• Finalement trainé dans les jardins avec Gimli, Legolas y apprécia le calme et se détendit rapidement.

     

    Gimli : « Tu me sembles bien nerveux »

    Legolas : « C’est cette… Griel »

     

    Dit-il en grimaçant.

     

    Legolas : « Elle m’horripile ! Désagréable. Aucune conversation en dehors d’elle. Aucun esprit et puis cette familiarité ! Comment ne peut-elle donc avoir aucune tenue ? »

    Griel : « Alors là, je sais de qui vous parlé »

     

    Il sursauta et pivota pour voir ces deux elfines qui se baladaient gentiment non loin et qui c’étaient rapproché en reconnaissant le prince au milieu de sa phrase.

     

    Griel : « Je vous présente Disrin, une amie »

     

    Cette dernière les salua poliment.

     

    Griel : « Voici, prince Legolas. Dont je vous ai tant parlé… Et son ami Gimli »

     

    La fin de sa phrase fut si rapidement prononcée.

     

    Disrin : « Oh, c’est donc vous ? On dit que vous êtes un très bon conteur »

     

    Legolas la vit commencer à embarquer son ami qui l’observait du coin de l’œil sans comprendre ce qu’il se passait.

     

    Legolas : « Griel, je ne voudrais paraitre brusque mais »

    Griel : « Je sais »

     

    Elle lui fit un immense sourire mais ce ne fut ce qui le fit taire. Elle savait ? Alors pourquoi continuait-elle ainsi ? Elle l’amena vers un banc non loin et s’y assirent tout deux.

     

    Griel : « Elle me fait aussi cette sensation là. Je ne sais comment j’arrive à me retenir mais bon. Je tiens d’ailleurs à m’excuser pour m’être éloigné tout à l’heure avec elle. Mais il était bon que je mette les choses aux claires »

    Legolas : « Aux claires ? »

    Griel : « Oui. Je lui ai demandé de ne plus venir vous importuner. Elle use un peu trop de sa position familiale pour avoir un comportement des plus dévergondé »

    Legolas : « Je ne pense pas que nous parlions de la même chose »

    Griel : « Si, mais ne vous inquiétez pas pour sa position. Elle ne vous ennuiera pas »

     

    Elle le vit poser son regard plus loin et fit de même. Observant de l’autre côté du jardin cette dite elfine avec Elrohir.

     

    Griel : « Savez-vous qu’elle a été vu dans la chambre d’un des jumeaux ? A les réveiller alors qu’il n’était même pas vêtu ? »

     

    Le début de sa phrase lui rappela cette journée où il l’avait revu. Qu’Elrond l’avait autorisé à aller les réveiller.

     

    Griel : « Vraiment. Comment peut-elle se comporter ainsi ? »

     

    Ils virent justement Elrohir se mettre à genou et encore, sans le vouloir, Legolas se raidit face à la scène. Une sensation d’impuissance et même d’être voler le prit. Deux sensations qu’il ne comprit pas ce qui l’irrita d’autant plus. Laimelda se pencha vers lui et vient appuyer contre son épaule pour le faire tomber. Griel tourna alors son attention vers l’elfe qui ne semblait comprendre.

     

    Griel : « Pauvre Elrohir… Depuis le temps »

    Legolas : « Le temps ? »

    Griel : « Vous l’ignoriez ? »

     

    Il tourna son visage pour la questionner du regard.

     

    Griel : « Voilà bien longtemps que tous deux… Enfin. Qu’il essaye de lui faire sa demande et qu’elle le refuse à chaque fois. L’humiliant. Elle aime humilier les gens, les écraser, les prendre de hauts et les faire passer pour des moins que rien »

    Legolas : « Je »

    Griel : « Ne la voyez pas ainsi ? Je sais. Peu de personne s’en rendent compte. Même votre père qui est pourtant quelqu’un de méfiant ne semble avoir réalisé »

     

    Détournant le regard, il ne l’écouta pas continuer de débiter ses histoires. Observant juste les deux elfes. Elrohir c’était finalement redressé rapidement et lui avait presque sauté dessus, l’entourant de ses bras. Une elfine ne tarda à se montrer pour prévenir Griel que Galadriel la faisait demander.

     

    Elle saluât poliment le prince et se leva avant de s’éloigner.

     

    Agacé, Legolas se leva à son tour et parti d’un pas décidé vers le duo qui semblait bien s’amuser.

     

    Legolas : « Puis-je vous parler un instant ? »

     

    A son ton plutôt ferme, Elrohir observa l’elfine pour savoir si il n’y avait pas de soucis.

     

    Laimelda : « Je vous retrouve plus tard »

     

    Il accepta de s’éloigner et Legolas lui prit sèchement le bras pour la tirer vers un endroit où ils ne seraient dérangés. Elle fronça les sourcils, sa poigne étant assez vigoureuse. Alors une fois qu’il cessa de marcher, elle reprit son membre.

     

    Laimelda : « Que vous arrive-t-il ? »

    Legolas : « Moi ? C’est vous ! »

    Laimelda : « Encore ? »

    Legolas : « C’est quoi ce comportement ? Comment osez-vous être ainsi ? »

    Laimelda : « Il va falloir être un peu plus claire »

    Legolas : « Clair ?! Vous croyez que je n’ai comprit ? C’est quoi votre but ? Faire ce que vous m’avez fait subir à d’autre elfe ?! Une fois cela ne vous a suffit ?! »

     

    Il la vit se raidit et serrer les mâchoires et comprit qu’elle avait saisit où il voulait en venir.

     

    Laimelda : « A passer autant de temps avec Griel, vous commencer à vous troubler »

    Legolas : « A moins au contraire qu’elle ait réussit à m’ouvrir les yeux ! Sur vous ! En faite, ma première impression était la bonne… Comment ais-je pus me sentir presque désolé pour votre père ? »

     

    Alors il avait apprit pour sa mort ce jour là ? Ses poings se serrèrent.

     

    Laimelda : « Faites attention à ce que vous allez dire »

    Legolas : « Non en faite, je suis désolé pour lui. Désolé qu’il est eut une fille comme vous. Vous devriez avoir honte. Honte de vous. De votre comportement. Et pour Elrohir, ne vous sentez vous même pas désolé ? Je le plains, s’être attaché à une dépravé »

    Laimelda : « Vous devenez offensant »

    Legolas : « Ne suis-je juste pas simplement en train de dire ce que vous ne vouliez entendre ? »

     

    Il s’approcha de son visage.

     

    Legolas : « Vous vous sentez agacé ? Frustré ? Peut-être parce que vous savez que vous ne pourrez m’humilier »

     

    Sur ces derniers mots, il se redressa et parti. Il croisa Gimli qui échangeait toujours avec Disrin.

     

    Gimli : « Legolas ? »

    Legolas : « J’ai besoin d’être seul »

     

    D’être seul ? Il avait un air si sombre qu’il avait l’impression qu’il pourrait tuer quelqu’un à ce moment là. Il demanda à Disrin de le laisser et il essaya de réfléchir, ne tardant pas à apercevoir Laimelda. Il ne mit longtemps à comprendre, au vue de sa mine peu joyeuse, qu’ils s’étaient encore tous deux engueulés. Voulant aller retrouver Legolas pour essayer d’en savoir plus, il aperçu Elladan avec sa fiancé venir vers l’elfine qui tenta de faire bonne figure mais ne resta avec eux, repartant vers le palais. 

