa alors, étonné d’un tel enthousiasme et surtout agacé de ne pouvoir se dérober.

     

    Legolas : « Nous pensions prendre route demain »

     

    Et mince. Ils partaient même au bon moment !

     

    Elrond : « Mais je suis un peu peiné que vous ne puissiez rester »

    Laimelda : « Je ne suis pas sans revenir »

    Elrond : « Elladan et Elrohir seront heureux de vous voir. Par ailleurs, où sont-ils encore ? »

    Lindir : « Il est encore tôt et ils se sont entrainé jusque tard »

    Elrond : « Ce serait bien qu’ils viennent saluer nos invités »

    Lindir : « Je m’en occupe »

    Laimelda : « Oh, si vous le permettez… »

    Elrond : « Bien sûr. Cela leur servira de leçon »

     

    Elle sourit et se leva. Elle ne manqua pas de saluer la tablé avant de suivre Lindir. Legolas ne pus s’empêcher de la suivre du regard s’éloigner jusqu’à ce qu’elle quitte son champ de vision et qu’il s’intéresse de nouveau à son thé. 

     

    Gimli : « Elle et Lindir semblent proche »

    Elrond : « Oui. Ils ont tout deux perdus leur parents très tôt et ont grandis ensemble comme frère et sœur. Derrière leurs chamailleries incessantes, ils veillent l’un sur l’autre »

    Gimli : « Je suis étonné de ne l’avoir croisé là bas »

    Elrond : « Elle a du revenir plutôt ici »

     

    Puisque Lindir s’occupait de réveiller celui qui se trouvait dans la première chambre, Elladan, dans les règles de la courtoisie, Laimelda se dirigea vers la seconde porte. Lindir l’observa du coin de l’œil.

     

    Lindir, grognant : « Va s’y gentiment »

     

    Elle lui sourit alors, posa sa main sur la poignée de la porte et l’ouvrit sans s’annoncer. Lindir fit les yeux ronds en la voyant entrer et il pesta, abrégeant finalement son réveil envers Elladan.

     

    Laimelda entra dans la pièce assez sombre par le rideau tiré. Elle sourit en apercevant le jeune homme endormit sur le ventre et dont les draps ne le couvraient que jusqu’aux reins. Elle sourit et s’approcha, venant effleurer cette chaire qui dépassait. Elle vit sa peau frissonner et se pencha vers son oreille.

     

    Laimelda : « Debout~ Les rayons du soleil ont déjà percé l’horizon~ »

     

    Il se mit à grogner et se tourna. Ouvrant les yeux il sursauta en la voyant si proche de lui. Mais un sourire amusé finir par apparaitre.

     

    Elrohir : « Laimelda, que je suis heureux de vous voir »

    Laimelda : « Vraiment ? Alors pourquoi n’êtes vous pas encore debout pour me saluer ? »

    Elrohir : « Pour que vous veniez à moi ? »

     

    Elle sourit, amusé.

     

    Elrohir : « Si quelqu’un nous voyez à cet instant, cela pourrait paraitre des plus… Troublant »

    Laimelda : « Il est vrai, ça serait embarrassant »

    Elrohir : « Et vous voir si proche m’éveille une envie sur vos lèvres »

     

    Elle haussa un sourcil et s’approcha de lui, glissant une main sur son matelas, elle saisit l’oreiller et alors qu’il se troubla de son approche, elle se redressa et écrasa le coussin sur son visage.

     

    Laimelda : « Pour cela, il vous faudra m’attraper ! »

     

    Elle bondit du lit et couru vers la porte, l’elfe fut tout aussi rapide et il l’attrapa par la taille, la tirant contre lui. Mais Lindir arriva à ce moment et croisa les bras.

     

    Lindir : « Cher Elrohir, je vous conseillerais de la lâcher et d’aller enfiler une tenue plus correcte. Cette personne à la rage »

     

    Le concerné se mit à rire puis lâcha Laimelda qui sorti et referma la porte pour le laisser tranquille.

     

    Lindir : « Laimelda, les gens qui ne te connaissent pas pourrait voir ce comportement d’un mauvais œil »

    Laimelda : « Depuis quand t’inquiètes-tu de ce que pense les autres de moi ? »

    Lindir : « Ne commence pas sur ce terrain »

    Laimelda : « C’est toi qui vient de commencer »

    Lindir : « Je m’inquiètes »

    Laimelda : « Je vais bien »

     

    Elle posa sa main sur sa joue et vient appuyer son front contre le sien alors que Elladan sorti en premier de sa chambre. Ils se tournèrent vers lui et ils se saluèrent chaleureusement.  Dès le second jumeau présentable, ils allèrent tous quatre se promener dans le jardin pour échanger.

     

    Croisant le chemin d’Elrond avec les deux autres invités, ils se dirigèrent vers eux pour que les frères puissent les saluer.

     

    Laimelda : « Nous vous laissons vous retrouvez »

     

    Elle esquissa un sourire et attrapa le bras de Lindir avant de les saluer et le tirer à sa suite.

     

    Lindir : « Bon, cette fois c’est de trop. Que se passe-t-il avec Legolas ? »

    Laimelda : « Que veux-tu dire ? »

    Lindir : « Il a un regard lourd sur toi et tu le fuis comme la maladie. Et ne vient pas me dire que ce n’est rien, je te connais assez. »

     

    Elle soupira et alla s’assoir sur un banc où il se mit à côté d’elle sans la quitter du regard.

     

    Laimelda : « Disons que les deux, trois fois où ont s’est croisé… Il n’est pas impossible qu’on se soit battu ? »

     

    Elle se mordit la lèvre, se sentant un peu désolé pour le débordement de cette époque.

     

    Elle se souvenait encore, de cette première et brève rencontre. C’était lors d’une réunion, s’y ennuyant, elle s’était tenue à l’écart et avait finit par croiser Legolas et à y resonger, elle ne savait plus tellement pourquoi ils en étaient venu à se battre. Ainsi que la seconde fois. Et la troisième fois, alors qu’il pleuvait averse, qu’ils s’étaient tous deux pris l’eau, ils s’étaient retrouvé dans l’écurie. La tension était palpable des que leurs regards se croisèrent et ils s’étaient provoqués. Mais cette fois, la bataille avait finit dans le foin.

     

    Lindir : « Tu as fait quoi ?! »

    Laimelda : « Pourquoi ça serait de ma faute ? Il m’a provoqué et… Et je n’étais pas d’humeur voilà tout »

    Lindir : « Pour que son regard soit aussi menaçant, je ne pense pas qu’il est oublié ce qu’il c’est passé. Tu devrais aller t’excuser »

    Laimelda : « Quoi ? Mais je te dis que ce n’est pas moi qui »

    Lindir : « Qu’importe qu’il ait aussi des tords. En tant que deux héritiers, vous serez amené à vous croiser régulièrement. »

    Laimelda : « Héritier, héritier, c’est vite dit »

    Lindir : « Laimelda. Fais le pour moi alors »

     

    Elle soupira lourdement en faisant la moue.

     

    Lindir : « Hum ? »

    Laimelda : « T’es pénible quand tu fais ça. Je vais y réfléchir »

     

    Il sourit, satisfait et lui prit le bras pour l’amener se promener. Il avait quelque chose d’important à lui dire. Elle commença à s’en douter en le voyant se raidir et tenter de respirer profondément.

     

    Laimelda : « Que se passe-t-il Lindir ? »

    Lindir : « Je… Hum… »

     

    Amusé de le voir aussi troublé, elle s’inquiéta en le voyant venir face à elle et lui prendre les mains.

     

    Lindir : « J’ai rencontré quelqu’un »

     

    Sa bouche s’entrouvrit alors que plusieurs émotions la saisirent, mais deux surtout prirent le dessus. La joie et la surprise »

     

    Laimelda : « Vraiment ? »

    Lindir : « Oui, elle se nomme Finra. Elle est au royaume de Thranduil »

    Laimelda : « Je… »

    Lindir : « Tu n’es pas heureuse ? »

    Laimelda : « Pardon. Si si, bien sûr que je le suis. Mais… Je ne m’y attendais pas. »

     

    Elle se rendait juste compte qu’elle ne l’avait pas vu depuis plus longtemps qu’elle ne l’avait voulu. Elle se reprit rapidement pour ne pas l’inquiéter.

     

    Laimelda : « Et elle arrive à te supporter ? »

    Lindir : « Ah commence pas ! »

     

    Elle lui sourit et ils se remirent à marcher. Lindir se fit un plaisir non caché de lui parler d’elle. De leur rencontre, de comment ils s’étaient aborder. Et cela presque jusqu’à la fin de la journée.

     

    Legolas eu du mal à se reposer correctement. La revoir l’avait surprit et avait ratisé l’agacement qu’elle lui avait provoqué. Il voulu essayer de se rappeler pourquoi elle l’agaçait autant mais il ne fit que se souvenir de se rouler avec elle entre les bottes de foins, de sentir ses mains sur son corps.

     

    Il se leva d’un coup et parti dans la salle d’eau avant de se souvenir de plus. Se passant de l’eau fraiche sur le visage, il s’appuya sur le rebord et s’observa dans son reflet. Voilà pourquoi il la détestait : elle l’avait envouté et rendu assez faible pour qu’il arrive à faire un tel acte avec elle. Elle !

     

    Elle qui était idiote, maladroite et… Et certainement remplis d’un tas d’autres défauts !

     

    Et c’est ainsi que le lendemain, ils se retrouvèrent à l’entrée du palais pour le départ aux aurores.

     

    Elrond : « Repassez au plus tôt »

    Legolas & Gimli : « Bien entendu »

     

    Laimelda lui répondit par un sourire avant qu’ils ne quittent la cité pour la route.


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  • Le chemin se fit particulièrement silencieux et Gimli les observa chacun leur tour, ne pouvant ignorer la tension qui les habitait. Il n’avait eu l’occasion de demander encore à Legolas comment il l’avait rencontré, concrètement.

     

    Alors sagement posté entre eux deux comme une frontière, il posa son attention sur l’elfine pour en savoir plus sur elle.

