• Il faut sauver Wolly Ft. SuJu

    Casting (Principalement SuJu)

    Il faut sauver Wolly

     

    Résumé:

    Le mal est partout et des jeunes hommes ont pris fièrement l’uniforme pour protéger la justice. Même si parfois le chemin est aussi claire qu’une nuit de mousson sans lune, le bien vit en eux et sera les mener à quai. A moins que ce ne soit leur cœurs ?

     

     

    Avancement:  11/11

     

     

  • La pluie battante sur le bitume encore tiède de la trépidante journée de la capitale, avait peine à rafraichir cette chaude journée de fin d’été. La nuit été déjà tombé, les fards des voitures pressés de rentrer chez elles s’élargissaient sous l’humidité et venait éblouir quiconque osant les défier. Des freins grincèrent, un klaxon retentit, Mika releva le visage  de derrière sa caisse pour regarder au travers des vitres de son magasin ce qui se passer au dehors. Il vit au loin un vague silhouette déambuler sur le trottoir. Il força ces yeux réclamant sommeil pour mieux distinguer la scène.

     

    S’approchant des vitres de l’épicerie dont il avait la charge, il nota en premier le manque de présence de lampadaires dans le quartier avant de reposer son attention sur cette silhouette qui s’éloignait lentement.

     

    La clochette électronique le fit sursauter et il observa avec des yeux ronds son client.

     

    Ryeowook : « Et bien Mika ? »

    Mika : « Ah… désolé… »

     

    Ryeowook était un de ses clients habituels, chaque soir qu’il était de garde il venait faire le plein de munition pour l’équipe. Lui ou son supérieur, c’était au choix, mais, Ryeowook se collait volontiers à cette tache. Les deux jeunes hommes avaient à peu près le même âge, alors ils avaient assez rapidement sympathisé. Le jeune policier alla faire son petit tour des rayons et arriva à la caisse les bras chargé.

     

    Ayant repris son poste, Mika passa les articles puis les deux compères parlèrent du temps, des filles, du boulot et des supérieurs…

     

    Ryeowook : « Ah… en parlant de lui, je vais devoir y aller, si non il va débouler encore une fois… »

     

    Le jeune caissier ne put qu’échapper un petit rire d’amusement.

     

    Ryeowook : « Si non, rien de spécial ce soir ? »

    Mika : « Hum… non… à par une personne qui à bien faillit se faire écraser… »

    Ryeowook : « Comment ça ? »

    Mika : « Bah, surement encore un qui a trop bus… j’ai entendu une voiture pilé et klaxonner puis une personne tituber sur le trottoir… »

    Ryeowook : « Y a longtemps ? »

     

    La réponse fut un simple haussement d’épaule avec un gonflement des joues. Le soupire du jeune policier précéda son empoignement des sacs en plastiques remplit de victuailles.

     

    Ryeowook : « Bon, je vais jeter un coup d’œil, merci »

    Mika : « A la prochaine »

     

    Il regarda le jeune homme sortir de sa boutique, s’armer d’un parapluie et de courage pour remonter la rue à la recherche de cette personne qui allait remplir leur cellule de dégrisement. Plusieurs dizaines de mètre plus tard, ne voyant rien de suspect, il soupira et posa son regard sur son sac plastique. Les autres l’attendaient pour se remplir l’estomac. Tant pis pour l’ivrogne. Il pivota sur lui-même avant d’entendre un bruit métallique, comme dans les films où un chat fait tomber le couvercle d’une poubelle en alu.

     

    Son attention se tourna vers une petite ruelle et il plissa les yeux. La faible luminosité ne l’aidait pas à avoir envie de s’insérer dans cette venelle. Une silhouette traversa son champ de vision. Le chat semblait bien grand… Ses jambes suivirent à grandes enjambés la personne qui soudainement s’arrêta et fit un vif demi-tour se heurtant au représentant de l’ordre.

     

    Sous la surprise, Ryeowook entrouvrit la bouche. L’ivrogne c’était transformé en chat pour laisser place à un visage féminin et livide. Une capuche protégeait et cachait le haut de son visage, le tissu était devenu éponge et l’eau ruisselait sur le long de son menton et de ses cheveux. Il changea son parapluie de main et sortie une lampe torche de sa veste pour mieux y voir. Mais la vivacité de la lumière brula la rétine de la jeune femme, qui pivota et s’accroupit, les mains venant se couvrirent les yeux.

     

    Le jeune gardien se senti mal et il s’accroupit à son tour avant de prendre une voix calme.

     

    Ryeowook : « Désolé mademoiselle… vous allez bien ? »

     

    Le rayon de sa lampe se posa sur l’épaule de son vis-à-vis et lui laissa voir le bout des manches ensanglanté, serrés dans ses mains contre son visage… Surpris, son regard parcouru le reste de la tenue de la jeune femme et remarqua des grandes traces rouges et irrégulières sur toute la surface de ses tissus. Il attrapa un de ses poignets et réussit à entrevoir son visage qu’elle pivota pour ne pas croiser le sien.

     

    Ryeowook : « Mademoiselle que c’est-il pass… »

     

    Le talkie-walkie grésilla, demandant à son propriétaire où il était, que des coups de feu ont été signalés et qu’ils allaient se rendre sur les lieux. Il pressa le bouton de son engin de communication et répondi.

     

    Ryeowook : « Joon, préviens le chef, j’ai trouvé quelqu’un... couvert de sang ? »

    Joon : « Hein ? Le chef est déjà parti avec le reste de l’équipe, t’es où là ? »

    Ryeowook : « Je… Heu… Tu remontes la rue du Seven et c’est la troisième ruelle à droite… »

    Joon : « D’accord, je t’appelle une ambulance »

     

    Voulant ne plus sentir cette emprise sur son poignet, la demoiselle commença à s’agiter et il fut obligé de lâcher sac et parapluie.

     

    Ryewook : « Calmez-vous, je ne vais pas vous faire de mal… Comment vous appelez-vous ? »

     

    Mais elle sembla ne pas vouloir collaborer, si ce n’est un vague « lâchez-moi » murmurez en français… Français ou autre, ça sonna simplement étranger aux oreilles de l’officier qui par la pluie finit par perdre prise sur la demoiselle. Cette dernière en profita pour se lever. Mais peut-être trop rapidement, elle ne put parcourir plus de deux pas avant que le décor ne se mette à valser autour d’elle et que ses jambes ne fléchissent.

     

    Ayant de bon réflexe le jeune homme l’attrapa de justesse et suivit le mouvement pour amortir la chute de son corps et la garda contre lui. Sa main droite parcourra son cou pour trouver l’endroit le plus adapté afin de sentir son pouls. Mais ce dernier lui sembla irréelle tant il galopait.

     

    Heureusement les sirènes de l’ambulance, promise par son collègue, calma son inquiétude. Il vit rapidement deux blouses blanches s’approcher à grandes enjambés et venir au près de la demoiselle pour pouvoir voir ce qu’il se passait. A peine RyeoWook eut-il le temps de résumé l’histoire qu’ils l’amenèrent dans leur camionnette.

     

    Le jeune homme resta quoi un instant avant de se décider à rejoindre le commissariat. Il n’oublia ni son parapluie, ni son sac de courses. C’est d’un pas pressé qu’il rejoignit son QG.