     

    Gimli : « Legolas ? Qu’est ce qu’il se passe ? »

     

    Il venait de le retrouver appuyé contre un balcon et soupira lourdement.

     

    Legolas : « Je sais pas… Je sais pas ce qui me prend »

    Gimli : « Tu t’es encore engueulé avec elle, n’est-ce pas ? »

    Legolas : « Tu lui as parlé ? »

    Gimli : « Non, je ne l’ai vu qu’au loin »

     

    L’elfe se tourna pour appuyer son fessier contre le rebord en pierre, se passant les mains sur le visage.

     

    Gimli : « Qu’est ce qu’il c’est passé ? »

    Legolas : « Je ne cautionne pas son comportement »

    Gimli : « Comment ça ? »

    Legolas : « Sa familiarité, sa proximité. Tu savais qu’Elrohir lui a fait sa demande plusieurs fois ? Et apparemment leur relation dur depuis longtemps »

     

    Gimli commença à resonger à cette histoire qu’il lui avait comptée.

     

    Gimli : « Et tu crois qu’elle ? »

    Legolas : « Elle l’a fait une fois, pourquoi pas plus ? Mais je trouve ça tellement… Enfin, Elrohir est quelqu’un de bien. Comment peut-elle lui faire ça ? »

     

    Cette nouvelle sembla troubler Gimli.

     

    Gimli : « Comment tu l’as su ? »

    Legolas : « Par Griel. Je sais. Ce n’est pas forcément une source fiable au vu de leur différent. Mais je l’ai vu se mettre à genou devant elle et elle l’a repoussé à le faire tomber au sol »

    Gimli : « C’est vrai que c’est un peu… surprenant ? Mais tu lui as demandé des explications ? »

    Legolas : « A qui ? »

    Gimil : « Laimelda »

    Legolas : « Je… »

     

    Il réalisait que non. Qu’il l’avait juste prit à parti. L’accusant sans lui laisser le temps. Mais ce n’avait-il pas été assez limpide ? Il appuya ses mains à côtés de lui et pencha la tête en arrière.

     

    Legolas : « Je me suis encore emballé sans réfléchir »

    Gimli : « J’ai l’impression qu’elle te rend impulsif… »

    Legolas : « Qu’essayes-tu de dire ? »

    Gimli : « Rien. Juste. Qu’elle te rend impulsif »

    Legolas : « Je devrais peut-être aller la trouver. Mais en même temps, je ne compte pas non plus m’excuser. Elle n’a pas à se comporter ainsi avec Elrohir et jouer avec d’autre »

    Gimli : « Alors pense à autre chose un petit moment. Les festivités durent encore deux jours, non ? Ca te laisse le temps d’y songer »

    Legolas : « Oui, tu as raison. Retournons au salon »

     

    Ils s’y dirigèrent alors, retrouvant Elladan et sa fiancé qui échangeaient avec Celeborn et Elrond.

     

    Celeborn : « Si vous cherchez votre père, je crois qu’il est en pleine discussion avec Gandalf et Galadriel »

    Legolas : « Je le verrais un peu plus tard alors »

    Elrond : « Je ne sais si vous avez été présenté a Idril »

     

    Mimant un non de la tête, Elrond fit les présentations avant qu’une autre elfine ne se joigne à eux.

     

    Elrond : « Ah, Laimelda, vous avez fait connaissance avec Idril »

    Laimelda : « En effet. Vous devez être ravi Elrond que votre fils ait posé son regard sur une belle personne »

    Elrond : « Assez oui »

     

    Elrohir arriva et posa ses mains sur les épaules.

     

    Elrohir : « Trouvé ! »

     

    Mais elle se crispa et repoussa doucement ses mains. Ce qu’il fit sagement en venant à côté d’elle.

     

    Elladan : « Enfin, cela ne les as empêché de se moquer »

    Celeborn : « Moqué ? »

    Elladan : « J’ai vu Elrohir se mettre à genou et mimer une demande peu après »

    Elrohir : « Ah~ C’était tellement tentant de t’imaginer bégayant, fébrile »

     

    Idril se mordit la lèvre pour ne pas rire alors que le jumeau se mit à grogner. Legolas se raidit et revit la scène. Pouvant les imaginer se moquer avec tendresse du frère. Alors Griel s’était moqué de lui ? Il s’insultât intérieurement

     

    Laimelda : « Auriez vous vu Incalion ? »

    Celeborn : « Avec Gandalf et Thranduil il me semble »

    Laimelda : « Je vous remercie »

     

    Elle les salut brièvement et se détourna du groupe, quittant de nouveau le salon. Legolas échangea un regard avec Gimli qui avait lui aussi comprit et qui lui fit un mouvement de tête pour qu’il y aille. Son départ un peu précipité interloquât les autres elfes.

     

    Gimli : « Il a du retrouvé ce qu’il voulait dire à son père »

     

    Après un petit sourire pour leur éviter des inquiétudes inutiles, il parti sur les pas de son ami. Mais Elrond se doutait qu’une prise de tête entre les deux elfes était pas bien loin.

     

    Legolas arriva à sa hauteur.

     

    Legolas : « Attendez »

     

    Mais elle ne voulu l’écouter, continuant sa route, l’obligeant à venir se mettre devant elle pour qu’elle se stoppe.

     

    Legolas : « Je dois vous parler »

     

    Elle détourna le visage et voulu le contourner.

     

    Legolas : « Je me suis mépris sur ce que j’ai vu et arrêtez vous un instant »

     

    Il lui saisit le bras pour qu’elle s’arrête pour de bon, la tournant vers lui.

     

    Laimelda : « Vous avez déjà dit ce que vous aviez à dire »

    Legolas : « Non. Enfin. Comme je viens de vous le dire, je me suis trompé »

    Laimelda : « Nous avons connu tant de guerre, vu tant de sang coulé. Et j’ai été pendant bien trop longtemps enfermé dans ce protocole. Alors oui. Avec ceux dont je suis proche je suis tactile. Mais non. Je n’ai jamais eu de comportement indécent. »

     

    Elle reprit sèchement son bras.

     

    Laimelda : « Vous me lavez fait comprendre. A deux reprises. Vous me haïssez. Je l’ai compris. Je n’ai pas besoin de vous entendre davantage. »

     

    Il l’avait blessé, il le sentait et se sentait mal de cela, le troublant. Ses mots, ses sentiments se mélangeaient. Pivotant pour reprendre sa route, il lui prit de nouveau le poignet.

     

    Legolas : « Attendez »

    Incalion : « Laimelda ? Un problème ? »

     

    Son cousin venait de quitter le bureau où sorti à son tour Thranduil et Gandalf. Elle reprit de nouveau son bras et vient vers eux, saluant correctement Gandalf.

     

    Laimelda : « Incalion, pouvons nous un instant parler ? »

    Incalion : « Oui, nous avions finit »

     

    Ils se mirent à l’écart tandis que le mage et le roi ainsi que Gimli se rapprochèrent de Legolas. Le premier observa le dernier qui observait les deux elfes qui n’était guère loin et ne mirent longtemps à revenir vers eux. Amusant Gandalf.