     

    Gimli : « Vous semblez bien connaitre Elrond »

    Laimelda : « Oui, j’ai passé une partie de mon enfance avec ces fils et Lindir »

    Gimli : « Je comprends mieux pourquoi vous sembliez si proche »

    Legolas : « Et ils ont réussit à vous supporter tout ce temps… Définitivement, la bonté d’Elrond n’a pas de limite »

     

    Elle se raidit et fixa devant elle. Gimli lança un regard sombre à Legolas ne comprenant pas pourquoi il la provoquait ainsi.

     

    Laimelda : « Peut-être simplement parce que lui, en a, de la gentillesse »

     

    Legolas tourna alors son visage vers elle.

     

    Legolas : « Sa sagesse ne semble, elle, ne pas vous avoir touché »

    Laimelda : « Il semblerait que je ne sois seule à ne pas avoir suffisamment étudié  »

    Legolas : « Etudié ? Alors donc vous connaissez ce mot ? »

    Laimelda : « Il semblerait qu’il me soit plus familier qu’à vous »

    Legolas : « Oui, la familiarité et vous semblent bien plus proche, en effet »

     

    Il toucha un point sensible puisqu’elle tourna son visage vers lui, le fusillant du regard. Gimli se raidit.

     

    Gimli : « Ne l’écoutez pas. Notre petit séjour à Valinor l’a quelque peu irrité »

     

    Elle expira doucement pour se calmer et posa son regard sur Gimli. Au moins, sa bouille l’adoucit et elle reposa son attention sur la route. Gimli lança un regard accusateur à Legolas et ils commencèrent à échanger du regard, appuyé par quelques jeux de mains.

     

    Gimli, en gestuelle : « Qu’est ce qui te prends ? »

    Legolas, en gestuelle : « C’est elle qui me cherche ! »

    Gimli, en gestuelle : « C’est toi qui vient de l’attaquer ! »

    Legolas, en gestuelle : « Elle me provoque ! »

    Gimli, en gestuelle : « Tu peux pas juste ignorer et ravaler ton égo ? »

     

    Legolas soupira lourdement pour se détendre et reposa son regard sur la route. Mais Gimli lui donna une tape et rajouta.

     

    Gimli, en gestuelle : « Allé ! Parle lui, gentiment ! »

     

    Il se racla alors la gorge.

     

    Legolas : « Il ne nous reste que deux jours de route »

    Laimelda : « Bien »

     

    Gimli soupira lourdement. Qu’est ce qui leur prenait à tous deux ?! Le reste de la route se passa plus calmement. Mais quelques heures avant d’arriver au palais, Gimli se risqua à essayer de reparler avec elle.

     

    Gimli : « Et vous connaissez Thranduil ? »

    Laimelda : « J’ai déjà eu l’occasion d’échanger avec lui »

    Gimli : « Cela fait longtemps que vous ne l’avez vu ? »

    Laimelda : « Depuis le milieu du troisième millénaire »

    Gimli : « Oh, cela remonte ! Comment cela se fait ? »

    Laimelda : « Je suis revenu en Aman peu après et puis je n’ai guère eu l’occasion »

     

    Ecoutant d’une oreille discrète, Legolas comprit que c’était pour cela qu’il ne l’avait guère revu... Lui qui avait espérer qu’une autre guerre l’avait emporté !

     

    Gimli : « C’est vrai que cela ne fait pas si longtemps que nous somme arrivé finalement. »

    Laimelda : « Oui, mais on ne se lasse pas de ces terres »

    Gimli : « Et bien même pour un nain, je dois dire que je ne m’y sens pas si mal »

    Laimelda : « Et vous verrez, vous vous sentirez très vite comme chez vous »

    Gimli : « Je n’en doute pas »

    Laimelda : « Je crois que les hobbits sont à Valinor ? »

    Gimli : « C’est exacte ! On se visite régulièrement, ça nous change un peu des elfes ! »

     

    Il se mit à rire avant de se mordre la lèvre.

     

    Gimli : « Pardon, je ne voulais pas vous offenser »

    Laimelda : « Ne vous inquiétez pour cela, je vous comprends »

    Gimli : « Oh, le palais »

    Legolas : « Enfin ! Cette route ne m’avais jamais paru aussi longue »

     

    Mais Gimli se consola en voyant que l’elfine ignora cette réplique. Arrivant devant l’entrée du palais, ils descendirent de leur monture. Laimelda observa autour d’eux, c’était plutôt agréable, elle avait hâte de visiter.

     

    Une elfine aux cheveux d’automne arriva avec un immense sourire accroché aux lèvres. Laimelda l’observa foncer vers Legolas, un peu plus et elle lui aurait sauté au cou ! C’est qu’il y avait alors peut-être une elfine capable de le supporter ? Elle le salua assez solennellement.

     

    Tauriel : « Prince Legolas, ravis de votre retour, ainsi que le votre maître Gimli »

     

    Elle releva alors son visage et vit l’elfine. Elle la salua à son tour avant de questionner Legolas du regard.

     

    Legolas : « Elle ne reste pas, elle doit voir père »

    Tauriel : « Je vous y amène »

     

    Elle laissa donc là sa monture et suivit l’elfine qui l’amena vers le bureau de son roi. Elle patienta derrière la porte jusqu’à ce qu’il l’autorise à entrer.

     

    Tauriel : « Mon seigneur, une visite pour vous »

     

    Thranduil quitta du regard ses feuilles pour poser son attention sur l’elfine qui entra avec un léger sourire.

     

    Laimelda : « Seigneur Thranduil »

    Thranduil : « Dame Laimelda, quelle surprise »

     

    Il se leva et ils se saluèrent brièvement. Tauriel sorti et il lui fit signe de s’assoir avant de faire de même.

     

    Thranduil : « Que me vaut le plaisir ? »

     

    Elle sorti de sa tunique une enveloppe et la lui tendit. Il l’observa brièvement avant de l’ouvrir. Il la lu sagement avant de la replier.

     

    Thranduil : « Bien. J’aurais besoin de quelques jours pour lui répondre avec précision »

     

    Quelques jours ? Elle resongea aux propos de Legolas. Au moins, la savoir ici l’agacerait pour une bonne raison.

     

    Laimelda : « Je comprends »

    Thranduil : « Mais ne vous inquiétez pas, vous êtes la bienvenue. Je vais vous faire préparer une chambre »

     

    Ils se levèrent et quittèrent le bureau ensemble. Il remarqua son fils et Gimli qui étaient en train de monter à l’étage et partirent vers le salon. Il l’y amena alors, croisant au passage une elfine à qui il demanda de préparer une chambre pour leur invité. Legolas et Gimli sagement assis, virent arriver Thranduil et l’elfine.

     

    Elle n’était donc pas parti ? Et son père ne semblait pas spécialement agacé de la voir. Il s’assit et elle s’installa à côté de Gimli.

     

    Thranduil : « Vous seriez vous croisé en chemin ? »

    Legolas : « Oui, chez Elrond »

    Thranduil : « Alors vous avez pu faire plus ample connaissance ? Bien qu’il me semble que vous vous soyez déjà croisé »

    Legolas : « Oui »

     

    Un oui un peu trop bref. Thranduil questionna son fils du regard mais il fut vite dérangé par Orleth qui leur apportait le repas du soir.

     

    Thranduil : « Puisqu’elle sera notre invité, je compte sur toi Legolas pour lui faire visiter et lui tenir compagnie »

     

    Il le vit se raidit et ses muscles de mâchoires se crisper, cela ne semblait l’enchanter.

     

    Laimelda : « Ne vous inquiétez pas pour cela seigneur Thranduil. Je serais bien m’occuper seule »

     

    Comment pouvait-elle soudainement parler avec éducation ?! Se moquait-elle eux ?

     

    Thranduil : « J’y tiens »

     

    Il lui fit un fin sourire avant de fixer son fils qui accepta.

     

    Legolas : « Bien sûr »

     

    Après le repas, Laimelda fut conduite à sa chambre où elle posa ses affaires et se reposa sagement.

     

    Au petit matin, en la croisant, Legolas se répéta intérieurement « juste quelques jours » à plusieurs reprises avant de l’approcher.

     

    Legolas : « Je vais vous faire visiter »

     

    Elle hocha de la tête et ils se mirent à marcher, lui d’un pas rapide pour finir au plus vite cette visite. Une fois planté devant la bibliothèque il se tourna vers elle.

     

    Legolas : « Combien de temps comptez-vous rester ? »

    Laimelda : « Le temps qu’il est nécessaire à votre père pour répondre au message »

     

    Alors il irait le trouver pour le questionner.

     

    Legolas : « Je comprends. J’ai à faire alors je ne resterais pas avec vous pour l’après-midi »

    Laimelda : « Je comprends »

     

    Il parti sans plus de cérémonie et elle entra dans la bibliothèque pour s’occuper avec un peu lecture.

     

    De son côté Legolas alla dans le bureau de son père. Il vient s’assoir en face de lui qui quitta le livre qu’il tenait pour observer son fils.

     

    Thranduil : « Un soucis ? »

    Legolas : « Je me demandais si c’était un message important »

    Thranduil : « En quelque sorte »

    Legolas : « Alors vous allez avoir besoin de temps pour y répondre ? »

    Thranduil : « Et bien oui, je dois vérifier une chose ou deux pour cela »

     

    D’où le livre qu’il tenait en main certainement.

     

    Legolas : « Je vois… »

     

    Thranduil soupira doucement et s’adossa à son fauteuil en l’observant.

     

    Thranduil : « Que se passe-t-il Legolas ? »

    Legolas : « Que pourrait-il bien se passer ? »

    Thranduil : « Je te trouve particulièrement froid et distant avec Laimelda »

     

    Il détourna le regard pour ne pas avoir à lui mentir et décida de ne pas répondre.

     

    Thranduil : « Ne l’apprécies-tu donc pas ? »

    Legolas : « Non, en effet. Elle est agaçante, borné et déplaisante »

     

    Son père fit les yeux ronds, surprit de l’entendre avoir de tels mots à son égard. Il se redressa lentement, encore surpris.

     

    Thranduil : « Je ne comprends pas tellement ta réaction. Mais il te faudra tout de même faire un effort »

    Legolas : « J’en fais un. Je lui ai fait visiter le palais »

    Thranduil : « D’accord. Mais elle est une descendante d’Ingwë. Tu dois être plus serviable »

    Legolas : « Pour faire bonne figure ? »

    Thranduil : « C’est cela »

    Legolas : « Mais elle ne m’apprécie guère plus. Pourquoi devrions-nous faire semblant ? »

    Thranduil : « Le protocole mon fils, le protocole »

     

    Il soupira lourdement.