     

    La scène n’était pas des plus jolie ni des plus communes à ce petite commissariat. Même si le quartier n’était pas le plus calme de la ville, bien connu pour quelques commerces illicites, ils avaient rarement à faire à une telle violence. DongHae soupira avec découragement et enleva sa veste épaisse qu’il laissa tomber sur le dossier de son fauteuil. Il nota rapidement la présence de son bras droit qui semblait avoir déserté un peu plus tôt.

     

    DongHae : « Ce n’était pas jolie, mais promis, je t’ai fait plein de photo ! »

    Ryeowook : « Chef, ce n’était pas volontaire, y avait cette fille et »

    DongHae : « Ah… Pour une fille en plus ! »

    Joon : « C’était quoi ? »

    DongHae : « Certainement un règlement de compte… On a l’enquête mais… Elle va rapidement être classée puisqu’il n’y a jamais de témoins dans ces cas là… »

    RyeoWook : « Je pense en avoir un ! »

     

    Enfin, il avait réussi à avoir l’attention qu’il voulait pour pouvoir raconter ce qu’il c’était passé. Cela semblait finalement bien intéresser DongHae qui fronça légèrement les sourcils et finit par demander à quel hôpital elle a été envoyée. A peine eut-il la réponse qu’il attrapa de nouveau sa veste et son bras droit grimaça.

     

    Ryeowook : « Maintenant ? »

    Donghae : « Oui ! »

     

    Il soupira discrètement et attrapa à son tour sa veste et suivit son collègue à la voiture pour rejoindre l’hôpital. Arrivé à l’accueil, une infirmière les reçu avec un grand sourire.

     

    Infirmière : « Voilà les héros~ »

    Ryeowook : « Roh ! N’exagère pas~ »

    Donghae : « Elle est où ? »

    Infirmière : « Toujours aussi déterminé, j’aime ça~ »

     

    Le plus jeune se mordit la lèvre pour ne pas laisser échapper un bruit d’amusement. La jeune femme soupira et plongea son regard sur l’écran de son ordinateur.

     

    Infirmière : « Alors… Elle est sortie des soins et est en chambre…. 302 »

     

    Le numéro finit, Donghae pressa le pas vers l’ascenseur. Ryeowook du en faire de même après un vague geste de la main pour saluer la blouse blanche. Les portes grises du mini container fermées, il ne put s’empêcher de charrier son collègue.

     

    Ryeowook : « Elle continue à te faire des avances on dirait »

    Donghae : « Hum »

    Ryeowook : « Elle est mignonne je trouve »

    Donghae : « Alors va s’y »

    Ryeowook : « Ce n’est pas ce que je voulais dire~ »

     

    Il n’eut pas le temps de finir d’exposer le reste de ses idées, que l’ascenseur avait atteint son but. Le policier marcha en direction de la chambre et fut quelque peu « rassuré » de voir le médecin en sortir. En effet il n’aurait ainsi pas besoin de l’attendre ou de le faire appeler et de le déranger. Un timing parfait. Il allait pouvoir savoir ce qu’elle avait et savoir s’il pouvait l’interroger.

     

    Après une courte présentation et exposition des faits, le médecin refusa à ce que le policier entre et l’interroge.

     

    Top : « Elle à besoin de repos et de calme… vous lui parlerez demain »

     

    Après un rapide coup d’œil sur sa montre, il se corrigea.

     

    Top : « Enfin, d’ici quelques heures plutôt… »

     

    Ce n’était pas tout ça, il avait de la paperasse à rejoindre. Il laissa les deux policiers sur placent qui devaient maintenant réfléchir à la suite. Si elle avait un lien quelconque avec la fusillade, mieux valait que quelqu’un reste et la surveille… Mais si non ça serait surement du temps perdu…

     

    Donghae : « Bon, je dois retourner au commissariat faire le point, tu restes et monte la garde, tu m’appelles dés qu’il y a du nouveau »

     

    Ryeowook acquiesça et regarda son collègue repartir. La nuit avait été courte et quelque peu mouvementé. Malheureusement, elle n’était pas finit.


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  • L’arrière du crâne appuyé contre le mur, le décor des lieux se faisaient parfois trouble et ces pupilles picotaient de fatigue, l’obligeant à prolonger ses clignements d’yeux pour les réhydraté. Des pas résonnèrent à l’autre bout du couloir et le firent se redresser.

     

    Ryeowook arbora un de ses plus grands sourires. Peut-être était-ce du à l’arrivé de son supérieur qui annoncé la fin de la solitude et de l’ennuie, à moins que ce soit du à la présence de deux grandes tasses cartonné à l’odeur caféiné ?

     

    Donghae : « Tu ne t’endormais pas j’espère ? »

    Ryeowook : « Moi ? Surement pas ! Je suis le meilleur pour la garde ! Tu le sais bien~ »

     

    Donghae haussa un sourcil et sourit discrètement en voyant son regard jongler entre les cafés. Il finit par lui tendre le sien et s’assit à côté de lui. Il lui fit le point de ce que les supérieurs voulaient. C’était enfin une bonne occasion de boucler une enquête qui trainer depuis des années maintenant sur le bureau du procureur ! Ce dernier allait pouvoir s’illustrer, peu avant la retraite, en mettant derrière les verrous le clan de ce quartier-ci.

     

    L’équipe médicale se montra au bout du couloir, le médecin avec deux infirmières, ils semblèrent faire un dernier point, des papiers pleins les mains avant de s’approcher d’eux. Aujourd’hui, ils ne commenceraient pas dans l’ordre. Les deux policiers se levèrent à l’approche du trio et attendirent sagement leur retour de la chambre pour savoir ce qu’il en était.

     

    Rapidement les deux infirmières sortirent et firent entrer les deux policiers. Donghae fut le premier à passer le pas de la porte, son adjoint referma cette dernière délicatement.

     

    Top : « Il semblerait qu’elle récupère plutôt vite. Nous allons encore surveiller ses côtes droites… Et Mieux installer ses perfusions puisqu’elle c’est enlevé celle de cette nuit… »

    Donghae : « On peut l’interroger ? »

    Top : « Bien sûr »

     

    Le policier confia alors son liquide encore chaud à son adjoint pour pouvoir sortir un calepin et un stylot.

     

    Donghae : « On va commencer simple, comment vous appelez-vous ? »

     

    Mais la demoiselle ne répondit pas, continuant de le fixer sans osciller. Ce regard… Il se racla la gorge et se rapprocha un peu plus, continuant de soutenir son regard il reposa sa question. Mais rien. Ses yeux marron se posèrent sur le collègue, un peu plus en arrière qui venait d’avoir une idée.

     

    Ryeowook : « C’est une étrangère »

    Donghae : « Comment ça ? »

    Ryeowook : « Hier, elle a baragouiné un truc… ce n’était pas du coréen ! »

     

    Il s’approcha rapidement et se pencha vers la demoiselle pour lui demander d’un anglais simple son prénom. Mais elle ne fit que froncer les sourcils. Donghae soupira.

     

    Donghae : « Si en plus on a besoin d’un interprète on est mal barré… »

     

    Le portable du médecin se mit à sonner, il le sorti de sa poche pour décrocher, mais la jeune fille se redressa pour l’attraper. Ses deux côtes fêlé firent pression et firent sonner une des machines sans qu’elle ne grimace. Elle se remit en position et pianota sur l’écran du mobile pour simplement raccrocher et cliquer sur la date du jour. Celle-ci ce mit en grand sur l’écran avec en petit le reste de la semaine.