     

    Gandalf : « C’était une bien brève discussion »

    Incalion : « Disons qu’il est temps pour nous de rejoindre notre royaume. Nous avons suffisamment profité»

    Gandalf : « C’est dommage, mais je viendrais vous voir alors »

    Incalion : « Avec plaisir »

     

    Ils se penchèrent tout deux pour les saluer avant de se mettre en route. Mais Legolas senti son sang bouillir et il vient saisir le bras de l’elfine. Les deux se stoppèrent mais les cheveux d’Incalion s’hérissèrent.

     

    Incalion : « Cher Thranduil, je pense qu’il serait bon que vous rappeliez à votre fils ce qui est acceptable »

    Thranduil : « Je suis désolé, les festivités doivent le troubler »

     

    Il lança un regard froid à Legolas qui finit par lâcher l’elfine qui se remit en route avec son cousin. Le regard rivé sur le sol, les épaules abaissé de défaite, le roi le fixa alors que Gandalf et Gimli s’éloignèrent.

     

    Thranduil : « Viens »

     

    Il l’amena dans le bureau où il était un peu plus tôt et referma la porte derrière son fils qui se planta au milieu de la pièce, les poings clos et le regard toujours au sol. Il savait pertinemment que son fils connaissait suffisamment le protocole pour ne pas avoir fait ce geste dans une volonté de paraitre grossier.

     

    Thranduil : « Dis moi ce qu’il c’est passé »

    Legolas : « J’ai eu… Enfin. Je me suis tromper sur une scène qui m’a énervé et »

     

    Il inspira doucement pour prendre courage.

     

    Legolas : « J’ai eut des propos que jamais je n’aurais du avoir. Je… Je ne sais même pas comment j’ai pu les dire ou même en penser certain »

     

    Le père vient se planter devant et lui et le fixa avec sérieux. Il sentait une forte rage, une colère mêlé à un sentiment de peine venir de son fils à qui il demandait de relever le visage. Ce qu’il avait du mal, se sentant honteux. Thranduil l’observa quelques secondes avant de faire un pas vers lui.

     

    Thranduil : « Et à l’instant ? »

    Legolas : « J’essayais de m’excuser »

    Thranduil : « As-tu pu ? »

    Legolas : « Non, elle ne m’en a laissé le temps »

    Thranduil : « Tes propos ont-ils été si blessant ? »

    Legolas : « Oui »

     

    Thranduil se crispa en inspirant et détourna le regard un moment, cherchant une solution. Mais son fils rabaissa le visage et il vient poser sa main sur son épaule.

     

    Thranduil : « Je ne sais quand nous les croiserons de nouveau. Mais j’attends un message de sa part. Tu peux prévoir une lettre pour le messager »

     

    Se sentant un peu mieux à l’idée de pouvoir faire parvenir ces excuses à l’elfine.


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  • Trois mois après ces festivités, quittant son bureau, Incalion croisa le messager de son père. Ce dernier lui confirma qu’il allait le trouver pour lui remettre une lettre et qu’il avait un message pour Laimelda. Il prit alors celui-ci en voulant aller la lui apporter lui-même. Il toqua contre la porte de son bureau et y entra. Elle l’observa venir vers elle et lui tendre l’enveloppe.

     

    Laimelda : « Qu’est ce ? »

    Incalion : « Un courrier pour toi. Il vient du royaume de Thranduil »

     

    Mais à peine l’eut-elle dans les mains qu’elle le posa plus loin sur son bureau avec aucune envie ni curiosité sur son visage qui venait de s’assombrir.

     

    Incalion : « Tu ne l’as lis pas ? »

    Laimelda : « Je n’en ai envie »

    Incalion : « Peut-être est-ce important »

    Laimelda : « Peut-être »

    Incalion : « Tu devrais la lire »

    Laimelda : « Comptes tu insister longtemps ? »

    Incalion : « Peut-être ? »

    Laimelda : « Alors peut-être n’ais-je qu’à la brûler pour clore le débat ? »

     

    Il soupira discrètement.

     

    Incalion : « Tu as refusé de me dire ce qu’il c’est passé là bas, mais cela te travail encore »

    Laimelda : « Ca passera »

    Incalion : « J’ai bien voulu y croire. Au début »

     

    Elle se leva en reprenant cette lettre et plaqua dans les mains de son cousin.

     

    Laimelda : « Puisque ce courrier t’intéresse plus qu’à moi, je t’en pris. »

    Incalion : « Bien »

     

    Il l’ouvrit alors devant elle qui alla se rassoir. Il la déplia sans la quitter du regard alors qu’elle reposa son attention sur ses feuilles.

     

    Incalion : « Dame Laimelda »

    Laimelda : « En silence, ou dehors, cela m’arrangerait »

    Incalion : « Je la lirais ici »

     

    Elle soupira lourdement et il reprit.

     

    Incalion : « Je ne sais par où commencer. Je suis désolé. Tant désolé. Je ne comprends pas ce qui m’a prit. J’ai eu un jugement des plus hâtifs et des propos des plus acerbes. Puisqu’il ne m’est permit de me rendre à votre royaume, j’aimerais que vous acceptiez de me rencontrer pour que je puisse vous présenter mes excuses. Les mots que j’ai eus ce jour là n’avaient lieu d’être. Ils n’étaient pas juste déplacés, mais faux et des plus blessant. La seule personne qui doit avoir honte, c’est moi. Et j’ai honte. Cette lettre ne sera suffisante pour exprimer mes profonds regrets. Permettez que l’on se revoie… Legolas »

     

    Il quitta ce courrier des yeux pour observer sa cousine. Il se retenait de justesse de piquer un scandale. Il lui avait manqué de respect. Mais il cherchait à s’excuser. Partagé, il referma cette lettre.

     

    Incalion : « Vas-tu le rencontrer ? »

    Laimelda : « Pourquoi ? »

    Incalion : « Pour qu’il te présente ces excuses correctement »

    Laimelda : « Je n’ai lu cette lettre. Je n’ai eu ni sa demande, ni ses mots »

    Incalion : « Laimelda ! »

    Laimelda : « J’ai encore à faire »

     

    Il posa un peu sèchement le papier sur le bout du bureau et s’en alla, toujours partagé entre l’idée qu’elle ait put être blessé et l’idée qu’elle le soit d’autant plus en refusant d’écouter les excuses de cet elfe.

     

    L’union d’Elladan approchait et elle fut autorisée à s’y rendre. Et cette fois pour plusieurs jours. Elle arriva alors la veille au soir, confiant sa monture à un garde avant d’entrer dans le palais. Lindir ne tarda pas à se montrer sur son chemin, ouvrant les bras pour l’accueillir.

     

    Toutefois, elle ne lui sauta au cou encore une fois et se contenta de le saluer. Agacé, il s’approcha et se planta devant elle.

     

    Lindir : « Je suis heureux de te voir »

    Laimelda : « Moi aussi »

    Lindir : « Combien de temps restes-tu ? »

    Laimelda : « Trois jours je penses »

    Lindir : « Alors nous pourrons discuter »

    Elrond : « Voilà notre première invité »

     

    Ils se saluèrent.

     

    Elrond : « Souhaitez-vous une tisane ? »

    Laimelda : « Je vous remercie, je vais plutôt aller me reposer de la route »

    Elrond : « Je comprends, je vous verrais demain alors »

     

    Après un hochement de la tête, Lindir l’accompagna vers sa chambre. Une fois devant la porte, il posa sa main contre son bras, mais elle recula un peu vivement.