     

    Legolas : « Je n’ai donc le choix. »

    Thranduil : « Ce n’est que pour quelques jours »

    Legolas : « Bien. Puisque vous me le demandez, je le ferais »

     

    Il hocha de la tête et l’observa sortir. Borné ? Peut-être. Agaçante ? Cela était peu probable, elle était attentive et chaleureuse. Déplaisante ? Cela n’était possible. Elle avait beaucoup de charme et de prestance. Comment son fils pouvait-il la voir si négativement ?

     

    Legolas parti retrouver Gimli dans l’écurie qui échangeait avec Ohtar le second capitaine et avec qui il s’entraina à l’épée jusqu’à la fin de journée, Gimli comptant les points. Il se senti un peu mieux après s’être défoulé et il alla au salon pour dîner. Mais la voir là, en face de lui. Au moins, elle ne parlait pas et ne le regardait pas.

     

    Pourquoi elle l’ignorait ?

     

    Le repas finit, elle remercia Thranduil et se leva. Ce dernier fit alors signe à son fils pour qu’il la raccompagne à sa chambre. Ce qu’il fit. Ils ne prononcèrent un mot jusqu’à arriver devant la porte. Laimelda avait resongé aux propos de Lindir. Il est vrai. Il l’avait provoqué en premier à cette époque, elle aurait du se contenir. Elle se contenait toujours. Pourquoi pas cette fois ? Surtout ainsi

     

    Il lui souhaita sèchement une bonne nuit et pivota, heurtant son épaule en s’éloignant.

     

    Pourquoi elle voulait présenter ses excuses déjà ? Elle soupira intérieurement.

     

    Laimelda : « Legolas »

     

    Il s’arrêta.

     

    Laimelda : « Un instant s’il vous plait »

     

    Hésitant quelques secondes, il resongea aux propos de son père et revient vers elle.

     

    Laimelda : « Je suis désolé que le protocole vous oblige à me tenir compagnie »

    Legolas : « Que savez-vous vraiment du protocole ? »

     

    Elle se raidit et respira profondément.

     

    Laimelda : « Je comprends votre rancœur et je tenais juste à vous dire que pour cette après-midi là »

    Legolas : « Ce que vous m’avez forcé à faire était des plus… désagréable »

    Laimelda : « Minute, je ne vous ai jamais forcé ! C’est vous qui avez commencé »

     

    Elle ne le quitta pas des yeux alors qu’il s’approchait d’elle.

     

    Legolas : « Comment pouvez-vous me ?! »

    Laimelda, le coupant : « Qu’importe. Je voulais vous proposer qu’on fasse comme si de rien n’était et qu’on reparte sur de meilleure base »

    Legolas : « Oublier ? »

    Laimelda : « En quelque sorte »

    Legolas : « Cela est trop simple. Comment pourrais-je oublier cette après-midi qui fut la pire de mon existence ? »

     

    La pire ? Elle serra les poings pour se contenir alors qu’il se redressa, visiblement satisfait de ses paroles.

     

    Legolas : « Mais soit. Pour le protocole, je peux essayer »

     

    Ne tenant plus, elle pivota et entra rapidement dans la chambre. Elle s’appuya contre le bois et lentement sa colère se transforma en peine. Ses lèvres se mirent à trembler et elle serra les dents.

     

    Pourquoi se sentait-elle mal face à ces mots ? N’avait-il pas raison ? Du moins, il avait exprimé son point de vue. Mais pour elle, ce n’avait été un moment désagréable. Bien au contraire. Il avait su lui faire oublier bien des peines dans cette étreinte. Une étreinte gênante et indécente. Mais elle mentirait à dire qu’elle avait détesté. Elle alla s’assoir sur le bord de son lit et soupira doucement. L’image de Tauriel débarquant avec son immense sourire, Legolas qui semblait plus détendu. Si en effet tous deux s’aimaient, elle pouvait facilement comprendre qu’il n’ai apprécié… Alors pourquoi à ce moment, il l’avait embrassé ? Pourquoi a aucun moment il n’avait émis un doute ?

     

    Elle se secoua la tête et se prépara pour se reposer, ou du moins essayer.

     

    Legolas se passa la main dans la nuque. Se demandant soudainement si ces propos n’avaient pas été un peu rudes. La pire de son existence… N’avait-il pas sa part de responsabilité dans ce qui c’était passé ?

     

    Gimli : « Bah alors gueule d’ange ? On cogite ? »

     

    Il revient à lui et sourit à son ami.

     

    Legolas : « Non, c’est bon. »

     

    Il avait dit ce qu’il avait eu à dire, sujet clos.

     

    Legolas : « Allé bonne nuit »

    Gimli : « Toi aussi »

     

    Chacun retrouva ses appartements pour une nuit des plus calmes.


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  • Au petit matin, Laimelda alla vers les écuries. Retrouvant sa monture qu’elle câlina un peu jusqu’à ce que des présences se fassent ressentir. Sortant du box, elle posa son attention sur ces trois gardes qui la saluèrent.

     

    Laimelda : « Où rangez-vous le matériel ? »

     

    Ohtar s’approcha alors et jeta un bref coup d’œil à la monture. 

     

    Ohtar : « Aebor peut vous la préparer. »

    Laimelda : « Merci mais j’aime le faire »

    Ohtar : « Bien, je vous montre »

     

    Il fit signe aux deux autres et l’accompagna jusqu’à la sellerie pour lui montrer où étaient rangé le nécessaire.

     

    Ohtar : « Vous comptez aller vous promener ? »

    Laimelda : « Oui, un peu »

    Ohtar : « Seule ? »

    Laimelda : « Cela pose un problème ? »

    Ohtar : « Je… Non, je suis désolé de ma curiosité »

     

    Elle sourit et l’excusa avant d’attraper selle et bride. Elle revient vers le box et posa le tout sur la porte, Ohtar revient vers elle.

     

    Ohtar : « Je dois entrainer Lenka. Peut-être pourrais-je vous accompagner ? Sauf si vous préféré ne pas être accompagner »

    Laimelda. « Et bien d’accord. Vous me montrerez les alentours »

     

    Il acquiesça et parti préparer rapidement sa monture pour aller avec elle.

     

    En début d’après-midi, Gimli alla retrouver Legolas qui était dans la bibliothèque. Ce dernier l’observa regarder autour.

     

    Gimli : « T’as pas vu Laimelda ? »

    Legolas : « Non, pourquoi ? »

    Gimli : « Bah, je la cherche… Pourquoi c’est aussi grand ici ? »

    Legolas : « Elle n’est pas dans ses appartements ? »

    Gimli : « Non, ni en cuisine, ni ici, visiblement. Je vais aller voir à l’écurie »

    Legolas : « Je dois y aller aussi »

     

    Gimli tiqua sur ce fait. Il était en pleine lecture et se souvenait soudainement qu’il devait aller à l’écurie ? Et cela se lu sur son visage. Legolas soupira lourdement.

     

    Legolas : « Bon, d’accord, mon père m’a demandé de m’occuper d’elle pendant son séjour. Il me fera des remontrances si il lui est arrivé quelque chose »

    Gimli : « Ah bah là c’est plus logique »

     

    Ils y allèrent et virent le box de sa monture vide. S’apprêtant à sortir pour questionner les gardes, ils virent les deux cavaliers arriver, visiblement de bonne humeur ! Legolas soupira longuement.

     

    Legolas : « Tu vois, il n’y avait pas lieux de s’inquiéter »

     

    Il sorti de l’écurie et retourna vers le palais les poings serrés. Ohtar et Laimelda descendirent de leurs montures. Gimli venant à leur niveau.

     

    Gimli : « On a fait une petite promenade ? »

    Laimelda : « Oui, ça fait du bien »

    Gimli : « Je vous cherchais »

    Laimelda : « Vraiment ? Il y a un souci ? »

    Gimli : « Aucun ! Je voulais juste qu’on échange »

    Laimelda : « Volontiers. Je desselle ma monture et je suis à vous »

    Ohtar : « Je vais m’en occuper »

    Laimelda : « Bon… Merci Ohtar »

     

    Elle lui sourit et il baissa légèrement la tête non s’en un sourire en retour. Gimli et elle allèrent vers le palais.

     

    Laimelda : « Il est sympa »

    Gimli : « Ohtar ? Très »

     

    Ils allèrent se poser sur un balcon et prirent un thé ensemble en parlant de la terre du milieu, de leur vie.

     

    Gimli : « Alors vous ne les avez pas beaucoup connu ? »

    Laimelda : « J’ai très peu de souvenir. Mon père a été réincarné, mais lors d’une guerre au sud, il »

     

    Pourquoi ce souvenir était difficile soudainement ? Elle senti le regard inquiet de nain et lui sourit doucement.

     

    Laimelda : « Enfin, c’était là son destin sûrement »

    Gimli : « Sûrement »

    Laimelda : « Et Erebor après cela ? »

     

    Il lui parla alors du dragon, de son père et son groupe, de la quête. Puis de l’anneau. Jusqu’à ce qu’une présence se fasse ressentir. Ils tournèrent leur attention vers Legolas qui leur annonçait que le repas allait être servit.

     

    Gimli : « Ahah, pardon, la nuit tombe déjà »

     

    Ils se levèrent et suivirent Legolas

     

    Laimelda : « Vous aimez conter »

    Gimli : « Assez oui »

    Laimelda : « Vous êtes plutôt doué »

     

    Gimli sourit et ils finirent par arriver dans la pièce. Après le repas à échanger tranquillement, Tauriel se montra et Legolas s’excusa et quitta la pièce, laissant son père soupirer intérieurement. Gimli les laissa pour aller se reposer et ils marchèrent tous deux le longs des couloirs.