     

    Son rythme cardiaque s’accéléra, faisant emballer une machine. Sa tête se mit à faire un bruit d’effervescence et il lui semblait que ses neurones vibraient. Le téléphone glissa de sa main dont les doigts allaient, comme les autres, se glisser dans ses cheveux et ses paumes presser les tempes. Top fit sortirent les deux policiers et les deux infirmières prirent leur place.

     

    Ryeowook : « Qu’est-ce qu’on fait ? »

    Donghae, se massant la nuque : « Je ne sais pas… Le chef ne veut pas que trop de personnes soient au courant de sa présence… On va attendre qu’elle soit prête à parler avant de trouver un interprète… »

     

    Il reprit son café en main et en but une grande gorgé avant de se tourner vers la vitre du couloir. Sa mâchoire serré et ses sourcils froncés… que d’indices qui laissaient croire qu’il y avait bien autre chose.

     

    Ryeowook : « Quelque chose ne va pas ? »

    Donghae : « Elle me rappelle quelqu’un… »

    Ryeowook : « Tu l’as connais ? »

    Donghae : « Non… je suis sûr que non… Mais… Y a quelque chose… »

     

    La porte s’ouvrant, il pivota aussitôt et regarda le médecin sortir avec les deux infirmières, ces dernières s’éloignant, top soupira et vient vers les deux représentants de l’ordre.

     

    Top : « Elle se repose, vous ne pourrez pas l’interrogez plus pour le moment… Il se pourrait qu’elle est une amnésie temporaire »

    Ryeowook : « Comment ça ? »

    Top : « Le choc qu’elle a subit à put bloquer ses souvenirs et quelques capacités cognitives comme la parole… Un collègue neurologue va venir la voir en début d’après-midi »

    Donghae : « Merci docteur »

     

    La dernière blouse blanche parti, il observa son collègue et lui demanda de rentrer se reposer, qu’ils se rejoindraient le lendemain matin  au commissariat, en attendant, il allait faire appeler un autre collègue pour monter la garde.

     

    De retour chez lui, il quitta chaussure et veste pour sa cuisine et se préparer un bol de ramen qui mangerait tranquillement devant le dossier. Il avait récupéré tout ce qu’il pouvait sur le quartier, les clans présents, leur mode opératoires, tout. Dans l’après-midi, il reçu un coup de fils du médecin qui lui confirma de diagnostique. Il passa ainsi le reste de sa journée à se prélasser sous une douche froide puis à lire et relire les dossiers, à faire des recherches sur internet et à s’assoupir sur son lit jusqu’à ce qu’on téléphone ne vienne l’arracher à Morphée.

     

    Il ne lui fallut par longtemps pour atterrir dans sa tenue, prévenir son collègue, attraper sa voiture, rejoindre l’hôpital et visionner la vidéo surveillance. Elle était sorti de sa chambre sans un bruit et c’était glissé dans la chambre voisine le temps que le policier était en train de se dégourdirent les jambes à peines quelques mètres plus loin. Donghae pu le voir pivoté après avoir entendu la porte mais rien n’était visible à ce moment. Il rejoignit son siège. Peu de temps après deux hommes étranges arrivèrent, ainsi que Ryeowook dans la salle de contrôle, Ils assommèrent le policier et entrèrent dans la pièce mais pour en ressortirent peu de temps après d’un pas pressé. Comment pouvait-il être déjà au courant ? Et cela montrait bien qu’elle avait un lien avec cette histoire ! Donghae serra de nouveau la mâchoire et continua de visionner les images. La demoiselle semblait avoir emprunté des vêtements chez son voisin et commença à partir. Prenant tout de même soin de poser sa main contre la gorge de l’officier, certainement pour sentir son pouls ?

     

    L’agent de sécurité bascula sur une caméra extérieure de l’hôpital et on pouvait désormais voir la demoiselle s’éloigner des lieux. Amnésique ?! Il pesta et préféra garder pour lui toute réflexion sur le fait de pouvoir sortir d’ici aussi facilement et de l’erreur qu’avait fait le neurologue sur le diagnostique ! Elle c’était bien moquait d’eux !

     

    Entouré de collègue et fit plusieurs équipe pour tourner dans le quartier à la recherche de l’inconnu. Il fallait la retrouver avant eux. Donghae et Ryeowook sautèrent dans la voiture et roulèrent vers le lieu du crime, en vain, puis ils tournèrent dans le coin. A la recherche d’au moins un indice. La pluie était encore de la partie, surtout avec ce début d’automne, elle n’allait pas quitter la région avant un petit moment. Donghae pestant en enclenchant les essuie-glaces.

     

    Ryeowook : « Là bas ! Sur le pont ! »

     

    Il ne fallut pas plus de temps à Donghae pour appuyer sur l’accélérateur et prendre la direction que lui avait indiquée son collègue. Ils passèrent la demoiselle et l’ayant reconnu, il freina et serra le bord. Mais avec la pénombre et l’absence, volontaires, de gyrophare, elle prit peur et fit demi-tour, ses jambes lui conseillèrent de fuir. Elle passa les parpins de sécurité et traversa la route, faisant freiner et klaxonner de nouveau des voitures. Sortit du véhicule il l’a suivit à grande enjambé, rejoignant tout deux l’autre côté du pont. Ryeowook changea de place et prit le volant pour pouvoir rejoindre son collègue.

     

    Mais elle avait un peu d’avance et courrait plutôt bien. Elle réussit à quitter le pont et s’enfonça dans les ruelles. Mais Donghae était sportif. Il ne tarda plus à la rattraper et la saisir. Usant d’une main pour lui maintenir les poignets et son bras gauche autour de sa taille pour la tenir contre lui et ne pas la laissait s’échapper. Les feins de la voiture grincèrent et Ryeowook vient l’aider.

     

    Donghae : « Tu ne pensais pas pouvoir nous échapper quand même ? »

     

    S’agitant, il du resserrer son emprise et la menotta avant de la mettre à l’arrière de la voiture. Ryeowook reprit le volant et ramena son collègue et la demoiselle au commissariat. Il s’occupa de l’amener en cellule et de l’y détacher.

     

    Il l’a vit s’assoir en boule dans un coin de la cellule et enfouir son visage entre les genoux. L’officier remonta rejoindre son collègue.

     

    Donghae : « La journée commence bien »

    Ryeowook : « Au moins, on est bien réveillé »

     

    Donghae s’assit lourdement dans son fauteuil en soupirant et attrapant une bouteille. Ryeowook vient s’appuyer contre son bureau.

     

    Ryeowook : « Je ne pense pas qu’elle fasse parti du mauvais côté… »

    Donghae : « Tu vois du bon chez tout le monde Ryeowook… Tu vas finir par te faire avoir »

    Ryeowook : « Peut-être… Mais j’ai pas un mauvais pressentiment pour elle »

     

    Après quelques heures à remplirent des papiers, téléphoner au médecin, au supérieur, il demanda à Ryeowook de l’amener en salle d’interrogatoire. Ce qu’il fit sans rechigner.

     

    Arrivé entre ces quatre mur peu accueillant, il l’a fit s’assoir sur la chaise et lui ôta les menottes. Donghae commença son interrogatoire à feu doux, mais ne voyant aucune réaction chez son interlocutrice ni aucun signe de coopération, il commença à monter le ton et lui montra les photos des fusillades, à lui demander quel était son rôle, si c’était elle qui les avait tué, si elle avait vu quelque chose. Mais rien toujours rien. Il se leva et frappa les poings sur la table, penché vers elle il chuchota.