     

    Lindir : « Laimelda… Demain, j’aimerais que l’on discute »

    Laimelda : « Si tu le souhaite »

     

    Elle lui esquissa un sourire avant d’entrer dans la chambre. Au petit matin, après s’être rafraichi, elle laissa sa tunique de voyage pour une robe plus descente pour une union. Quittant sa chambre, elle parti vers le salon, où elle retrouva Elrond aux premiers rayons, tasse de thé à la main. Ils échangèrent un sourire et elle s’installa devant lui.

     

    Laimelda : « Toujours aussi matinale »

    Elrond : « Je ne suis le seul »

     

    Une elfine arriva pour lui prendre la théière des mains afin de lui remplir une tasse avant de s’éloigner un peu.

     

    Elrond : « Je songeais à Elladan, il n’a du dormir beaucoup »

    Laimelda : « Je suppose aussi »

    Elrond : « Il a songé à vous pour la cérémonie »

    Laimelda : « Vraiment ? »

    Elrond : « Mais je lui ai dit que rien ne serait sûr de votre présence »

    Laimelda : « Vous avez bien fait. »

    Elrond : « Lindir m’a dit que vous restiez plusieurs jours. J’en suis ravi. Même si je ne comprends pas bien pourquoi ils ne l’ont autorisé pour son union »

    Laimelda : « Il y a eut quelques tensions. C’était préférable que j’y sois »

    Elrond : « Je comprends mieux »

     

    Elle porta sa tasse à ses lèvres en observant le paysage. Le liquide tiède et parfumé la réconforta.

     

    Elrond : « Vous êtes parti précipitamment lors des festivités du printemps »

    Laimelda : « Je m’en excuses »

    Elrond : « Ne soyez pas désolé. Vous deviez avoir vos raisons. Mais je dis cela car je suis inquiet »

    Laimelda : « Inquiet ? »

    Elrond : « Vous êtes distante Laimelda et presque absente »

    Laimelda : « Je suis désolé »

     

    Il soupira doucement.

     

    Elrond : « Pas avec moi. Nous nous connaissons depuis si longtemps »

     

    Se levant après avoir posé sa tasse, il vient s’assoir à côté d’elle qui fixait son thé, effleurant la porcelaine du bout des doigts.

     

    Elrond : « Parlez-moi de ce qui vous ronge »

    Laimelda : « Elladan doit être en train d’hésiter sur sa tenue, Celebrian aurait aimé être là »

    Elrond : « Il est vrai, pouvoir le voir avec… Laimelda »

     

    Il venait de grogner son nom, quelque peu agacé par lui-même d’avoir plongé dans son jeu sans voir le piège se refermer. Comment faisait-elle pour réussir à détourner la conversation ? Il passa une mèche de cheveux qui barré son profil pour la lui mettre derrière l'oreille. Elle tourna son regard vers lui.

     

    Laimelda : « Je n’ai envie de vous incomber de mon ressenti »

    Elrond : « Cela ne m’incombera pas. Je souhaite vous éclairer si je le peux »

     

    Elle se mit alors à hésiter, à lui parler, à se confier. Elle n’en avait l’habitude, mais sentait que tout cela la rongeait. Rongé par l‘incompréhension de ce mélange de sentiment.

     

    Laimelda : « A dire vrai je ne comprends pas… Comment les propos d’une personne peuvent me toucher autant. »

    Elrond : « Est-ce une personne que vous appréciez ? »

    Laimelda : « Je… Je ne pensais pas justement. Mais »

    Elrond : « Ses mots vous ont blessé ? »

    Laimelda : « Plus que je n’aurais pu le penser… Mais peut-être parce que je ne m’attendais à cela de sa part »

    Elrond : « Je ne comprends pas comment quelqu’un pourrait avoir des mots blessant à votre égard »

    Laimelda : « Peut-être que vous me voyez avec un peu trop de bienveillance »

    Elrond : « Je ne pense pas, mais dites moi »

     

    Il se fit couper par l’arriver de Lindir qui annonçait l’arrivé de Celeborn et Galadriel.

     

    Elrond : « Il semblerait que nous ne soyons les seuls matinaux »

     

    Ils se levèrent pour saluer les deux seigneurs, Galadriel ayant pu faire le déplacement cette fois. Lindir voulu en profiter pour s’isoler un instant avec son amie d’enfance, malheureusement Galadriel et Celeborn avaient à échangé avec eux deux, il se résigna alors à les laisser.

     

    En début d’après-midi la plus part des invités étaient arrivé. Lindir revenait de la chambre d’Elladan qui se préparait pour le soir quand il arriva à l’entrée du palais pour accueillir les derniers arrivants.

     

    Lindir : « Soyez les bienvenus »

    Thranduil : « Merci Lindir »

     

    Des gardes récupérèrent les montures et il les guida vers le salon où il y avait déjà bien du monde.

     

    Legolas ne put s’empêcher de balayer la pièce des lieux à la recherche de l’elfine. La trouvant, il voulu aller vers elle, mais son père lui saisit le bras.

     

    Thranduil : « Legolas ? Je te pris de t’attendre un peu »

    Legolas : « Mais »

    Thranduil : « Après la cérémonie »

    Legolas : « Bien »

     

    Il le lâcha et ils allèrent se mêler à la foule, saluant les différents seigneurs.

     

    Thranduil : « Laimelda, vous êtes ravissante »

    Laimelda : « Pas aussi rayonnante que vous »

     

    Legolas avait un peu de mal avec ces tournures toutes faites du protocole au quel il ne se pliait pas. Il la trouvait juste ravissante malgré la frustration de ne croiser son regard. Elrohir ne tarda pas à se montrer et il se crispa en le voyant venir vers elle. Leur proximité continuait de l’irriter. Mais il n’avait à sens soucier. A par peut-être quand il senti un certain soulagement en la voyant s’éloigner un peu de lui. Mais au regard que lui lança le fils d’Elrond, Legolas se senti coupable.

     

    Heureusement, ils furent appelés pour se mettre en place, le soleil déclinant, la cérémonie allait commencer.

     

    Une bien belle cérémonie.

     

    Tous sur cette grande terrasse, il voulu en profiter pour la prendre à part et lui parler, mais Lindir le fit avant lui. Les voyant s’éloigner tous deux, il devait se contenter de se dire qu’il devait attendre encore un peu.

     

     

    Marchant tout deux dans les jardins, Lindir finit par inspirer doucement et se tourna vers elle.

     

    Lindir : « Je sais que je suis marié. Je sais que tu t’interdis de continuer d’être familière avec moi. Mais quand comprendras-tu que cela ne me plait pas aussi ? »

     

    S’arrêtant elle tourna son regard vers lui.

     

    Lindir : « On a grandit ensemble. Fait des bêtises ensemble. On a connu notre première guerre ensemble. Tu as toujours été là pour moi »

     

    Il s’approcha et posa sa main contre son bras.

     

    Lindir : « Je n’ai connu mes parents, Elrond est pour moi comme un père et toi comme une sœur. Et même si Finra est celle qui est à mes côtés, je ne peux oublier tout cela. Je ne veux pas que ça change quelques choses entre nous. Je veux pouvoir t’accueillir comme nous l’avons toujours fait. Te faire tomber et te »

    Laimelda : « Arrête »

     

    Il se tu en voyant son regard prendre une lueur de peine. Il vient lui effleurer la joue et posa sa main pour la tirer contre lui et la serrer doucement.