     

    Laimelda : « Ils semblent proches tout deux »

    Thranduil : « Ils le sont. Mais c’est par moment agaçant. Je suis désolé de vous demander cela, mais mon fils c’est-il bien comporté ? »

    Laimelda : « Pardon ? »

    Thranduil : « A votre arrivé, une certaine tension était palpable, cela semble s’être un peu améliorer »

    Laimelda : « Oh. Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un léger différent qui date de notre dernière rencontre. Je pense que cela est réglé »

    Thranduil : « Bien, vous me rassurez. Je pense parfois que je l’ai un peu trop protégé et gâté »

    Laimelda : « Je ne pense pas que vous ayez des inquiétudes à avoir. Votre fils est quelqu’un, bien qu’un peu têtu, de franc, courageux et loyal »

    Thranduil : « Entendre de tel compliment de votre pars à son égard me touche »

    Laimelda : « Je ne vous les dirais si je ne les pensais »

    Thranduil : « Je sais. C’est pour cela que ça me touche »

     

    Il s’arrêta devant sa porte.

     

    Laimelda : « Il me semble que vous avez à votre service une certaine Finra ? »

    Thranduil : « C’est exacte. Elle travail souvent en cuisine avec Teel et Orleth »

    Laimelda : « Comment est-elle ? »

    Thranduil : « C’est une elfine assez discrète et sensible. Mais elle est courageuse. Elle cherche sans cesse à progresser »

    Laimelda : « Elle semble être une belle personne »

    Thranduil : « Lindir a d’ailleurs poser ses yeux sur elle, est-ce pour cela votre question ? »

    Laimelda : « Oui, lors de mon passage chez Elrond il me l’a mentionné »

    Thranduil : « Alors je vous verrais à l’union »

    Laimelda : « Je ferais tout pour voir ça »

     

    Ils se sourirent, amusé.

     

    Laimelda : « Je vous remercie encore pour cette journée et vous souhaite une bonne nuit »

    Thranduil : « Bonne nuit à vous »

     

    Il attendit qu’elle rentre et referme la porte pour s’éloigner. Il croisa alors son fils.

     

    Thranduil : « Que voulais Tauriel ? »

    Legolas : « Il y avait un petit soucis à la forge. Rien de grave »

    Thranduil : « As-tu passé un peu de temps avec Laimelda comme je te l’ai demandé ? »

    Legolas : « Je n’ai eu le temps. Elle a préféré se promener à cheval ce matin et Gimli à passé l’après-midi à lui conter des aventures »

    Thranduil : « Je pense que j’aurais finit ma réponse demain soir »

    Legolas : « Bien »

     

    Il hocha de la tête et parti vers sa chambre. Legolas l’observa s’éloigner et posa un regard vers la porte de l’elfine un peu plus loin avant de rejoindre sa chambre à son tour. C’est au petit matin, la croisant dans la bibliothèque, livre à la main qu’il réalisa que c’était sa dernière journée là. Il n’aurait plus à supporter sa présence après cela.

     

    Le voyant entrer dans la pièce, elle referma le livre et l’observa.

     

    Legolas : « Je dois aller voir les cultures au Nord. Cela vous tenterait-il de m’accompagner ? »

    Laimelda : « Je ne voudrais vous imposer ma présence »

     

    Il soupira, agacé. Lui qui faisait un effort voilà qu’elle refusait aussi sèchement ?! Mais il ne fit le lien avec le protocole qu’elle suivait simplement.

     

    Legolas : « J’ai déjà demandé à ce qu’on prépare votre monture »

    Laimelda : « Bien, je vous accompagne »

     

    Elle reposa le livre.

     

    Legolas : « Vous pourriez y mettre plus d’enthousiasme »

    Laimelda : « Apprenez que j’ai de la retenue »

    Legolas : « Vraiment ? Depuis quand ? »

     

    Ils partirent vers l’écurie où leurs montures les attendaient. Ils les prirent et marchèrent en silence vers les cultures. Legolas quitta sa monture pour aller échanger avec le responsable. Echangeant en marchant tranquillement, il finit par se déconcentrer de ce qu’il lui disait pour poser son regard sur l’elfine. Elle marchait à côté des blés, les effleurant, la brise venant faire onduler ses cheveux.

     

    Elle osait s’amuser à le troubler ici ?! 

     

    Il remercia l’elfe et parti vers elle. Il lui saisit le bras et la tira sèchement vers les chevaux.

     

    Legolas : « Nous rentrons »

     

    Il monta sur sa monture avant de se remettre en route. Elle fit de même et vient à son niveau.

     

    Laimelda : « Que se passe-t-il ? »

    Legolas : « Vous vous moquez de moi ?! »

    Laimelda : « Non »

     

    Alors qu’il était au beau milieu du bois, il s’arrêta et mit pied à terre. Elle fit de même.

     

    Legolas : « Comment osez-vous ?! »

    Laimelda : « Je ne comprends pas »

    Legolas : « Vous ne comprenez pas ?! Toute à l’heure ! C’était quoi ? »

     

    Elle essaya de réfléchir à ce qu’elle avait bien pu faire pour qu’il soit ainsi énervé. Il la poussa contre un arbre et plaqua son poing contre l’écorce avant de rapprocher son visage du sien.

     

    Legolas : « Vous voulez vraiment jouer à cela ? »

     

    Il n’attendit sa réponse, kidnappant ses lèvres, l’embrassant avec rage. Elle se perdit à ce contact qui affola son cœur mais sa brusquerie la ramena à elle et elle posa ses mains sur ses côtes pour le repousser.

     

    Laimelda : « Arrêtez »

    Legolas : « Pourquoi ? C’est bien ce que vous vouliez non ? »

    Laimelda : « Je ne vous ai rien demandé »

    Legolas : « Non, mais c’était tout comme ! Comment pouvez-vous être ainsi ?! »

    Laimelda : « Et vous ?! Comment pouvez-vous vous comporter ainsi ? »

    Legolas : « C’est bien ce que vous vouliez non ? D’abord à me reparler de ce moment puis tenter de me dire que vous voulez repartir sur des bonnes bases ! Et puis pour quoi ? Me fuir et maintenant me provoquer de nouveau ?! »

    Laimelda : « Je ne vous ai demandé cela que pour arrêter ces tensions »

    Legolas : « Et les attiser de plus belle. Vous croyez vraiment que je n’ai pas vu que ça ne vous ai plus que je vous dise que j’ai détesté ce moment ? Oui je l’ai vu ! Et j’ai commencé bêtement à croire que j’avais peut-être été trop violent dans mes propos. »

     

    Il s’approcha de nouveau, s’appuyant contre elle.

     

    Legolas : « Alors c’est quoi qui vous plait ? Hum ? »

     

    Il lui vola un baisé

     

    Legolas : « Que je vous embrasse ? »

     

    Puis il parti dans son cou et la mordilla.

     

    Legolas : « Que je vienne ici ? »

     

    Mais progressivement ses gestes devinrent moins brusque et la fièvre le gagna, allant jusqu’à frissonner quand il senti ses mains glisser vers son dos.

     

    Elle était tant troublée, à la fois agacé par son comportement. Perdu par ses propos en ne comprenant pas ce qu’elle avait fait pour l’énerver. Et enivré par ses baisés, ses gestes qui se faisaient plus voluptueux. Elle senti sa main glisser vers sa hanche et elle le fit pivoter, le plaquant contre l’arbre, glissant ses mains le long de son torse.

     

    Laimelda : « Et vous ? »

     

    Elle vient effleurer ses lèvres et longea ses mâchoires pour venir lui susurrer.

     

    Laimelda : « Est-ce plutôt ici ? »

     

    Elle appuya légèrement sous ses pectoraux avant de continuer à descendre.

     

    Laimelda : « Où plutôt par là ? »

     

    Elle appuya sous son nombril et il serra ses doigts sur ses hanches. Les faisant pivoter de nouveau. Leurs embrassades se fis plus langoureuses, plus fiévreuse. Mais elle ne put oublier sa rudesse du début et ne comprenait toujours pas son énervement. Elle posa ses mains sur ses côtes et le repoussa.

     

    Ce rejet supplémentaire le ramena à lui. Il la lâcha et alla vers sa monture.

     

    Laimelda : « Attendez, vous osez m’embrasser, me bloquer et vous voulez partir sans m’expliquer ?! »

    Legolas : « Vous expliquez ? A quoi bon ? »

     

    Elle s’approcha de lui mais il monta sur le dos de sa monture.

     

    Laimelda : « Une vengeance c’est cela ? Vous vouliez vous venger de cette fois ? »

    Legolas : « En parti. Mais je comprends que rien ne pourra l’effacer »

     

    Il talonna sa monture pour l’élancer et elle abaissa les yeux en attrapant lacement les rênes de la sienne. Elle se mit à marcher tranquillement à ses côtes pour regagner le palais.

     

    Avait-elle si mal agit ? Elle ne comprenait ce qu’elle avait fait de mal, elle s’en voulait de l’avoir énervé et plus encore d’avoir frissonné à ses lèvres, d’avoir manqué de s’affaiblir et d’avoir faillit craquer.

     

    Elle arrivait au palais et aperçu la capitaine au loin.

     

    Cette fois là, elle c’était emportée. Il était si proche, son cœur avait battu si vite et ses lèvres… Sa présence. Non. Lui aussi avait prit plaisir. Mais peut-être que le regret le rongeait ? Que son amour pour cette elfine était arrivé après et qu’il s’en voulait d’avoir eu cet écart ?

     

    Elle se passa la main dans la nuque avant de voir un début de silhouette dans son champ de vision. Elle releva légèrement les yeux.

     

    Gimli : « On préfère marcher ? »

    Laimelda : « Oui, j’avais besoin de réfléchir »

    Gimli : « Vous vous êtes encore fâché tout deux ? »

    Laimelda : « Je crois… Qu’il y a des choses qui m’échappent »

    Gimli : « Il avait une salle tête en arrivant plus tôt. Je ne sais pas ce qu’il a fait. Mais essayez de ne pas trop lui en vouloir. Quand il ne comprends pas, ou quand il ne maitrise pas, il a tendance à s’emporter »

     

    Elle lui esquissa un sourire pour le rassurer avant de rejoindre l’écurie.

     

    Laimelda : « Prendre le thé ensemble vous plairez ? »

    Gimli : « Je ne suis pas contre »

     

    L’animal au repos, ils allèrent tous deux pour se remettre sur ce balcon et échanger durant le reste de l’après-midi jusqu’à ce qu’Ohtar vienne les interrompre. Thranduil la faisait appeler. Elle le suivit sagement jusqu’au bureau où Thranduil était en train de sceller le courrier.