     

    Donghae : « J’ai tout mon temps… »

     

    Il reprit le dossier et lui laissa les photos avant de sortir avec Ryeowook. Ils l’observèrent à travers la vitre. Elle ne bougeait vraiment pas.

     

    Donghae : « Ce qui me gène c’est qu’elle a prit le temps de vérifier que le collègue était toujours en vie… Pourquoi ? »

    Ryeowook : « Et si elle avait juste fuis par instinct ? »

    Donghae : « Comment ça ? »

    Ryeowook : « Peut-être que le doc à raison ? Elle ne se souvient pas ? Y a juste quelque chose qui lui a dit de fuir ? Et si elle est vraiment étrangère, elle ne nous comprend peut-être pas ? »

    Donghae : « Je pense qu’elle nous comprends suffisamment… Ramène-la dans sa cellule »

    Agent : « Y a le patron qui veut vous voir »

     

    Il acquiesça et alla au bureau de son supérieur le temps que son bras droit ramène la demoiselle en cellule. Il la détacha et l’observa se remettre dans la même position qu’un peu plus tôt. Soupirant, il lui demanda.

     

    Ryeowook : « Vous voulez manger quelque chose ? »

     

    Mais l’absence de réponse lui fait baisser les bras une nouvelle fois et il referma la porte et remonta rejoindre son collègue qui semblait bien dépité.


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  • Ryeowook : « En surveillance ? »

    Donghae : « Oui, on va nous amener dans un planque et on devra la protéger comme un témoin »

    Ryeowook : « D’accord… »

     

    Mais ils avaient bien mérités leur pose repas et reçoivent quelques témoins éloignés pour les coups de feu avant que la journée ne sonne la fin. Ryeowook alla chercher la demoiselle et revient avec elle dans le hall, ils croisèrent l’équipe canine. Le temps que Donghae et l’officier en charge de les amener à l’appartement n’arrive. Elle s’accroupit et vient câliner le jeune malinois qui semblait bien ravis de ces quelques papouilles.

     

    Donghae fronça les sourcils en la voyant faire. Le propriétaire du chien avoua que c’était bien la première fois qu’il se laissait câliner aussi facilement. Ryeowook la reprit par le bras et ils allèrent vers la voiture. Il la fit rapidement monter à l’arrière. Le trajet fut relativement long, surtout que le chauffeur prit soin de vérifier qu’il n’était pas suivit.

     

    Arrivé dans leur nouveau QG, Donghae resta à la porte à échanger quelques informations sur l’appartement et les deux caméras présentes. Il ferma et verrouilla la porte avant de revenir vers son collègue qui était en train de la détacher. Il nota alors une trace noire et voulu en voir plus, mais la demoiselle reprit rapidement son bras.

     

    Donghae : « Qu’est ce qu’il y a ? »

    Ryeowook : « Un tatouage »

     

    Il lui prit de nouveau le bras mais elle se défendit avec agilité. Obligeant Donghae à venir l’encercler par derrière. Ryeowook remonta le tissu et observa le tatouage avec son collègue. Relâchant son étreinte autour d’elle pour la prendre par le bras, il l’amena vers la seconde chambre.

     

    Donghae : « Ca sera tes quartiers, ne cherche pas à fuir, il n’y a aucune issu. Tu as quelques changes dans le placard. »

     

    Elle se dirigea vers le lit et s’assit sur le bord. Il referma alors la porte et alla rejoindre son collègue qui fouinait déjà dans les placards pour leur préparer un petit repas.

     

    Donghae : « Il va falloir se méfier, elle sait se battre… »

    Ryeowook : « Son tatouage ne me dit rien »

    Donghae : « Moi non plus… il n’est pas référencé comment appartenant à un des gangs… »

     

    Il prit un bol de ramen et des baguettes pour l’amener à la jeune femme. Son cœur manqua un battement quand il ne la vit pas sur le lit. Il se pressa dans la pièce et la retrouva recroquevillé dans le coin de la pièce, entre le mur et l’armoire. Il s’approcha et posa le bol à côté d’elle. Accroupit, il remit une mèche de cheveux en place pour apercevoir son visage. Il nota sa respiration quelque peu courte et posa sa main contre son cou. Elle était gelée. Surement de la fièvre ?

     

    Sentir sa main contre la peau fine de cet endroit lui fit relever le visage et ouvrir les yeux. Un frisson parcourra son dos. Il prit le bol, les baguettes et approcha quelques nouilles de ses lèvres. Mais elle ne sembla pas vouloir les ouvrirent.

     

    Donghae, chuchotant : « Il va falloir faire preuve de bonne volonté… »

     

    Elle regarda la soupe, soupira un peu brusquement avant de poser ses yeux sur ses mains. Elle approcha ses doigts et effleura sa peau chaude. Doucement elle ferma les yeux et bascula contre lui. Surpris et quelque décontenancé, il reposa le bol avant d’en renverser et l’observa se mettre en boule contre lui. Sérieusement ? Il ne savait que faire… Son collègue du recevoir son SOS puisqu’il passa la tête dans la chambre et le charriât. Donghae grommela avant de lui demander de reprendre le bol. Il la porte et l’installa dans le lit, il la couvrit et repassa une dernière fois sa main dans son cou.

     

    Donghae : « Elle est glacé… »

    Ryeowook : « On peut appeler un médecin ? »

    Donghae : « Non… Personne… Il faudra attendre demain… Si ça ne va pas mieux, on verra avec l’infirmier du commissariat »

     

    Ils sortirent de la chambre et retournèrent redonner un peu d’énergie à leur corps. Pour cette première nuit de garde ils jouèrent à chi-fu-mi et Donghae perdu. Il prit donc le canapé, son jeune collègue alla dans la chambre se reposer.

     

    Les yeux clos, l’appartement était devenu bien calme. Il s’allongea et se détendit sans pour autant s’endormir. Dans la nuit, des petits bruits, couinements, chuchotement, souffle court provenant de la chambre de l’inconnu lui fit tendre l’oreille pour savoir ce qu’il se passait. Il entendit les draps puis la porte bouger légèrement. Allait-elle chercher à s’enfuir ? Il fronça les sourcils, il ne l’entendait à peine marcher… Le placard et l’eau se firent entendre à leur tour. Elle prit le verre d’eau et en but une gorgé avant de soupirer un « j’ai fait un cauchemar… ». Donghae se redressa. Il savait qu’elle les comprenait

     

    Donghae : « Que c’est-il passé ? »

     

    De toute les questions dont il voulait une réponse, c’est la plus figé sur le dossier qu’il sorti. Mais comme réponse il la vit boire une nouvelle gorgée et poser le verre dans le lavabo avant de partir vers la chambre. Il lui attrapa le poignet au passage.

     

    Calie : « C’est flou »

     

    Il ne demanda rien de plus, sa main libre monta vers le cou de la demoiselle. Mais cette dernière en sentant ses doigts approcher recula et récupéra son bras avant de retourner dans la chambre.

     

    Ryeowook : « 6 mots ? Donc elle nous comprend vraiment ? »

     

    Il soupira et se passa la main dans les cheveux. Plongeant son regard dans le liquide noir de sa tasse.  Donghae lui donna une tape amicale sur l’épaule et parti réquisitionner la salle de bain. La porte de la chambre se fit entendre, Ryeowook leva son visage et ses cheveux encore humide vers la demoiselle dont le teint était parfait pour un déguisement de fantôme. Le jeune homme se leva et attrapa une nouvelle tasse. Il la remplit de caféine. Et lui tendit la tasse. Elle hocha légèrement de la tête en la prenant et alla se poser dans le canapé après avoir récupérer deux sucres qu’elle plongea dans le liquide.