     

    Lindir : « Tu me manques »

     

    Elle crispa ses doigts sur sa tenue, son front contre son épaule elle soupira lourdement.

     

    Laimelda : « Toi aussi… Mais je n’y arrive plus »

     

    Il la serra un peu plus avant de la libérer et l’observer.

     

    Lindir : « Ne cesse pas de venir me voir »

     

    Le cœur un peu plus léger, ils reprirent le chemin du palais.

     

    C’étant senti un peu mal à l’aise, Legolas avait finit par céder et quitter le salon pour aller les retrouver. Les voyant tous deux marcher sur le retour, il comprit qu’il pourrait lui parler. Il se pencha devant eux.

     

    Legolas : « Dame Laimelda, puis-je vous parler un instant ? »

     

    Lindir ne lui laissa guère le choix, la lâchant pour partir vers le salon afin de les laisser tout deux.

     

    Legolas : « Avez-vous reçu mon courrier ? »

    Laimelda : « J’ai reçu une lettre »

    Legolas : « L’avez-vous lu ? »

    Laimelda : « Non »

     

    Une boule se forma dans sa gorge. En même temps, il ne pouvait que la comprendre à l’inverse il aurait peut-être même brûlé cette lettre. Mais il ne pouvait pas juste repartir ainsi. Non. Il la vit pivoter et s’éloigner et se rendit compte d’une chose, c’est qu’il ne voulait la laisser. Il était hors de question qu’il ne puisse pas s’excuser correctement. Alors il reparti à sa suite

     

    Legolas : « J’essayais de m’y excuser. Ce qui c’est passé cette fois là n’aurais jamais du arriver »

     

    Il se remit devant elle, la stoppant.

     

    Laimelda : « Pourquoi insistez-vous ? »

    Legolas : « L’idée de vous avoir blessé m’insupporte. J’étais troublé et les mots de Griel m’ont fait voir quelque chose qui m’a induit en erreur. J’aurais du avoir confiance. Vous faire confiance. »

    Laimelda : « Si vous craignez des représailles de ma famille, il n’en sera rien »

     

    Il commença à se pencher et mis ses genoux au sol. Il ne se souvenait pas déjà avoir eu besoin de se mettre dans une telle position.

     

    Legolas : « Je ne fais pas cela à cause nos titres. Mais bien parce que je regrette. Je regrette de m’être emporté, de m’être trompé. Je regrette chacun de mots et gestes »

    Laimelda : « Relevez-vous »

     

    Elle était mal à l’aise de le voir ainsi, mais encore plus de sentir qu’elle se sentait encore faible face à lui.

     

    Legolas : « Sauf cette après-midi. Elle n’a été la plus désagréable, mais la plus enivrante et la plus douce que j’ai pu connaitre »

    Laimelda : « Cessez vos mensonges »

    Legolas : « Je ne mens pas. Je n’arrivais juste pas à l’accepter. Tout comme je n’accepte pas de vous avoir blessé ou que vous songez que je puisse vous détester »

     

    Il s’approcha un peu plus pour venir effleurer sa main de la sienne.

     

    Legolas : « Je ne vous déteste pas »

     

    Mais elle la recula sèchement.

     

    Laimelda : « Moi si »

     

    Toujours sans un regard, elle passa à côté de lui et parti dans ses appartements.

     

    Son souffle se coupa, sa poitrine se mit à le compresser. Il avait mal. Elle le détestait ? Comment ? Pourquoi ? Il se reprit et entra sans réfléchir dans cette chambre. Elle était là, assise sur le bord du lit à se passer une main sur le visage puis à le fixer face à son entrer surprise.

     

    Legolas : « Vous m’en voulez à ce point ? »

     

    Il laissa la porte se refermer et fit un pas vers elle qui venait de se lever. Si elle le détestait, pourquoi son regard brillait autant de peine ? Avait-il osé la mener à pleurer ?

     

    Legolas : « Vous… vous me détester réellement ? »

    Laimelda : « Oui. Je vous hais Legolas. Je vous déteste d’oser venir vous présenter à moi en pensant que je vous pardonnerais. Je vous déteste de me songer si faible. Je vous déteste de me faire sentir si faible. Vos regrets étaient sincères, mais comment puis-je oser les accepter ? Je vous déteste de me faire douter, de me troubler. Je vous déteste de me rendre incertaine. Je vous déteste de me faire sentir honteuse à être proche de mes amis. Je vous hais d’être capable de me rendre ainsi »

     

    Il eut du mal à assimiler tout cela, mais il réalisait à mesure. Elle le pardonnait, elle avait su ressentir sa peine. Il la troublait au moins autant qu’elle le faisait pour lui. Il pouvait ressentir sa peine et cette sensation entre deux mondes qu’il avait lui-même connu. Il s’approcha et lui saisit le visage pour voler ses lèvres avant qu’elle ne lui demande de partir. Il ne partirait pas. Il ne la laisserait pas.

     

    Le souffle court, il l’observa.

     

    Legolas : « Vous m’avez fait ressentir ces mêmes sentiments. Mais j’ai réalisé qu’il était inutile de lutter. Ils ne nous poussent qu’à mal agir »

     

    Alors qu’il venait à peine de l’embrasser, il ressentait déjà le manque de ce contacte au milieu de ses mots. Etourdit, il l’embrassa de plus belle, ne demandant même pas à pouvoir se coller à elle, alors qu’il senti ses lèvres les accepter. Approfondissant leur embrassade, il lâcha son visage pour poser ses mains sur ses hanches.

     

    Legolas : « Vous me rendez fous… »


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  • Fous. Ils l’étaient tous deux, s’enivrant du plaisir de cette nouvelle étreinte, s’enroulant l’un contre l’autre dans les draps. Il tira un peu plus sur le drap pour les recouvrir alors que les premiers rayons de cette journée venaient percer. Ils n’avaient prononcé un mot depuis que leurs corps avaient calmé cette fièvre.

     

    Elle posa son regard sur son épaule effleura la trace de morsure.

     

    Laimelda : « Pardon… Je suis peut-être allé un peu fort »

     

    Mais elle avait eu peur qu’on puisse les entendre et lui-même avait eu peine à se retenir de ne pas être plus brusque, ayant prit par contre l’oreiller pour étouffer ses râles.

     

    Legolas : « Ce n’est rien… »

     

    Il frissonna à son doigt qui se baladait sur sa peau et baissa les yeux vers son visage. Il lui prit le menton et le lui fit relever pour qu’elle l’observe.

     

    Laimelda : « Vous m’en voulez encore ? »

    Legolas : « Non »

    Laimelda : « Mais concernant cette elfine ? »

    Legolas : « Qui donc ? »

    Laimelda : « Tauriel. N’éprouvez-vous pas des sentiments pour elle ? »

    Legolas : « Tauriel est une amie. Je n’éprouve pas de sentiment que cet échange pourrait troubler »

     

    Elle se senti alors un peu plus légère. Mais son regard s’abaissa sur ses lèvres et elle du se forcer à observer de nouveau ces prunelles pour réprimer cette envie de l’embrasser. Sans voir qu’il en était de même pour lui.