     

    Thranduil : « Je pense avoir répondu avec justesse »

    Laimelda : « Je suis sûr qu’il n’y aura de problème »

     

    Il s’apprêta à lui tendre le papier mais il finit par se lever et faire le tour pour venir vers elle.

     

    Thranduil : « Je connais ce regard Laimelda »

     

    Elle inspira et le fixa.

     

    Thranduil : « Non, ne vous cachez pas. Que se passe-t-il ? »

    Laimelda : « Je ne comprends ce à quoi vous faite allusion »

    Thranduil : « Pas à moi »

     

    Elle ne quitta pas son regard.

     

    Thranduil : « Vous étiez avec Legolas plus tôt. Quelque chose c’est-il passé ? »

     

    Mais puisqu’elle ne répondit, il soupira doucement et attrapa le papier.

     

    Thranduil : « J’espère que ce n’est rien de grave »

    Laimelda : « Il n’y a pas de raison pour que cela le soit »

     

    Il lui donna l’enveloppe qu’elle prit.


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  • Laimelda : « Je vous remercie pour votre accueil »

    Thranduil : « Vous ne restez pour la nuit ? »

    Laimelda : « Je crois qu’il est assez impatient d’avoir de vos nouvelles »

    Thranduil : « Alors il me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne route »

     

    Elle le salua et quitta la pièce. Longeant le couloir elle finit par croiser Legolas et Gimli. Le premier aperçu le papier dans sa main.

     

    Legolas : « Bien, je vois que vous avez votre réponse »

    Laimelda : « Ma présence ne vous importunera plus »

     

    Elle saluât brièvement Gimli et parti. Legolas la suivit du regard avant que son ami ne se racle la gorge.

     

    Legolas : « Quoi ? »

    Gimli : « Rien »

    Legolas : « Quand tu fais cette tête, ce n’est jamais « rien » »

    Gimli : « Disons que pour ce coup, tu me déçois »

    Legolas : « Pourquoi ? Parce qu’elle t’a montré que son côté sympathique ? »

    Gimli : « Parce que je pense que tu n’as même pas essayé d’apprendre à la connaitre »

    Legolas : « Et elle ? Quand elle m’a provoqué ?! C’est qu’une vipère »

    Gimli : « Vipère ? Tu ne penses pas que t’exagères ? Juste pour quelques taquineries ? »

    Legolas : « C’est bien plus que cela »

    Gimli : « Alors expliques moi »

    Legolas : « Non ! Mais crois moi, tu devrais t’en méfier. »

     

    Alors qu’il se préparait pour le dîner à supporter sa présence, il comprit en ne la voyant venir qu’elle n’avait attendu le lendemain pour partir. Mais ce léger trouble le quitta bien vite, retrouvant une certaine quiétude les jours qui suivirent.

     

    Jusqu’à ce soir là.

     

    Thranduil : « Il semblerait finalement que son absence cause un certain vide »

     

    Legolas releva son regard vers son père et même si il se doutait de qui il parlait, il ne put s’empêcher de poser la question.

     

    Legolas : « Qui donc ? »

    Thranduil : « Laimelda »

    Legolas : « Je trouve au contraire les lieux plus sereins »

    Thranduil : « Je voulais d’ailleurs te demander. Que c’est-il passé cette journée où vous deviez aller aux cultures ? »

     

    Legolas se crispa.

     

    Legolas : « Que voulez-vous qu’il se soit passé ? »

    Thranduil : « Tu m’as paru passablement énervé et elle-même m’a semblé troublé »

     

    Troublé ? Alors peut-être que finalement il avait réussit à lui faire payer ce qu’elle lui avait fait.

     

    Legolas : « Nous nous sommes expliqué sur… Une vieille histoire »

    Thranduil : « J’espère que tu n’as pas été incorrecte »

    Legolas : « Pourquoi cela ? »

    Thranduil : « Elle est gentille, mais elle reste une descendante d’Ingwë. Je ne voudrais qu’il y est une méprise entre nos deux clans »

    Legolas : « Il n’y en aura pas. Nous nous sommes juste expliqués. Entre personnes responsable »

    Thranduil : « Bien. Je suis rassuré dans ce cas »

     

    Il attrapa sa coupe et en bus doucement.

     

    Malheureusement les jours et semaines qui suivirent ne l’apaisèrent guère plus. S’entrainant plus souvent contre Ohtar ou Aebor pour se défouler, s’isolant un peu plus souvent pour méditer et se détendre.

     

    Il arriva dans la bibliothèque et vit Gimli plongé dans une lecture. Il ne put s’empêcher, juste un bref instant, de la revoir là, assise à lire.

     

    Gimli : « Pourquoi tu me fixe comme ça ? Ca te surprend à ce point de me voir lire ? »

     

    Revenant à lui, il lui sourit, amusé et reposa le livre que lui-même tenait en main.

     

    Legolas : « Non, je songeais juste. Que lis-tu ? »

    Gimli : « Une explication de la guerre du sud »

    Legolas : « Vraiment ? Et cela te passionne à ce point ? »

    Gimli : « Non, pas vraiment. C’est intéressant mais un peu long, surtout que je connais déjà la fin »

     

    Legolas sourit à sa remarque et vient s’assoir à côté de lui. Gimli referma alors le livre et le lui donna.

     

    Gimli : « C’est d’ailleurs après ça que tu l’as revu ? »

    Legolas, grognant : « Tu es obligé de me reparler d’elle ? »

    Gimli : « C’est juste que ça m’a fait pensé à elle »

    Legolas : « Une guerre t’as fait pensé à elle ? C’est pas totalement illogique »

    Gimli : « Rah, non ! Mais tu savais qu’elle perdu son père là ? »

     

    L’idée de perdre un être proche amusa un peu moins l’elfe qui tourna son regard vers lui qui comprit qu’il l’ignorait.

     

    Gimli : « Elle m’a raconté qu’elle les avait perdu très jeune. Que son père c’est fait réincarné peu avant cette guère et qu’il y est mort. De nouveau »

     

    Il reposa le regard sur le sol resongeant à cette journée.

     

    Les festivités battaient leurs pleins. La victoire était leur. Il avait accompagné quelques elfes pour rapporter des matières premières pour la cuisine. C’est trempé qu’il était allé dans l’écurie déserte. A peine avait-il laissé sa monture et quitté le box qu’il l’avait vu là. Elle aussi surprise de sa présence. Son regard lui avait paru brillant mais l’idée qu’elle ait profité de la soirée fut la seule raison qu’il vit. Rapidement effacé par cette même tension lors de leur première rencontre qui c’était finit en un combat match nul. Il est passé à côté d’elle, heurtant son épaule. Elle avait saisit son bras pour le faire pivoter et l’envoyer contre une paroi en bois. Voilà comment cela avait commencé avant qu’il ne se retrouve à la bloquer contre un mur, à lui tenir les mains. A entrelacer leurs doigts. A l’embrasser. Oui, c’est lui qui avait commencé. Lui et lui seul. Il pouvait presque encore ressentir le plaisir qui l’avait submergé quand il n’avait fait plus qu’un avec elle. Et quand à la fin, elle avait cherché à se blottir contre lui. Mais du bruit c’était fait entendre, ils avaient prit peur et s’étaient rhabiller en vitesse. Et le lendemain, ils s’étaient ignorés.

     

    Gimli : « Oh ? Legolas ? »

     

    Il revient rapidement à lui.

     

    Legolas : « Pardon, tu disais ? »

    Gimli : « Ca va pas ? »

    Legolas : « Si »

     

    Mais il finit par enfouir son visage dans ses mains.

     

    Legolas : « Non »

    Gimli : « Qu’est ce qu’il se passe ? »

    Legolas : « Je crois que j’ai fais une connerie »

    Gimli : « Une connerie ? De quel genre ? »

    Legolas : « Genre énorme »

    Gimli : « Pour que tu sois dans cet état depuis tout ce temps, je m’en doute »

     

    Il soupira doucement et lui expliqua. Combien elle l’agaçait et puis ce moment.

     

    Gimli : « Et bah dis donc. On essaye de me vendre la pureté des elfes »

    Legolas : « Gimli… »

    Gimli : « Ca va, je rigole. Je suppose que ce n’est pas tellement ça qui te mets dans cet état »

    Legolas : « Je me dis juste que peut-être à ce moment là… Elle avait besoin d’un peu de réconfort »

    Gimli : « Tu lui en as apporté d’une façon »

    Legolas : « Gimli ! »

    Gimli, pouffant : « Bah quoi ? »

    Legolas : « Quand on c’est recroisé le lendemain, elle m’a totalement ignoré, méprisé »

    Gimli : « Je suppose que t’as pas fait mieux »

    Legolas : « Elle… Elle m’énerve tellement ! Tu ne peux pas imaginer. Alors oui, je n’allais pas lui adresser un sourire. Mais combien même elle est désagréable, j’aurais peut-être du m’inquiéter  »

     

    Il se leva, soupirant lourdement et alla vers l’ouverture.

     

    Legolas : « Franchement, j’avais réussit à oublier tout cela. Et il suffit qu’elle se remontre pour que tout ressurgisse et ne veuille plus me quitter. »

    Gimli : « Peut-être ta conscience qui te joue un coup ? »

    Legolas : « Comment ça ? »

    Gimli : « T’as pas eu des mots un peu… Rude la dernière fois ? »

    Legolas : « Si »

    Gimli : « Dans deux mois c’est l’union de Lindir, elle y sera sûrement. Ca sera l’occasion pour t’excuser »

     

    Il abaissa les yeux et soupira doucement.

     

    Legolas : « Oui, tu as raison »

     

    Etait-ce le fait d’avoir parlé, ou d’y voir un peu plus claire, Legolas se sentit déjà mieux et les deux mois passèrent avec plus de légèreté.

     

    Finra était parti avec Tauriel la veille du départ de Legolas avec Thranduil et Gimli chez Elrond pour la cérémonie. Thranduil observa son fils avec une légère inquiétude. Il le connaissait suffisamment pour comprendre qu’il y avait quelque chose avec Laimelda, quelque chose d’assez fort pour le troubler et qu’il refuse de lui en parler. Et l’idée qu’il puisse la revoir le crispait. De crainte qu’il se méprenne ou soit maladroit et ne se retrouve dans ce même état qu’après de le départ de l’elfine.