     

    Elle put en boire plusieurs gorgés avant d’entendre la porte de la salle de bain s’ouvrir. Elle abandonna sa tasse dans l’évier puis alla s’enfermer dans la salle de bain après un détour par la chambre. Enfin s’enfermer… Il n’y avait pas de verrou, comme dans les autres pièces et rien pour bloquer la porte. Elle ressorti un bon quart d’heure plus tard, détendu par l’eau et le bien être que ça pouvait procurer. Débardeur et simple pantalon noir, elle vient s’assoir à table et prendre un petit pain aux haricots rouges. Ryeowook posa ses yeux sur une petite marque sur son épaule gauche avant que son supérieur ne prenne la parole.

     

    Donghae : « Qui es-tu ? »

     

    Elle mordit dans le pain et Ryeowook soupira. Elle n’allait pas répondre encore une fois ? Pourquoi ce silence ? Ca commençait à le r…

     

    Calie : « Je m’appele Calie »

     

    Il clignât des yeux, surpris d’enfin entendre sa voix. Il regarda Donghae qui semblait surchauffer de l’intérieure, trop de question, ses neurones tournaient à plein pot.

     

    Ryeowook : « Pourquoi tu ne parles que maintenant ? »

     

    Elle cessa tout mouvement si ce n’est ces yeux qu’elle planta dans les siens.

     

    Calie : « Ils sont partout »

    Donghae : « Qui ? »

     

    Elle connaissait alors les mafieux ? Bon sang, mais c’était qui ? Elle en faisait parti ? Et puis… Cet accent, elle n’était pas coréenne ! Ces traits ne sont pas non plus 100% asiatique…

     

    Donghae : « Le clan Woly a des infiltrés au commissariat ? Comment le sais-tu ? »

     

    L’impatience du jeune homme devenait quelque peu oppressant, même si elle pouvait bien comprendre qu’il avait besoin de réponse, même si elle avait ces réponses, elles ne voulaient pas venir… c’était étrange, comme bloqué. Ryeowook cru le comprendre et regarda son collègue.

     

    Ryeowook : « Tu ne m’as pas dit que tu devais régler des papiers ? »

     

    Donghae comprit et se leva, acquiesçant, il prit sa veste, ses papiers et quitta la planque. Ryeowook se leva et débarrassa la table avant de se poser devant le lavabo et commencer à faire la vaisselle. Le petit gâteau finit, elle se leva et vient lui prendre une tasse propre des mains.

     

    Calie : « Désolé… »

     

    Elle essuya la tasse et la rangea.

     

    Ryeowook : « Il faut l’excuser, il a beaucoup de pression avec cette enquête… »

    Calie : « A cause du procureur Kim… »

    Ryeowook : « Tu… Oui… »

     

    Il voulu lui demander comment elle pouvait bien savoir ça et lui demander ce qu’elle savait d’autre… Mais il opta pour une option plus sage : sa nationalité.

     

    Calie : « Ma mère est Française et mon père Coréen…

    Ryewook : « Ah~ alors c’était du français ! »

     

    Il lui sourit mais en voyant son regard interrogateur, il le perdit doucement.

     

    Ryeowook : « L’autre soir… Quand je t’ai trouvé dans la ruelle… Tu m’as parlé Français. Tu ne t’en souviens pas ? »

     

    Elle baissa les yeux et mima un non tout en continuant d’essuyer la vaisselle.

     

    Calie : « On est quel jour ? »

    Ryeowook : « 22 Septembre… »

     

    Le silence reprenant, il ne le laissa pas duré, continuant de lui poser des questions sur son identité, comme son âge, si elle aimait les animaux, si sa famille était en Corée où ailleurs…

     

    Ryeowook : «  Et tu fais quel travail ? »

    Calie : « Je suis… »

     

    Elle fronça les sourcils et vient se masser la tempe. Son mal de tête la reprenait. Elle alla donc dans la chambre pour se reposer. Le temps passa assez rapidement, Ryeowook étudiant un peu plus en profondeur le dossier. Il sursauta lorsque son collègue rentra.

     

    Donghae : « Le doc à reçu les résultats sanguin… Elle a été droguée... »

    Ryeowook : « Ce qui explique son amnésie »

    Donghae : « Une partie… Apparemment c’était il y a plusieurs jours… Donc ça a du aider le blocage mais ce n’est pas la cause du trou de mémoire. T’as réussi à en savoir plus ? »

    Ryeowook : « Alors Calie, 24 ans, une mère française et un père coréen qui vivent actuellement en Chine… Elle a fait des études de langues et elle n’a pas pu me dire quel est son métier »

    Donghae : « Hum… Je vois. Elle est dans sa chambre ? »

    Ryeowook : « Oui, elle se repose »

    Donghae : « Ok… Le médecin m’a demandé de vérifier qu’elle s’alimente bien et surtout qu’elle boive… »

     

    Ryeowook acquiesça de la tête puis ils parlèrent de l’enquête le reste de la journée. Communiquant avec des collègues par téléphone et mail sécurisé. Calie sortie de la chambre et ils se mirent à manger dans le calme. Mais rapidement dans l’après-midi elle commença à tourner en rond et montrer des signes d’impatience. Alors Ryeowook sorti leur chercher des glaces et Donghae la fit s’assoir dans le canapé.

     

    Calie : « Ca fait longtemps que tu es policier ? »

    Donghae : « Bientôt 7 ans »

    Calie : « Tu as toujours voulu faire ça ? »

    Donghae : « Non… C’est venu pendant le service militaire »

    Calie : « Je n’aime pas la guerre »

    Donghae : « Qui aime ça ? »

    Calie : « Beaucoup trop de gens… »

     

    Il tourna son attention vers elle quelques secondes avant de leur apporter du thé. Il s’assit dans le fauteuil à côté et bu doucement de la boisson.

     

    Donghae : « Tu as déjà pratiqué des arts martiaux ? »

    Calie : « Je… Je crois… »

    Donghae : « Karaté ? »

    Calie, mimant un non : « Taekwondo… »


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  • Un petit silence involontaire interrogea le policier qui se pencha et posa sa main sur elle de Calie. Cette dernière sursauta et le regarda.

     

    Donghae : « Tu es moins glacé qu’hier… Est-ce que tu te souviens qu’ils t’ont drogué ? »

    Calie : « Drogué ? »

     

    Sa main libre alla machinalement gratter son bras gauche. Le picotement que ça lui procura attira son attention et elle observa la petite marque. Des images, cet homme en sang… C’est cris… Cette odeur métallique.

     

    Voyant la tasse pencher dangereusement, il l’attrapa de justesse et le posa sur la table.

     

    Donghae : « Tu te souviens de quelque chose ? »

     

    Surprise de le voir si prêt elle eut un sursaut et se calma progressivement.

     

    Calie : « Je… Juste quelques images… »

    Donghae : « Qu’est ce que c’était ? »

     

    Elle tourna le visage mais le jeune homme n’allait pas lâcher l’affaire, il usa de son index pour pouvoir croiser son regard… Ces yeux…

     

    Donghae : « Qu’est ce que c’était ? »

    Calie : « C’est trop flou encore... »

    Donghae : « Est-ce qu’on c’est déjà croisé ? »

     

    Son regard s’agrandit. Oui, elle l’avait déjà croisé, il y a deux ans… Elle s’en souvient vaguement, lui, au loin si sérieux et la seconde suivante si riant…

     

    Calie : « Je ne pense pas »

     

    Elle semblait assez sûr dans son ton, mais plus il croisait ses pupilles, plus il avait l’impression de les avoir déjà vu. Il se rassit correctement dans le fauteuil et peu après Ryeowook arriva avec de quoi rafraichir ces jeunes gens de cette dernière chaude journée. Elle en prit une et alla dans la chambre.