     

    Laimelda : « Pourquoi lorsque nous nous disputons, cela finit ainsi ? »

    Legolas : « Je l’ignore… Peut-être devrions-nous comprendre pourquoi on en vient à se disputer ainsi ? »

     

    Du bruit se fit entendre dans le couloir.

     

    Laimelda : « Nous nous sommes absenté toute la nuit… »

    Legolas : « Si on me question je dirais que nous avons discuté »

    Laimelda : « Qu’aurions-nous pu faire d’autre ? »

     

    Elle eut un fin sourire amusé qui se refléta sur le visage de son interlocuteur. Ce dernier avait bien du mal à quitter le lit, l’observant. Il vient lui effleurer la joue avant de sortir à contre cœur. Il se rhabilla et quitta la chambre.

     

    Mais il eut juste le temps de faire quelques pas avant de croiser Elrohir.

     

    Elrohir : « Je cherche Laimelda »

    Legolas : « Elle arrive »

    Elrohir : « Elle arrive ? »

     

    L’elfine c’était brièvement rafraichit et avait remise sa robe avant de justement se montrer. L’elfe se raidit en la voyant sortir de sa chambre, de là où semblait venir Legolas. Il l’observa alors, avant de reposer son attention sur l’elfine qui venait vers eux.

     

    Elrohir : « Tout va bien Laimelda ? »

    Laimelda : « Oui »

    Elrohir : « Vraiment ? »

    Laimelda : « Nous nous expliquions »

    Elrohir : « Dans votre chambre ? »

    Laimelda : « Je ne suis pas dans mon royaume, je me voyais mal utiliser le bureau d’Elrond pour que nous puissions discuter au calme »

    Elrohir : « Certes »

     

    Legolas ne put s’empêcher d’imaginer cette même discussion dans le bureau et il commença à se raidit. Ces épaules crispées ne manquaient pas aux deux autres.

     

    Legolas : « Bien, je vous laisse »

     

    Il s’éloigna et Elrohir vient passer son bras autour des épaules de l’elfine.

     

    Elrohir : « Vous l’avez remis à sa place ? »

    Laimelda : « En quelque sorte »

    Elrohir : « Bien, je vous retrouve là »

     

    Ils allèrent se promener tous deux avant qu’Elrohir kidnappe la femme de son frère pour le laisser discuter avec Laimelda. Legolas venait de retrouver son père qui le senti un peu plus détendu.

     

    Thranduil : « Alors ? »

    Legolas : « C’est réglé »

    Elrond : « C’était relativement long »

    Legolas : « Nous avions beaucoup à nous expliquer »

    Thranduil : « Il n’y aura plus de comportement impulsif à son égard ? »

    Legolas : « Non père. Nous nous comprenons mieux désormais »

    Thranduil : « Bien »

     

    Attrapant une coupe, il but doucement avant de sentir le regard lourd de Gimli et son fin sourire planqué dans sa barbe qui lui signifiait qu’il avait comprit. De quoi le mettre un peu plus mal à l’aise. Alors il s’éloigna un peu avec lui.

     

    Gimli : « Mieux la comprendre hein ? Pourquoi je n’en doute pas une seconde ? »

    Legolas, grognant : « Gimli, fais attention »

    Gimli : « Oui, je sais, ça se fait, mais ça se dit pas. Mais vu ton sourire niai, je suppose que ces réconciliations ne t’ont pas déplus »

     

    Sourire ? Niai ? Il se figea. Etait-il réellement en train ?

     

    Gimli : « Non, je te charrie ! Mais je vais finir par croire que tu cherches à t’engueuler avec elle juste pour »

    Legolas : « Tais-toi »

     

    Il détourna le visage et bus doucement. Mais il ressenti sa présence et ne put s’empêcher de l’observer, là, au loin, satisfait en croisant son regard.

     

    Les festivités terminées chacun devait regagner son palais.

     

    Mais les jours passant, Legolas se rendait compte qu’elle lui manquait. Elle l’avait hanté pendant près d’une année pour des regrets, mais elle ne le quittait plus. Agacé, il parti sans s’annoncer dans le bureau de son père qui l’observa faire les cents pas devant lui avant de s’assoir dans un fauteuil.

     

    Le roi soupira doucement et reposa doucement sa feuille.

     

    Thranduil : « Que se passe-t-il ? »

    Legolas : « Rien »

    Thranduil : « Rien ? Tu me sembles aussi énervé que les jours où tu réfléchissais à ton courrier pour Laimelda »

    Legolas : « Ca n’a rien à voir avec elle ! »

     

    Le fait qu’il se braque aussi rapidement conforta son père dans cette idée, mais il se retenu de justesse de sourire.

     

    Thranduil : « Bien alors, je t’écoutes »

    Legolas : « Je… Je me demande si je ne suis pas souffrant »

    Thranduil : « Souffrant ? »

    Legolas : « Je confond les visages. J’ai même l’impression d’entendre des voix… »

    Thranduil : « Des murmures la nuit ? »

    Legolas : « Oui ! »

    Thranduil : « Alors tu n’es souffrant »

    Legolas : « Hein ? »

    Thranduil : « Legolas… Quand ouvriras-tu les yeux ? Tu es amoureux »

    Legolas : « A… A… Amoureux ? »

    Thranduil : « Cela te surprend à ce point ? »

    Legolas : « Mais oui ! Ce n’est pas possible ! Elle… »

    Thranduil : « Elle ? »

     

    Il se pinca les lèvres pour éviter d’en dire plus. Alors son père se mit à jouer.

     

    Thranduil : « Est-ce cette Griel ? »

     

    Il le vit grimacer et se secouer la tête.

     

    Thranduil : « Dommage »

    Legolas : « Pardon ? Me dites pas que vous l’appréciez »

    Thranduil : « Bien au contraire, tu me rassures en me disant que ce n’est elle… Mais il semblerait qu’elle soit en route pour venir te voir »

    Legolas : « Comment ça ? »

     

    Il lui tendit un courrier qu’il parcourut rapidement.

     

    Legolas : « Non ! »

    Thranduil : « Je pense qu’elle arrivera demain, après-demain tout au plus »

    Legolas : « Mais elle ne va pas me lâcher ?! »

    Thranduil : « Il serait bon que tu sois plus clairs avec elle puisqu’elle ne semble pas comprendre »

    Legolas : « Elle n’aura pas le temps de poser pied à terre »

    Thranduil : « Bien »

     

    Le fils se leva en reposa la feuille sur le bureau de son père et parti vers la porte. Mais il se figea soudain. Il ne lui avait au final pas demandé qui c’était. Il tourna lentement son visage vers lui.

     

    Legolas : « Depuis quand ? Depuis quand le savais-tu ? »

    Thranduil : « Depuis son passage ici »

    Legolas : « Comment ? »

    Thranduil : « Tu es aussi jaloux, possessif et impulsif que moi »

     

    Il baissa le visage, vaincu. Il est vrai. Il c’était montré ainsi avec elle et n’avait su voir ce que cela cachait.

     

    Thranduil : « Alors je te demanderais d’être un peu plus modéré et d’être plus agréable si tu veux qu’elle puisse t’ouvrir son cœur »

    Legolas : « Vous pensez que je puisse la convier ici ? »

    Thranduil : « Pourquoi pas mais »

     

    Tauriel toqua et entra pour signaler l’arriver d’une elfine.