     

    Ils arrivèrent au matin de la cérémonie et furent accueillit par un Elrond souriant qui les accompagna jusqu’au salon où ils purent retrouver ses deux fils, Celeborn et Gandalf. Une petite sélection de VIP.

     

    Gimli : « Comment va-t-il ? »

    Elrond : « Stressé, mais il va bien. Riel est à ces côtés et s’occupe de lui et Tauriel s’occupe de Finra »

    Thranduil : « Laimelda ? »

    Elrond : « Elle n’est pas encore arrivé

    Gandalf : « Elle viendra »

    Elladan : « On n’en doute pas »

     

    Thranduil jeta un regard vers son fils qui tourna son attention vers lui avant de se pincer les lèvres. Se pourrait-il qu’il sache quelque chose ? Pourquoi lui adressait-il un regard si lourd ?

     

    Prenant le thé, les heures commencèrent à passer et ils partirent pour cette grande pièce ouverte sur le jardin et joliment décoré. Les quelques invités déjà présents prirent place et le petit groupe d’hauts elfes allèrent dans les premiers rangs pendant qu’Elrond parti chercher le principal protagoniste de la soirée.

     

    Celeborn : « Gandalf. J’espère que vous avez révisé. Au cas où »

     

    Le concerné se racla la gorge. Elrond arriva et mena Lindir jusqu’au devant du pupitre blanc. L’absence de l’elfine sembla toucher Lindir qui regarda autour de lui. Elrond posa sa main sur son épaule et jeta un coup d’œil à Gandalf. Ce dernier s’apprêta à s’approcher quand une elfine dans une tenue un peu plus officielle, blanche et rouge apparu par la porte sur le côté et vient se planter devant le pupitre.

     

    Un soulagement se fit sentir au premier rang. Celeborn jetant un regard « vous l’avez échappé belle » à Gandalf. Thranduil lui jeta un coup d’œil à son fils dont le regard venait de s’illuminer en se posant sur l’elfine.

     

    Laimelda se sentait tendu. Elle était peu habitué à cet exercice et n’avait put que peu se préparer. Elle posa un regard vers Lindir qui lui sourit puis observa Elrond qui vient se mettre sur le côté. La cérémonie put commencer.

     

    Finra débarqua avec Tauriel et cette dernière se mit aussi sur le côté, suivant ce que faisait Elrond pour faire de même. Laimelda récitait les différents textes jusqu’à leur échange. L’assemblé applaudit puis ils commencèrent à se diriger vers le grand salon où était installé le buffet.

     

    Elle rabaissa les yeux sur ce petit mot qu’elle avait voulu lui donner. Mais à le voir aussi rayonnant, elle ne pouvait le lui donner. Alors elle le replia et le rangea.

     

    Elrond : « Ce fut une très belle cérémonie, merci Laimelda »

    Laimelda : « C’est moi qui vous remercie »

    Elrond : « Allons les rejoindre »

     

    Legolas fit signe à son père qu’il le rejoignait après et il vient vers eux deux.

     

    Legolas : « Puis-je vous parler un instant ? »

     

    Elrond s’en alla retrouver ses collègues pour les laisser tous deux. Elle fit le tour du pupitre par le côté opposé de Legolas.

     

    Legolas : « Je tenais à m’excuser »

    Laimelda : « Vous excuser ? »

    Legolas : « Je me suis énervé hâtivement et pour des raisons qui ne le justifiaient pas. J’ai non seulement eu un comportement déplacé mais j’ai aussi eu des propos qui ont dépassé ma pensé. »

     

    Elle détourna le regard un instant, se demandant si il s’excusait avec sincérité parce qu’il avait eu peur de la blesser, ou pour alléger sa conscience ?

     

    Legolas : « Vous ne répondez pas ? »

    Laimelda : « Je ne m’attendais pas à ce que vous me disiez cela »

    Legolas : « Vous avez fait un pas vers moi en voulant repartir sur de bonne base et je n’ai su le voir correctement à ce moment. »

     

    Ressentant une présence, elle tourna son attention vers Tauriel qui apparu au bout de la pièce.

     

    Laimelda : « Nous devrions rejoindre les autres »

     

    Elle se mit en marche et passa à côté de Tauriel qui la salua brièvement. Cette dernière vient ensuite vers Legolas, souriant.

     

    Tauriel : « Il y a-t-il un problème ? »

    Legolas : « Aucun »

     

    Il ne put s’empêcher de sourire, se sentant définitivement mieux et retrouva les autres dans le salon. Un peu de musique, de la bonne humeur et des sourires sur tous les visages. Récupérant une coupe, il vient trinquer avec son père.

     

    Legolas : « Où se trouve Lindir ? Il me faut le féliciter »

    Thranduil : « Je crois qu’il salut Laimelda »

    Legolas : « Comment ça ? Ne reste-t-elle pas ? »

    Gandalf : « Elle ne pouvait venir bien longtemps »

    Elladan : « Nous n’avons eut le temps de la saluer »

    Elrond : « Et voici le héro de la journée »

     

    Legolas se tourna et l’aperçu revenir alors il parti vers lui pour le féliciter, finissant en apposant sa main sur son épaule.

     

    Legolas : « Quel est donc cet air songeur sur votre visage en une si belle soirée ? »

    Lindir : « Je vous pris de m’excuser »

     

    Il le vis abaisser brièvement son regard.

     

    Legolas : « Cela c’est-il mal passé avec Laimelda ? »

    Lindir : « Nullement. Je suis heureux qu’elle est réussit à venir. Mais j’aurais aimé qu’elle reste. Qu’elle aussi puisse profiter de la soirée »

    Legolas : « Ne pouvaient-elle pas ? »

    Lindir : « Non. Mais je suis inquiet »

    Legolas : « A quel propos ? »

    Lindir : « Elle est pour moi comme une sœur et à chaque arrivé ou départ on s’étreint et là, elle a été si froide »

    Legolas : « Peut-être est-elle juste préoccupé ? Profitez de cette soirée sans trop vous inquiétez. La prochaine fois sera différente et je suis sûr qu’elle tient à ce que vous passiez un bon moment »

    Lindir : « Vous avez raison »

     

    Il alla donc retrouver sa douce et Legolas les seigneurs, profitant tous de cette soirée jusqu’à l’aube qui les rappela à leurs devoirs. Les principaux invités partis, Thranduil, Legolas et Gimli se retrouvèrent autour d’une table pour boire sagement une tisane avec Elrond et ces deux fils. Echangeant notamment sur la fête du Printemps qui approchait à grands pas.

     

    Gimli : « Alors les hauts elfes vont se réunir à Valinor ? »

    Elrond : « Oui mais vous y êtes convié »

    Thranduil : « Malheureusement »

    Gimli : « Legolas, je crois que ton cher père est en train de me demander de lui tenir la main pour cette fête »

    Thranduil : « Osez vous comporter avec indécence et je vous ferais regretter d’avoir accepté de venir ici »

     

    Un amusement certain se fit ressentir autour de la table.

     

    Elladan : « Il est vrai, vous serez accompagné Legolas ? »

    Legolas : « Accompagné ? »

    Thranduil : « Il est coutumier que les héritiers ait quelqu’un à leur bras »

    Legolas : « Mais je n’ai de fiancé »

    Elrond : « Ce n’est pas forcément une fiancé, une amie peu être suffisante »

    Legolas : « Je vais y réfléchir alors »

     

    Peu après Thranduil et Elrond étaient tous deux en train d‘échanger sagement dans le bureau du second.

     

    Elrond : « Et je crois qu’Elladan compte faire sa demande lors de cette fête »

    Thranduil : « Vous devez vous sentir heureux pour lui »

    Elrond : « Je le suis. Et pour Legolas ? Avez-vous songé à lui présenter des elfines ? »

     

    L’interlocuteur ne put retenir un long soupire.

     

    Thranduil : « Je ne sais pas bien ce qui lui trotte en tête. J’y ai songé. Lorsque Laimelda est venu me rendre visite je me suis dis que c’était une bonne occasion pour qu’il essaye d’être plus avenant avec une elfine… »

    Elrond : « Et je crains comprendre que cela n’a pas tellement fonctionné »

    Thranduil : « Il la trouve inélégante et agaçante »

    Elrond : « Nous parlons de la même Laimelda ? »

    Thranduil : « Oui, cela m’a laissé coi, je me suis dit qu’il était peut-être pas encore prêt à rencontrer une personne »

    Elrond : « Effectivement. C’est assez déconcertant et même… Etrange venant de sa part. Quand ils se sont revus il m’a semblé certes surprit mais assez… Taquin ? »

    Thranduil : « Il l’était aussi lors de son passage chez nous. Même particulièrement distant. Elle m’a confié qu’ils avaient un léger différent qu’ils avaient réglés mais je sens qu’il y a autre chose »

    Elrond : « Autre chose ? »

    Thranduil : « Le regard qu’il pose sur elle n’est pas un regard de rancune. C’est assez bref mais si brillant »

    Elrond : « Pensez-vous qu’il puisse être attiré par elle sans s’en rendre compte ? »

    Thranduil : « Je le pense, mais avec sa proximité avec Tauriel, peut-être ne réalise-t-il pas encore la différence »

    Elrond : « Ils devraient se rencontrer plus souvent »

    Thranduil : « Elle est assez peu présente »

    Elrond : « Il est vrai. Peut-être lors de la prochaine fête ? »

    Thranduil : « Oui. Si toutefois, elle, elle accepte qu’il se rapproche. S’il a été désagréable, je ne pense pas qu’elle supporte sa présence bien longtemps. »

    Elrond : « Laimelda c’est très bien se contenir »

    Thranduil : « Mais je me sentirais mal de l’obliger »

    Elrond : « Je comprends, si je vois qu’elle est agacé, Elrohir se fera un plaisir d’aller à son secourt »

    Thranduil : « Ils sont bien proche il est vrai »

    Elrond : « Je suspecte Elladan d’avoir eu des sentiments vacillants. Mais il a finit par réaliser qu’elle n’était pour lui »

    Thranduil : « Et pour Elrohir ? »

    Elrond : « Je crois qu’il ne la voit que comme une sœur »

    Thranduil : « Alors vous n’avez songé à ce qu’ils soient plus »

    Elrond : « Je vous laisse la voie libre, elle semble à votre gout comme bru »

    Thranduil : « Pour qui ne le serait-elle pas ? »

    Elrond : « Il est vrai »

     

    Ils rirent doucement puis reprirent une discussion plus sérieuse.