     

    Les deux compères parlèrent du fait qu’elle commençait à se souvenir, mais Ryeowook, finit par lui avouer qu’un coup de fils sur la route ne l’avait guère enchanté. Les scientifiques, en passant la scène de crime au peigne fin avait trouvé un corps mutilé, inidentifiable… Mais au vu des premiers examens ça semblait être un de leur collègue d’un autre commisse en infiltration… Le silence prit place un court moment. Mais mieux valait se replonger dans l’enquête et essayer d’élucider tout ça.

     

    La soirée arriva rapidement, Ryeowook alla chercher la demoiselle pour quelle vienne diner. Mais elle semblait pas l’entendre, il s’approcha et remarqua qu’elle fixait quelque chose dans le vide et jouait nerveusement avec sa lèvre. Il la saisi par les épaules et l’appela par son prénom. Un frisson longeant sa colonne vertébrale la ramena à elle.

     

    Calie : « Oui… J’arrive »

     

    Elle se leva et parti à table, Donghae n’avait guère d’appétit, il avait reçu par message la confirmation des craintes de l’après-midi. Ryewook mangeant sans grand conviction, contrairement à la demoiselle qui avait besoin de reprendre des forces.

     

    Donghae pris la place dans la chambre, c’était au tour de Ryeowook de prendre place dans le canapé. Une nouvelle fois, la nuit de la métisse fut rythmée par des cauchemars ou plutôt des souvenirs de son passage dans la mafia. Ryewook poussa doucement la porte et s’approcha d’elle. Elle se réveilla soudainement en sentant la présence du jeune homme, ce dernier lui parla calmement. En reconnaissant sa voix, elle tenta de se calmer, en vain, son cœur venait palpiter au fond de sa cage comme un cheval furieux. Elle grimaça et se mit en boule, elle commençait à avoir froid, comme si son sang était en train de la quitter.

     

    Ryeowook : « Ca ne va pas ? »

     

    Il posa sa main sur la tempe de la demoiselle puis longea sa joue et pressa délicatement deux doigts contre sa gorge. Il dégluti en sentant son pouls.

     

    Ryeowook : « Je vais appeler Donghae »

     

    Elle le saisit par le poignet et marmonna un « ca va passer ». Elle ferma les yeux et respira profondément et son cœur reprit contenance au bout de quelques minutes.

     

    Calie : « Je peux avoir un verre d’eau ? »

     

    Il acquiesça et alla lui chercher ça. Calie se redressa et but doucement.

     

    Ryeowook : « Racontes moi »

    Calie : « Je… Ce n’était pas… Joli à voir »

    Ryeowook : « Ca va nous aidez… »

    Calie : « Je suis assise sur une chaise, je n’arrive pas à bouger beaucoup, c’est assez flou… Et il crit, hurle de douleur… C’est rouge, il y a du sang partout… Je ne pouvais pas bouger, je ne devais pas bouger… J’entends la lame percé l’air puis… »

     

    Elle déglutit et il l’entoura de ses bras.

     

    Ryeowook : « Essaye de te reposer… »

     

    Elle hocha de la tête, finit son verre d’eau et lui laissa le récipient avant de se rallonger. Dormir ? Se reposer ? C’était bien compliqué, tout lui revenait dans la nuit, tout venait et revenait comme un film qui passait en boucle, mais à son réveil, il ne lui restait que l’odeur du sang, quelques voix lointaines et de vagues images des lieux. Elle n’en pouvait plus. Que c’était-il passé ? Elle voulait retrouver la paix.

     

    Il referma la porte en sortant, se dirigea vers le lavabo pour y poser le verre, mais rapidement son regard se perdis dans le vide. Son cerveau lui envoyait des images de ce qu’elle avait possiblement vu, et ce n’était guère jolie, surtout quand on avait vu les photos de la scène de crime et qu’on savait de quoi ils étaient capable. Retournant vers le canapé, il jeta un coup d’œil sur son téléphone… 3h42 du matin…

     

    Les yeux rivés sur le journal, l’ouverture de porte de la chambre où se reposé son collègue le fit se redresser pour préparer une boisson matinal. Ils échangèrent quelques mots avant que Donghae ne quitte l’appartement pour aller au commissariat et aussi faire un tour chez lui. A son retour en début d’après-midi, il fut assez surprit de voir Ryeowook quelque peu mal à l’aise et la demoiselle habillé comme prête à sortir.

     

    Donghae : « Tu comptes aller quelques pars ? »

    Ryeowook : « Elle veut aller voir la scène de crime »

    Donghae : « Non ? »

    Calie : « C’est important… »

    Donghae : « Non »

    Ryeowook : « Donghae… Tu es sur ? »

    Donghae : « Oui, c’est trop dangereux »

    Calie : « Ca pourrait m’aider à me rappeler »

    Donghae : « A moins que tu ne te rappelle déjà de tout ? »

    Calie : « P… Pardon ? »

    Donghae : « Tes empruntes ont finalement donné une correspondance… Sur une scène de crime non résolu»

     

    Son regard s’arrondit et le reste de son visage se figea.

     

    Donghae : « Tu pensais vraiment qu’on n’allait pas finir par le découvrir ? »

    Ryeowook : « Alors… On l’amène au commissariat ? »

    Donghae : « Non, le chef veut qu’on la garde encore… »

    Calie : « Je dois aller là bas… »

     

    Elle se dirigea vers la porte mais Donghae la prit de court et se planta devant.

     

    Donghae : « Tu ne semble pas avoir bien comprit ! Tu ne sors pas d’ici »

    Calie : « Je veux comprendre justement! »

     

    Il l’a prit par les épaules et l’obligea à s’éloigner de là, la poussant vers sa chambre. Il retient la porte le temps qu’elle se calme puis alla se poser dans le canapé. Son collègue vient se poser à côté de lui pour avoir plus amples informations.

     

    Donghae : « Elle a un gros casier en chine… Elle s’appelle Calie Martins, sa mère est Japonnaise et son père Américain, elle a vécu 15ans là bas avant de venir au Japons… Après la mort de ses parents, elle est tombée dans la délinquance et elle vit en Corée depuis presque 5ans… »

    Ryeowook : « Elle a inventé tout ce qu’elle m’a dit ? »

    Donghae : « Je ne sais pas… surement ! Ou peut-être que c’est la vie qu’elle a voulu avoir ? »

     

    Assise contre la porte, elle rabattit ses genoux contres sa poitrine. Tout ça, c’était faux, elle le savait, elle savait qui elle était… Tout ça, ça ne pouvait pas être elle ! Mais comment leur dire ? Il fallait qu’elle sorte… Tout ce qu’elle savait c’était là, comme un mot que l’on cherche péniblement et qu’on a sur le bout de la langue. On l’a, mais pas vraiment et on a beau entendre des propositions on sait quand ce n’est pas la bonne. Elle enfouillât son visage dans ses mains et soupira lourdement. Du bruit se fit entendre dans le salon. Ryeowook ne semblait pas spécialement ravis d’avoir été trompé. Elle senti la porte se secoué et se poussa rapidement. Le jeune homme était là, peu accueillant.