     

    Legolas : « Déjà ? »

    Thranduil : « Sûrement s’impatiente-t-elle de te voir ? »

    Legolas : « Je m’en occupe »

     

    Il sorti avec Tauriel pour aller à l’approche de cette cavalière. Mais il ne mit pas longtemps à reconnaitre la silhouette sur la monture. Ce n’était Griel. Il senti son cœur battre à toute rompre. L’idée de la revoir l’envahissait de joie.

     

    Legolas : « Tauriel, allez prévenir Orleth pour qu’une chambre soit préparé »

    Tauriel : « Bien »

     

    Elle fila rapidement. A peine l’elfine mit pied à terre qu’il fit signe à un garde pour qu’il vienne récupérer sa monture.

     

    Legolas : « Qu’est ce qui vous amène ici ? »

    Laimelda : « Un message pour votre père… Cela pose-t-il un »

    Legolas, la coupant : « Non, non. Je suis juste surpris de vous voir mais… Heureux »

    Laimelda : « Vraiment ? »

    Legolas : « Est-ce si étrange ? »

    Laimelda : « L’est-ce autant si je vous dis qu’il en est de même pour moi ? »

     

    Il avait cette envie incongru de la serrer dans ses bras mais il tient bon et se contenta d’un sourire avant de la conduire jusqu’au bureau de son père.

     

    Ce dernier sembla tout aussi étonné de la voir.

     

    Laimelda : « Je vais finir par croire que je ne suis arrivé au bon moment »

    Thranduil : « Pour être tout à fait honnête, nous avons appris l’arrivé d’une personne que nous ne tenons à voir. »

    Laimelda : « Je vois »

     

    Il prit délicatement le courrier qu’elle lui tendit.

     

    Thranduil : « Je vais étudier sa demande »

    Laimelda : « Je vous remercie »

     

    Tournant son regard vers son fils, il lui demanda de bien vouloir tenir compagnie à leur invité. Ce que son fils accepta d’un vif hochement de tête. Les deux jeunes elfes laissèrent le roi, marchant tranquillement le long des couloirs.

     

    Legolas : « Gimli est dans l’écurie, il sera lui aussi heureux de vous voir »

    Laimelda : « Se n’ennui-t-il pas trop ? »

    Legolas : « Ce n’est pas toujours facile, mais il se sent vraiment bien ici. Et quand la nostalgie le gagne de trop, nous allons à Valinor »

    Laimelda : « Pour rencontrer les Hobbits ? »

    Legolas : « Oui. Nous sommes assez francs, quand être en présence d’elfe commence à lui être un peu difficile, il me le dit simplement. Mais j’ai remarqué qu’avec le temps, cela s’espace de plus en plus »

    Laimelda : « Cela ne m’étonne pas, beaucoup de nain s’adapte vite »

     

    Se stoppant quelques mètres avant l’écurie, il l’observa.

     

    Legolas : « Demain, une balade vous plairez ? »

    Laimelda : « Ma monture est un peu fatigué par la route »

    Legolas : « Bien sûr, vous prendrez une des nôtres »

    Laimelda : « Avec plaisir »

     

    Il réalisa qu’avant, il aurait pesté en disant qu’il faisait un effort pour l’inviter et qu’elle s’y refuser. Alors que là non, elle n’exposait qu’un fait logique. Et n’y voyant aucune mauvaise volonté, il se sentait gêné d’à la fois, l’avoir mal interprété à leur précédente rencontre, mais surtout de trouver aussi rapidement une solution comme pour lui montrer qu’il ne lui laissait le choix. Mais son accord souligné d’un fin sourire n’avait pas de prix. Ils se remirent en route et trouvèrent Gimli en pleine discussion avec Ohtar. Le regard de ce dernier vers l’elfine ne manqua pas au prince qui se raidit.

     

    Mais son garde se contenta de la saluer poliment, ce qu’elle lui rendit avant qu’il ne les laisse.

     

    Gimli : « Ca fait plaisir de vous voir et puis, vous semblez plus rayonnante que la dernière fois~ »

    Legolas : « Hm. Allons prendre un thé »

     

    Gimli eut du mal à se retenir de rire mais le suivit volontiers.

     

    Gimli : « Mais qu’est ce qui vous amènes ici ? »

    Laimelda : « Un message pour le roi »

    Gimli : « Oh je vois~ Vous ne lui avez donc pas dit que vous veniez pour moi ? »

     

    Il vit son ami se crisper et il rajouta.

     

    Gimli : « Juuuuste pour moi ? »

     

    L’elfine comprit qu’il était en train de taquiner Legolas et que cela fonctionnait, mais elle n’était pas bien sûr de comprendre le pourquoi du comment.

     

    Legolas : « Gimli, tu devais pas voir Tauriel pour l’affutage de sa lame ? »

    Gimli : « Non~ »

     

    Laimelda se pinça les lèvres, contenant son amusement, mais Legolas, se sentant idiot, se passa la main dans la nuque et ils allèrent s’installer autour de la table. On vient leur servir du thé.

     

    Gimli : « Combien de temps restez-vous ? »

    Laimelda : « Je l’ignore, mais je ne peux rester bien longtemps »

    Legolas : « Vraiment ? »

    Laimelda : « Après-demain au plus tard je devrais repartir »

    Legolas : « Est-ce si urgent ? »

    Laimelda : « Il y  a une réunion importante »

    Gimli : « Et vous ne pouvez vous en extraire ? »

    Laimelda : « Je serais la première concerné, alors non »

    Gimli : « Ah, je vois »

     

    Interpellé par Tauriel, Legolas les laissa tout deux. Gimli et Laimelda allèrent marcher ensemble échangeant longuement avant que le capitaine de Thranduil ne vienne chercher l’elfine. C’est ainsi qu’elle se retrouva devant le bureau du roi qui reposait doucement ce papier.

     

    Thranduil : « Eclairez-moi »

    Laimelda : « A quel sujet ? »

    Thranduil : « Être invité pour l’union d’Incalion est un honneur… Mais quel est ce sous-entendu d’une seconde annonce ? »

     

    Elle se raidit, quelque peu mal à l’aise, mais continua de le fixer, ne devant pas montrer sa gêne.

     

    Laimelda : « A mon retour, il sera question de mes fiançailles. Ils seront annoncé après l’union »

    Thranduil : « Vos fiançailles ? »

     

    Elle hocha de la tête pour acquiescer et il soupira lourdement.

     

    Thranduil : « Avec qui ? »

    Laimelda : « Je l’ignore »

    Thranduil : « Comment ça ? »

    Laimelda : « Ma tante dit qu’il est temps pour moi de trouver ma moitié, ils ont déjà réfléchit à plusieurs noms et souhaitent me les soumettre »

    Thranduil : « Je vois. Quant est-il de vous ? Avez-vous… Une personne dans vos pensées ?  »

     

    Elle ne put s’empêcher de détourner le regard, quelque peu gêné en voyant le visage du fils de son interlocuteur s’afficher devant elle. Mais ce trouble ne loupa pas à Thranduil qui se retient de sourire.

     

    Thranduil : « Si c’est le cas, vous devriez en faire part. Il est important de vous unir par amour et non par raison »

     

    Puisqu’il était leur du dîner, Thranduil se leva pour aller avec elle vers le salon.