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  • Thranduil : « Tauriel ? »

    Legolas : « Ca pause problème ? »

    Thranduil : « Me dit pas que tu doutes encore sur »

    Legolas : « Non, non, j’ai prit conscience que ce n’était que de l’amitié. Mais lors de la réunion avec Elrond vous aviez l’air d’accord sur le fait que c’est important de ne pas s’y présenter seul »

     

    Thranduil avait soupiré et c’était pincé le nez.

     

    Thranduil : « Tu n’as pas quelqu’un d’autre en tête plutôt ? »

     

    L’entendant hésiter, il ouvrit un œil et observa ce trouble passer brièvement avant qu’il ne se secoue la tête.

     

    Legolas : « Non »

    Thranduil : « Alors je préfère que tu y ailles seul. »

    Legolas : « D’accord… »

     

    Thranduil l’avait observé quitter la pièce non sans un nouveau soupire. Mais au moins, il avait évité qu’il ne vienne avec Tauriel.

     

    Arrivant à Valinor, l’ambiance faisait ressentir le début des festivités. Les quelques soldats avec qui ils étaient venu allèrent à l’arrière du palais pour apporter les contributions du royaume alors que père, fils et ami de ce dernier allèrent retrouver les autres invités.

     

    Galadriel se montra tôt à eux, souriante et chaleureuse.

     

    Galadriel : « Cela me fait plaisir de vous voir »

    Legolas : « Il en est de même pour nous Dame Galadriel »

     

    Elle les guida vers le salon où ils purent apercevoir les autres seigneurs, mais avant de pouvoir faire un pas de plus, une elfine, élégamment habillé vient vers eux pour les saluer. Legolas ne put s’empêcher de se crisper et répondre à cette politesse.

     

    Galadriel : « Cher Griel, vous êtes là. Je ne pense pas avoir besoin de vous présenter »

    Legolas : « Non, c’est bon »

     

    Thranduil posa un regard vers son fils qui l’observa à son tour.

     

    Griel : « Je suis Griel, roi Thranduil, cousine de Dame Galadriel »

     

    Il pencha légèrement la tête pour la saluer à son tour.

     

    Galadriel : « Je vous laisse faire plus ample connaissance »

     

    Elle essaya de lancer un regard lourd de sens à Thranduil et celui-ci accepta de les laisser pour aller voir Celeborn, Elrond et les autres. Legolas commença à maudirent son père qui du le ressentir puisqu’il lui lança un regard des plus taquin.

     

    Gimli : « J’ai à parler à Elrond, vous m’excuserez »

     

    Mais que son ami le lâche. Là, il se sentit très mal à l’aise.

     

    Griel : « Vous avez fait bonne route ? »

    Legolas : « Bien. Je vous remercie »

    Griel : « Il est vrai que les chemins d’Aman sont bien plus sereins qu’en terre du milieu. Je peux même me balader seule »

    Legolas : « Bien, bien »

    Griel : « Vous aimez aussi vous balader ? »

    Legolas : « Beaucoup »

    Griel : « Alors cela vous plairez surement que l’on aille se promener tout deux ? »

    Legolas : « Peut-être »

     

    Il ne savait comment répondre sans la froisser ni risquer d’être totalement non-protocolaire. Elle était tout de même la cousine de Galadriel, il ne pouvait pas être trop direct avec elle.

     

    Elrond : « Legolas semble avoir trouvé de la compagnie ? »

    Gimli : « Je dirais plutôt que c’est la compagnie qui a trouvé Legolas »

     

    Le nain ne put s’empêcher de pouffer, quelque peu fier de sa remarque.

     

    Elrond : « Oh, Griel, vous m’en avez fait mention il est vrai. »

    Thranduil : « Elle est assez peu délicate »

    Gimli : « C’est peu dire, quand on l’a croisé avec Legolas la première fois, elle lui a carrément effleuré la main. Mais pas le petit touché accidentel »

    Thranduil : « Vraiment peu éduqué… »

    Gimli : « Vous auriez vu ça tête ! On aurait dit que de la bave d’orque venait de toucher»

     

    Il ne put s’empêcher de rire en revoyant la scène. Amusant Elrond et Celeborn, un peu moins Thranduil qui n’aimait pas tellement savoir son fils en si mauvaise compagnie.

     

    Griel : « Votre ami a un rire très… Présent. Je suis bien curieuse de savoir ce qui peut l’enjouer autant »

    Legolas : « Oh, il lui en faut peu »

     

    Mais il avait bien une petite idée ce qu’il avait raconté en l’ayant vu se caresser la main. Il avait conté leur rencontre avec cette elfine.

     

    Legolas : « Je vais aller voir ce qu’il fait. Je ne voudrais pas qu’il assomme mon père, si non, ce dernier risquerait de le faire pour de bon »

     

    Mais elle ne sembla pas comprendre la subtilité de son jeu de mot avec le fait d’assommer quelqu’un. Ce qui le crispa un peu.

     

    Griel : « Je songeais profiter que le jardin soit encore un peu calme… »

     

    Elle essaya de lui faire les yeux doux et approcha sa main de son bras. Les seigneurs elfes se crispèrent à la vu de ce geste familier.

     

    Thranduil : « Je vais le chercher »

     

    Il n’allait pas laisser son cher fils dans une telle situation inconfortable ! Sentant ses cheveux prêts à s’hérisser sur son crâne au moins autant que ceux de son fils qui l’était lorsque sa main toucha enfin son bras.

     

    Elrond : « Attendez »

     

    Il se stoppa et reconnu cette silhouette accompagné entrer dans la pièce. Sa présence ne manqua pas aux deux elfes. Griel retira rapidement sa main et salua le duo qui venait d’arriver.

     

    Legolas ne put s’empêcher de poser son regard azur sur elle, sentant son cœur crépiter, pensant qu’il devait être soulagé que Griel l’est enfin lâché. Mais il senti un regard dur et observa l’elfe à côté de Laimelda et il se reprit, les saluant poliment. Son regard ne put s’empêcher de détailler l’elfine en se redressant. Ils se penchèrent alors à leur tour pour les saluer brièvement.

     

    Laimelda : « Prince Legolas »

    Legolas : « Dame Laimelda »

    Laimelda : « Je ne pense pas que vous connaissiez Prince Incalion »

    Legolas : « Effectivement »

     

    Ils rajoutèrent alors un hochement de tête pour clore les présentations.

     

    Incalion : « Et vous devez être Griel ? »

     

    Legoas tiqua sur le fait qu’il n’avait utilisé de Dame.

     

    Griel : « C’est bien cela »

     

    Mais par contre, il senti bien le regard de ce prince jongler entre eux deux et comprit qu’il songeait qu’ils étaient venu ensemble.

     

    Incalion : « Nous ne voulions déranger votre discussion »

    Legolas : « Oh, nous avions finit. Je vais vous accompagner »

     

    Ils se dirigèrent alors tous trois vers le petit groupe, Legolas particulièrement soulagé à l’idée de s’être débarrasser ainsi de l’autre elfine.

     

    Incalion : « Votre amie ne risque-t-elle pas de se sentir mal à l’aise ? »

    Legolas : « Nous ne sommes pas proche »

     

    Finissant sa phrase en observant Laimelda, une certaine frustration le prit en ne réussissant à croiser ses iris. Les deux nouveaux arrivants vinrent saluer les différents seigneurs.

     

    Elladan : « Je pense que Lindir doit se sentir quelque peu désolé de n’avoir pu venir. »

    Elrond : « En effet, je n’ai put l’amener »

    Laimelda : « Je suis sûr qu’il est très occupé et ne se souci guère de cela »

    Elrohir : « Il est vrai, et cela nous permettra de passer un peu plus de temps avec vous~ »

     

    Incalion baissa son regard sombre vers l’elfine qui, le ressentant comprit qu’il n’avait guère envie d’entendre ou de voir leur familiarité.

     

    Laimelda : « Je suis touché que vous appréciez ma compagnie »

     

    Celeborn ayant à discuter affaire avec Incalion voulu le prendre à part, mais il questionna du regard l’elfine qui lui sourit doucement avant qu’il ne s’éloigne avec le seigneur elfe.

     

    Elrond : « Il ne semble guère changer »

    Laimelda : « Il y a eu quelque progrès depuis le retour »

    Gimli : « Il est encore plus hautain de Thranduil »

    Thranduil : « Je vous entends »

    Gimli : « Je sais »

     

    Elle se pinça les lèvres pour ne pas rire. Galadriel passant par là vient emprunter l’elfine au petit groupe et Legolas senti son regard qui voulait la suivre et eu peine à le retenir en fixant le sol jusqu’à ce qu’il ne ressente plus sa présence.

     

    Legolas : « J’ai peur d’ignorer qui est cet… Incalion »

     

    Elrond et Thranduil ne purent s’empêcher de se jeter un bref regard qui n’échappa pas à Gimli, tout comme le ton très légèrement sec à la prononciation du nom de l’elfe.

     

    Elrond : « Il est le petit fils d’Ingwë et son héritier. »

    Elladan : « Il est bon soldat, mais trop à cheval sur le protocole »

    Elrohir : « Ils ont été éduqué ainsi »

    Elrond : « Et je me demande parfois si je n’ai pas été trop laxiste »

    Thranduil : « Le cousin de Laimelda me semble-t-il ? »

    Elrond : « C’est exacte »

    Legolas : « Oh, juste son cousin ? »

    Gimli : « T’avais peur que ce soit qui ? »

    Legolas : « C’est juste qu’ils avaient l’air proche »

     

    Il commença à se sentir un peu mal à l’aise. Il est vrai, pourquoi s’intéressait-il à cela soudainement ? Les relations de l’elfine ne l’intéressaient guère.

     

    La journée ne tarda à toucher à sa fin et les festivités purent commencer.