     

    L’attrapant par le bras, il la fit se lever sans délicatesse.

     

    Ryeowook : « Tu veux aller là bas ?! Alors on y va ! »

     

    Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Se laissant trainer, elle ne fit que chercher des yeux Donghae qui arrivait rapidement, lui demandant de se reprendre et de ne pas tout foutre en l’air. Mais Ryeowook semblait déterminé, il l’a poussa hors de l’appartement et claqua la porte derrière lui. Donghae ne mit pas longtemps à sortir à leur suite. Quelque part, peut-être que ses doutes à lui aussi serait dissipé une fois là bas ?

     

    Dans la voiture il observa Calie discrètement. Elle jouait nerveusement avec les manches de son gilet. Et il profita qu’elle regarde à travers la vitre pour échanger un regard complice avec son collègue.

     

    Arrivé sur les lieux, il arrêta brusquement la voiture, fit sortir la jeune femme et la tira vers les quelques traces de sang qui restaient.

     

    Ryeowook : « C’était là ! Là qu’ils ont crevé comme des chiens ! Et notre collègue était là bas ! Il a mit plus d’une journée à mourir !! Tu sais ce que ça fait ?! »

     

    Calie se crispa. Elle ne s’attendait pas à le voir aussi énervé. Mais un très bref regard échangé avec Donghae la fit douter. Ryeowook avait jusqu’ici semblait être le plus calme… Il ne se serait pas emporté aussi facilement… A moins qu’il ne soit à bout de nerf ? Il peste la secoua, Donghae vient poser ses mains sur ses épaules et lui demanda de se calmer. Calie en profita pour reculer, puis se tourner et marcher lentement vers là où il y avait encore des traces.

     

    Son souffle se fit plus lent, plus profond. Elle tendit le bras, pointant l’arme vers le visage de cet homme. Il semblait effrayé, baragouinant des mots, balbutiant. Le visage fermé, elle tira.

     

    Le corps disparu progressivement et elle rabaissa lentement son bras. Elle se souvenait. C’était idiot. Juste venir ici lui avait tout débloqué ? Si vite ?


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  • Elle se dirigea vers là où a été trouvé le policier infiltré, accroupit, elle sembla chercher quelque chose. Comme un petit objet peut-être ou… ?

     

    Calie prit le petit collier entre ses doigts, passa doucement son pouce dessus pour enlever un peu de terre puis elle se redressa. Elle ne leur dira pas. Pas maintenant. Ils seraient en danger si non. Sa main libre dans une poche, elle se dirigea vers Donghae et lui lança le bijou qu’il rattrapa sans peine.

     

    Calie : « C’est pour la fille de votre collègue… »

     

    Ryeowook s’approcha de son ami pour voir de quoi il s’agissait. Une fine chaine avec un fermoir en argent il y avait le prénom de fille derrière. Perplexe, Donghae releva le visage et la vit s’éloigner progressivement. Il se mit alors en marche à sa suite pour ne pas la laisser s’écarter trop d’eux.

     

    Donghae : « Comment tu sais à qui ça appartient ? Est-ce que tu te souviens de quelques choses ? »

     

    Calie s’arrêta et tourna le visage vers la route, une moto était arrêté et le motard semblait regarder dans leur direction. JunHyung… Il redémarra rapidement, un peu trop, Calie fronça les sourcils et pivota.

     

    Calie : « Je suis désolé… Mais je crois qu’il va falloir que je vous laisse »

    Donghae : « Que tu… Quoi ? »

     

    Un vacarme métallique se fit entendre, un van noir apparu et fonça sur les deux policiers qui reculèrent d’un bon. Le van braqua, freina, grinça, claqua et redémarra.

     

    En quelques secondes, à peine plus qu’un clignement d’yeux…

     

    Il n’y avait plus personne, la poussière, dérangé par les roues, retomba lentement au sol.

     

    Donghae se tourna vers son collègue pour s’assurer que tout allait bien avant de se mettre à courir. Ils retournèrent dans la voiture et partirent eux aussi en trombe. Mais déjà le van était bien loin dans leur champ de vision. Donghae pesta et marmonna des numéros. Ryeowook appela du renfort, et parla à une vitesse que même son aîné au courant de ce qu’il venait de se passer, avait du mal à tout comprendre. Il l’entendit répéter les même numéros, ceux de la plaque de matriculassions, enfin, ceux qu’il leur avait semblait voir… Mais qu’importe, ça n’allait de toute manière rien donné, si ce n’est un véhicule volé ou inexistant.

     

    Il fallait se rendre à l’évidence… Ils avaient perdu toute trace du véhicule. Grognant de plus belle, Donghae retourna au commissariat avec son collègue.

     

    Se dernier l’attendit sagement avec d’autre collègue à qui il racontait ce qu’il c’était passé. Mais la voix du grand patron raisonné jusqu’à eux… Et ce n’était pas bon signe. Donghae finit par ressortir du bureau. Il soupira doucement comme pour chercher à se détendre puis vient retrouver son ordinateur et son fauteuil pour taper le rapport. Le pauvre clavier lui servit de défouloir. A la fin de cette fichu journée. Alors qu’ils n’avaient toujours pas de nouvelle de l’équipe spécialisée. Ils décidèrent de retourner à la planque… Donghae ne pouvait pas oublié qu’elle ait souligné qu’il y a des taupes dans la police. Qu’elles soient de leur côté ou non, c’était une possibilité bien trop grande, alors mieux valait communiquer dans un endroit plus propice.

     

    Ryeowook regardait ses mains, jouant parfois nerveusement avec ces doigts.

     

    Ryeowook : « C’était notre meilleure piste… »

    Donghae : « La seule… »

     

    Il leva les yeux vers son aîné qui semblait fixer un point inexistant.

     

    Ryeowook : « T’es inquiet ? »

     

    Il se ressaisit et regarda le jeune homme. Inquiet ? Inquiet… Oui il l’était. Il se massa nerveusement la nuque et s’enfonça dans sa chaise avant de soupirer lourdement.

     

    Donghae : « Disons que je m’en voudrais si il lui arrive quelque chose… »

    Ryeowook : « Tu crois qu’elle est avec eux ? »

    Donghae : « C’est ce que dit son dossier… »

    Ryeowook : « C’est dommage… Elle semblait vouloir nous aider pourtant… »

    Donghae : « Peut-être qu’elle le fera ?

    Ryeowook : « Comment ça ? »

    Donghae : « C’est aussi l’occasion pour elle de démarrer une nouvelle vie… Témoin protégé… Nouveau nom et tout ça »

    Ryeowook : « Je n’y avais pas pensé »

     

    Un jour… Deux jours… le temps s’écouler à la fois trop vite et bien trop lentement… L’absence de nouvelle, ou autre laissait croire à tant de scénarios possibles… Et puis l’enquête n’avançait pas.

     

    Lors de l’enterrement du policier infiltré. Donghae remarqua la petite fille dans les bras de sa mère. Elle était si jeune qu’elle ne semblait pas bien comprendre ce qu’il se passait. Sa pauvre mère tentait si bien que mal de faire bonne figure. Au moment de partir, il attendit un peu avec son collègue qu’il y ait moins de monde et alla saluer la femme. Il regarda la petite et lui donna le collier nettoyé.