     

    Alors que la musique raisonnait doucement, que chacun échangeait ici et là, profitant des mets, des quelques spectacles. Ils allèrent tous vers l’Est du palais pour observer le premier lever de soleil de ce printemps. Elrond et Thranduil avaient avec discrétion fait en sorte que Legolas ne soit guère loin de Laimelda et combien même Incalion ne s’éloignait de beaucoup, ils se satisfirent de les voir côte à côte. En voyant les premiers rayons du soleil venir caresser leurs deux silhouettes, Thranduil n’avait guère plus de doute.

     

    Legolas ne put s’empêcher de tourner son regard vers l’elfine. Les premiers rayons la rendaient tant lumineuse.

     

    Il eut l’impression de la revoir dans ce champ, à effleurer les blés et imagina ces rayons sur sa silhouette. Un frisson lui longea la nuque et il se crispa en la voyant tourner son attention vers lui.

     

    Son regard appuyé avait attiré le sien. Elle croisa ses prunelles claires qui l’enveloppèrent dans un doux cocon. Une sensation de quiétude qui lui fit peur et ils détournèrent rapidement leur attention sur l’horizon.

     

    Une fois le soleil levé, chacun commença à retourner aux festivités, mais une silhouette ne tarda pas à venir vers Legolas qui, se tournant, se raidit en la voyant devant lui.

     

    Griel : « Ce levé était magnifique n’est-ce pas ? »

    Legolas : « Oui »

    Griel : « A dire vrai j’ai pensé à nous et »

     

    Mais l’elfine posa son attention sur celle qui venait de se tourner à côté.

     

    Griel, grognant : « Dame Laimelda… Puis-je vous parler un instant ? »

    Laimelda : « A quel sujet ? »

    Griel : « C’est un peu délicat »

     

    Elle acquiesça d’un mouvement de tête et Griel tourna les talons pour s’éloigner. S’apprêtant à la suivre, Laimelda se fit retenir par son cousin.

     

    Incalion : « Je te prierais de te contenir cette fois »

    Laimelda : « Je ferais de mon mieux »

     

    Il la lâcha alors et l’observa s’éloigner. Elrohir arriva à ces côtes.

     

    Elrohir : « Se pourrait-il que le manque de délicatesse de Griel est déjà irrité Laimelda ? »

    Incalion : « Effectivement »

    Gimli : « Ohoh ! Ce devait être assez amusant à regarder »

     

    Incalion ne réussit à retenir un léger sourire et se racla la gorge pour se reprendre.

     

    Incalion : « Ce n’était un comportement correcte »

     

    Une fois sur un balcon, les deux elfines se firent face. Laimelda se joignit les mains dans le dos et l’observa avec calme.

     

    Griel : « Je sais que ma question peu paraitre déplacer. Mais je suis assez curieuse de savoir si vous êtes proches de Legolas »

    Laimelda : « Et ? »

    Griel : « L’êtes vous ? »

    Laimelda : « En quoi cela vous concerne ? »

    Griel : « Vous l’avez certainement remarqué. C’est assez évident que nous sommes particulièrement proche »

    Laimelda : « Particulièrement ? »

    Griel : « Vous le savez bien. »

    Laimelda : « Si vous ne me le dites, cela me sera difficile. Je n’ai guère le don de clairvoyance de Dame Galadriel »

     

    Satisfaite de penser en savoir plus qu’elle, sans se rendre compte que Laimelda était en train de se moquer, elle se redressa, bougeant légèrement les épaules de fierté.

     

    Griel : « Legolas et moi somme lié. Et bientôt fiancé »

    Laimelda : « Oh. Et en quoi cela me concerne ? »

    Griel : « Je n’apprécie pas tellement votre proximité avec lui »

    Laimelda : « Ma proximité ? »

    Griel : « Je sais combien derrière votre titre et votre famille vous pouvez être particulièrement familière et dévergondé »

    Laimelda : « Je vous prie ? »

    Griel : « Voyons, tout le monde sait combien vous pouvez être… Tactile. En particulier avec les fils d’Elrond. Je me demande comment peut-il bien accepter cela. On vous a vu entrer dans la chambre d’Elladan et il vous a étreint en étant qu’à moitié habillé ! Comment une haute elfine peut-elle avoir un tel comportement ? »

     

    Laimelda commença à serrer les dents alors qu’elle se tenait fermement les mains dans le dos.

     

    Griel : « Je plains cette pauvre Finra qui doit supporter cela avec ce délicat Lindir. Au vu de comment vous avez put le rendre si peu retenu avec vous. Je refuse de voir cela arriver à Legolas. Alors je vous demanderais de ne pas approcher mon cher et tendre »

     

    Elle se permit de partir sur ces derniers mots, certainement fier d’elle. Laimelda inspira longuement et posa ses mains contre le rebord en pierre, pianotant nerveusement dessus, elle ferma les yeux et expira lentement. Thranduil c’était quelque peu éloigné avec Celeborn pour échanger au calme, mais en revenant, après avoir laissé Celeborn à échanger avec d’autre, une bonne partie de la conversation entre les deux elfines ne lui avait guère échappé. Il avait observé Laimelda se retenir avec force et est venu à ces côtés.

     

    Thranduil : « Sans le vouloir, il me semble qu’une partie de votre conversation c’est porté à mes oreilles »

     

    L’elfine c’est légèrement redressé et observait devant elle.

     

    Laimelda : « Je suis désolé que vous ayez assisté à cela »

    Thranduil : « Pourquoi vous excusez vous ? Cette personne n’a clairement aucune éducation et de savoir vivre. Elle n’avait à vous parler ainsi. Pourquoi ne l’avoir remise à sa place ? »

    Laimelda : « Mon cousin me l’a gentiment demandé »

     

    Elle eut un fin sourire en repensant à la dernière fois qu’elle avait échangé avec cette elfine. Et posa son attention sur le roi.

     

    Laimelda : « La dernière fois que je lui ai répondu, mes mots l’ont visiblement touché et je crains qu’Incalion n’avait envie d’entendre de nouveaux ses pleures. Elle a une voix assez désagréable »

     

    Thranduil se pinça les lèvres pour ne pas rire.

     

    Thranduil : « Alors je tiens à vous remercier pour avoir épargné nos oreilles »

     

    Ils échangèrent un sourire amusé.

     

    Laimelda : « Mais vous avez du être ravis de la savoir si proche de votre fils. »

    Thranduil : « Par chance, mon fils a plutôt bon gout. Et je sais combien elle exagère dans ses propos. Parlant de cela, je crains qu’elle ne soit allé le déranger de nouveau »

    Laimelda : « Alors vous devriez aller lui porter secourt »

    Thranduil : « Vous ne venez ? »

    Laimelda : « Je profite encore un peu du calme avant »

    Thranduil : « Je comprends »

     

    Une présence se fit entendre et ils observèrent Incalion. Thranduil reparti alors vers le salon.

     

    Incalion : « Tout va bien ? »

    Laimelda : « J’ai une envie de meurtre ? »

    Incalion : « Au moins, cette fois tu ne l’as faite pleurer »

    Laimelda : « Forcément, je n’ai rien dit »

    Incalion : « Je sais que c’est difficile »

     

    Thranduil passa les portes du salon et vit justement cette elfine au près de son fils qui essayait de boire sa coupe pour se contenir. Un peu plus loin, Elrond, Elrohir et Gimli observèrent la scène avec amusement. Croisant le regard en détresse de son fils, Thranduil se dirigea vers lui.

     

    Thranduil : « Vous permettez ? J’ai à lui parler »

    Griel : « Bien sûr. A tout de suite Legolas »

     

    Alors qu’elle s’éloigna Thranduil se figea, glacé par un frisson dut à son manque de politesse.

     

    Legolas : « Merci père. Tu n’imagines pas à quel point elle est insupportable. Je sens que je ne pourrais me tenir bien plus longtemps. »

    Thranduil : « Plus que Laimelda ? »

    Legolas : « Comment ? »

    Thranduil : « Tu m’as dis que tu la trouvé… Comment déjà ? Agaçante et déplaisante »

     

    Legolas se racla la gorge, visiblement mal à l’aise.

     

    Legolas : « Mes mots à ce moment étaient plus porté par notre désaccord »

    Thranduil : « Vraiment ? »

    Legolas : « Oui. Elle est plutôt cultivé et charmante »

     

    Satisfait de l’entendre avoir des mots plus adéquat à son égard, il en profita pour attraper une coupe et la boire doucement.

     

    Thranduil : « Je me sens rassuré. Sais-tu que je lui ai posé cette même question à ton propos lors de sa venue ? »

     

    Il vit son regard s’agrandir de curiosité se poser sur lui.

     

    Thranduil : « Elle a fait preuve d’éloge. Votre… Désaccord, ne semble l’avoir aveuglé sur qui tu es »

    Legolas : « Vraiment ? »

     

    Mais il se retenu de lui dire comment elle l’avait décrit et sourit contre sa coupe dont il prit une gorgée avant qu’ils ne retrouvent le quatuor spectateur.

     

    Gimli : « Comment avez-vous pu nous faire ça ? C’était un spectacle des plus passionnant et vous avez osé l’interrompre »

    Legolas : « Tu aurais pu venir m’aider au lieux de te rincer l’œil »

    Gimli : « Tu t’en sortais plutôt bien, n’est-ce pas ? »

    Elrohir : « Plutôt oui »

     

    Laimelda ne tarda plus à se montrer et les rejoindre, seule puisque son cousin était allé retrouver Celeborn de nouveau. A peine arriva-t-elle à leur niveau qu’Elrohir passa son bras autour de ses épaules et se pencha pour lui chuchoter au creux de l’oreille.

     

    Mais cette proximité soudaine surprit Legolas dont la main se resserra autour de sa coupe. Détournant avec difficulté le regard alors qu’il la senti amusé à ces propos.

     

    Laimelda : « Et Elladan ? »

    Elrond : « Au près de sa promise, certainement à faire sa demande »

    Legolas : « Il est vrai, le voilà maintenant au près de sa moitié. Lui »

     

    Thranduil se raidit. Si son fils était comme lui. Ce qui semblait être bien le cas, mieux valait mesurer cette jalousie qu’il ne réalisait.

     

    Thranduil : « Gimli, ne m’aviez-vous pas parlé de vouloir visiter les jardins ? »

    Gimli : « Si, ça me fera prendre l’air »


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