     

    Donghae : « Tiens, ton papa voulais te faire la surprise… C’était un cadeau pour toi »

     

    La femme, surprise laissa de nouvelles larmes couler, elle demanda à sa fille de remercier l’homme puis les deux compères s’éloignèrent. Les mains dans les poches il regarda un instant le sol avant que son regard ne soit attiré par une moto, au loin. Il donna un coup de coude à Ryeowook pour lui montré le sujet de son attention.

     

    Donghae : « Le soir où elle est sorti de l’hôpital… Je l’y ai croisé sur le parking »

    Ryeowook : « Tu es sûr que c’est lui ? »

    Donghae : « Oui »

     

    Le motard ne semblait pas les avoir remarqués. Il attrapa son téléphone et ôta la coque pour en sortir une puce. En profitant pour s’en rapprocher le plus possible. Au point de réussir à passer à côté. Donghae réussit à coincé la puce dans l’interstice entre la moto et le cuire où s’ouvrait le véhicule pour le casque. Il n’y avait plus qu’à prier pour qu’elle ne tombe pas lorsqu’il roulerait, ni qu’il la trouve.

     

    Gêné par la présence un peu trop proche des deux policiers, le motard ne tarda justement pas à partir.

     

    Donghae : « File ton téléphone »

     

    Ryeowook s’exécuta et confia son téléphone à son collègue qui en appela un autre pour lui demander de suivre le GPS qui était précédemment dans son téléphone. Après ce coup de fils, ils retournèrent au commissariat. Parlant, assez discrètement, un collègue fit son entré avec le vacarme qu’il lui était connu

     

    JunHyung : « Qui c’est qui rentre de vacance et qui vous a manqué ?! »

    Ryeowook : « Junhyung !! »

     

    Il alla le saluer, suivit, plus lentement, de Donghae. Ils parlèrent un peu de ces vacances puis le calme revient et ils se réunirent tout les trois pour parler des enquêtes en cours. Ryeowook lui fit un résumé de l’enquête « de l’année ».

     

    JunHyung : « Chauuud, et du coup… C’est qui cette fille ? »

    Ryeowook : « On ne sait pas trop»

    Donghae : « Une des leurs apparemment… On est pas près de la revoir »

    JunHyung : « On va faire comment alors ? »

    Ryeowook : « Et bien en faite on a »

    Donghae, le coupant : « On attend que le van refasse surface »

    JunHyung : « Oh, je vois… ça risque de ne pas arriver tout de suite… »

    Ryeowook : « Ouai… »

    JunHyung : « Y a pas moyen de passer par les stups ? Ils doivent avoir des tuyaux, non ? »

    Donghae : « Tu sais bien qu’ils ne veulent pas partager avec nous… »

    Ryeowook : « Ils l’ont de travers qu’on ait récupéré l’enquête »

    JunHyung : « Je crois que j’ai une ex chez eux~ je vais voir ce que je peux faire ! Rah… Qu’est ce que vous feriez sans moi ? »

    Ryeowook : « T’as des ex partout… »

    JunHyung : « Sois pas jaloux~ »

     

    Il lui fit une tape amicale sur l’épaule avant de partir en sortant son téléphone de la poche. Ryeowook le suivit du regard avant de se ruer, ou presque, vers son aîné.

     

    Ryeowook : « Pourquoi tu n’as pas voulu lui dire ? »

    Donghae : « Moins de personne le sais, mieux c’est »

    Ryeowook : « Mais c’est Junhyung ! »

    Donghae : « Et ? Ils sont dangereux, il ne vaut mieux pas l’y mêlé de trop… Je me rends déjà compte que toi aussi t’es en danger et… »

     

    Il lâcha un soupiré grogné, si il est possible de le décrire ainsi. Ryeowook fut touché de le voir aussi inquiet pour lui… Il esquissa un petit sourire avant que son téléphone ne le rappelle à l’ordre. C’était leur pisteur. Il leur envoya l’adresse où le gps semblait s’être enfin arrêté.

     

    Donghae attrapa sa veste, un appareil photo et sorti du commissariat avec Ryeowook. Ils croisèrent leur autre collègue qui leur demanda où ils allaient.

     

    Donghae : « Finit pour ce soir, je le ramène chez lui, on se voit demain »

    JunHyung : « Ok, à demain ! »

     

    Un petit coucou plus tard les voilà dans la voiture, ce la jouant urgentiste en doublant un peu n’importe comment sur le périphérique en direction de l’entrepôt. Peu avant leur arrivé, il coupa les fars et roula au pas pour ne pas se faire repérer. Seul le pneu grinça légèrement sur les graviers du parking. Ryeowook se pencha et sorti une paire de jumelle de la boite à gans. Donghae coupa le moteur et observa les lieux à la recherche d’un indice. Dans la pénombre, c’était quelque peu compliqué.

     

    Il n’y avait que deux lampadaires, chacun de son côté du parking dont un qui montrait quelques signes de faiblesse et offrait une lumière jaunit tout comme la petite lumière au dessus d’une porte métallique qui laissa juste assez de lumière pour les deux personnes qui finirent par sortirent. Il s’arma du boitier numérique et visa les deux inconnus pour les immortalisés dans sa carte mémoire.

     

    Quelques déclanchements plus tard il continua de visionner ce qu’il se faisait grâce au zoom.

     

    Ryeowook : « A droite, y a un van qui arrive. »

     

    Donghae dévia alors pour prendre en photo le véhicule et sa plaque. Les deux gorilles de la porte pivotèrent lorsque qu’il se gara non loin. Des silhouettes commencèrent à se dessiner, pour petit à petit s’affiner et montrer leur visage.

     

    Ryeowook : « Elle est encore en vie… »

    Donghae : « Elle marche lentement… »

    Ryeowook : « Ils ont du la cuisiner »

     

    Ils semblèrent attendre encore, Calie tourna le visage et Donghae eut l’impression qu’elle le regardait, mais elle ne pouvait pas le voir de là bas ! Il serra les dents, sont cœur s’accélérant par le stresse qu’il y ait une possibilité qu’elle les ai repéré et qu’elle les dénonce. Finalement, son attention dans leur direction ne dura guère longtemps et il reprit contenance lorsqu’elle reporta son attention sur les hommes autour d’elle. Tout le petit groupe décida de rentrer dans le bâtiment et il était temps pour les deux jeunes policiers de se décider sur ce qu’ils allaient faire.

     

    Ryeowook : « Alors encore une heure ? »

    Donghae : « Voir moins, c’est trop risquer… »

    Ryeowook : « Et si on appelait du renfort ? »

    Donghae : « Et pour quel motif ? On ne peut pas intervenir… Et on ne sait même pas si on pourrait trouver quelque chose dedans… Il faudrait que je me rapproche. »

    Ryeowook : « Ca va pas ! »

    Donghae : « Je fais un allé retour et on dégage »

     

    Il ne laissa pas son collègue lui faire la morale. Il laissa dans la voiture tout objet encombrant et alla à grandes enjambés vers la porte. Bien sûr ce n’est que dans les films américains qu’elle se trouve ouverte. Il longea le mur et retrouva la face Ouest où se trouvait un conteneur qui lui permit, en l’escaladant d’atteindre le toit du bâtiment. Marchant avec délicatesse, il arriva à la porte qui menait au toit, celle-ci était ouverte et il retient son souffle en la tirant lentement. Comme si cela pourrait éviter tout risque de bruit. 

     

    Bien sûr qu’elle fit un peu de bruit mais avec la ventilation, ils n’avaient surement rien entendu, il passa alors le pas de la porte et descendit les quelques marches métalliques tel un félins


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