     

    Thranduil : « En faite, nous allons venir avec vous. Je dois avouer que j’aimerais faire plus longuement connaissance avec votre famille. Ca sera l’occasion, car je ne crains qu’ils soient occupé durant les festivités »

     

    S’installant autour de la table, retrouvant les deux compères, Thranduil informa son fils de leur départ pour le royaume de Laimelda le lendemain. Voulant parler avec son fils, il demanda à Gimli de jouer les galants en accompagnant l’elfine vers sa chambre. Legolas, quelque peu frustré, les observa partir avant de poser son attention sur son père une fois qu’elle ne fut plus dans son champ de vision.

     

    Thranduil s’amusait de le voir ainsi, le regard pétillant, mais rapidement, il se souvient de ce qu’il allait lui dire.

     

    Thranduil : « Durant notre séjour, j’aimerais que tu fasses plus attention à ton comporte »

    Legolas : « Comment ça ? »

    Thranduil : « Sa famille est assez protocolaire »

    Legolas : « Oh, je vois »

    Thranduil : « Tu risques aussi d’entendre des discussions qui risquent de te déplaire »

    Legolas : « Comment ça »

    Thranduil : « Laimelda m’a fait part de l’envie de sa tante de la voir se marier »

     

    Le corps de Legolas se figea rapidement, son regard se fit aussi rond que des assiettes et son souffle presque absent.

     

    Legolas : « Ma… Marier ? A qui ? »

    Thranduil : « Rien ne semble avoir été décidé encore. Il te faudra donc faire preuve de tact et te faire bien voir »

     

    Le roi se leva, ce qui sorti son fils de ses songes qui fit de même. Il vient poser sa main sur son épaule comme pour le rassurer.

     

    Thranduil : « Je suis désolé que cela te précipite. Il aurait été préférable que tu prennes ton temps, mais il ne faudrait pas que tu t’y prennes trop tard »


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  • La route avait commencé dans le calme. Mais alors qu’il faisait une halte pour une nuit, ne voulant arriver trop rapidement chez Laimelda, Legolas profita qu’elle soit à l’écart avec les montures pour aller la trouver.

     

    Legolas : « Pourquoi ne m’avoir informé ? »

    Laimelda : « Informé à quel sujet ? »

    Legolas : « De tes fiançailles ! »

     

    Mal à l’aise, elle détourna le visage, croyant qu’elle essayait de trouver une esquive à la situation, il lui saisit le bras pour la tourner vers lui.

     

    Legolas : « Pourquoi ne m’avoir rien dit ?! »

    Laimelda : « Je ne savais pas que cela t’intéresserait »

    Legolas : « Q… Quoi ?! Ne devrais-je pas être le premier concerné ?! »

     

    Elle le fixa, étonné par de tel propos. Le premier concerné ? Se pourrait-il qu’elle puisse finalement espérait qu’il la voit autrement qu’un bout de viande ?

     

    Laimelda : « Legolas, je »

    Legolas : « Non, ca va, j’ai compris. J’ai était stupide. »

     

    Il rejeta son bras et tourna les talons pour s’éloigner d’elle. Elle qui voulu partir à sa suite, mais le voyant déjà au près de son père, ce dernier vit de suite son air contrarié et essaya de le questionner. En vain, c’étai trop frai, son fils refusa de parler.

     

    Le reste de la route se passa dans un silence dès plus pesant, Laimelda n’osa pas approcher Legolas qui était distant au possible et ne voulait paraitre déplacé aux yeux de son père, sans savoir que ce dernier s’inquiétait.

     

    Arrivant aux royaumes, ils laissèrent les chevaux aux gardes et furent accueillit par Incalion, ce dernier ravala son sourire de revoir sa cousine pour garder son air neutre et saluer ceux qui l’accompagnaient. Mais, posant son attention sur Legolas, il senti la tension entre eux deux et son regard s’assombrit. Avait-il encore osé lui tenir des propos blessant ?

     

    Il guida tout ce petit monde vers un salon, échangeant avec eux en prenant le thé. Les parents ne tardèrent pas à se montrer pour saluer le trio d’invités et ils échangèrent tranquillement avant qu’ils ne soient conduits vers des chambres qui leur seraient prêté.

     

    Legolas se retient de poser son attention sur l’elfine, suivant sagement. Thranduil l’observa entrer dans sa chambre se disant que le lendemain il devrait lui parler. Ce qu’il n’oublia pas.

     

    Levé en même temps que lui, le croisant dans le couloir, il n’allait le laisser s’échapper cette fois, l’amenant vers un balcon pour qu’ils soient tranquilles.

     

    Thranduil : « Que c’est-il passé cette fois ? »

    Legolas : « Rien… »

    Thranduil : « Legolas, ne joue pas à cela. J’ai bien vu que ça n’allait pas depuis que vous aviez échangé en chemin »

    Legolas : « Quand repartons-nous ? »

    Thranduil : « Legolas ! Ce n’est pas le moment »

    Legolas : « Que veux-tu que je te dise ?! Je n’ai pas ma place ici ?! Pas ma place à ces côtés ! Elle ne tient pas à moi ! »

     

    Blessé de voir son fils en peine, choqué par ces mots, Thranduil fit silence, l’observant se tourner vers l’ouverture et s’appuyer sur le rebord en pierre en soupirant lourdement.

     

    Legolas : « Je veux qu’on parte »

     

    Son murmure ramena le roi à la situation et il vient poser sa main sur son épaule.

     

    Thranduil : « Te l’a-t-elle dit ainsi ? »

    Legolas : « C’est tout comme »

     

    Il lui tira doucement pour l’épaule pour qu’il se redresse et l’observe.

     

    Thranduil : « Peut-être a-t-elle juste peur ? »

    Legolas : « Père, tu ne l’as connais pas. Elle n’a peur de rien. C’est une fonceuse, elle est franche et mauvaise perdante… »

     

    La décrivant, des souvenirs lui revenaient, mais ces souvenirs qu’il pensait ne plus pouvoir partager avec lui, fit briller son regard de larme qu’il ravala en respirant profondément.

     

    Legolas : « Laisses moi regagner le royaume, je t’en pris »

    Incalion : « Vous souhaitez déjà repartir ? »

     

    Thranduil avait cru percevoir une présence, mais trop focalisé sur son fils, il n’en avait prêté attentions et c’est aussi surprit que ce dernier qu’ils se tournèrent vers Incalion.

     

    Legolas : « Je suis désolé. Je tenais vous présentez mes vœux pour votre unions mais »

    Incalion : « Vous avez raison »

     

    Legolas ne s’offusqua pas qu’il le coupe dans sa phrase, il observa juste cet haut elfe qui le fixait d’un œil sévère.

     

    Incalion : « Il est préférable que vous rentriez. Je ne souhaite pas de votre présence ici si c’est pour que vous ne soyez à l’aise »

     

    L’elfe s’approcha un peu plus de lui.

     

    Incalion : « Et vous avez aussi raison concernant Laimelda. Elle n’a peur de rien et est très franche, alors je lui en voudrais si elle osait vous choisir vous. »

     

    Thranduil commença à comprendre où il en venait et il fixa son fils qui lui ne semblait pas comprendre, peut-être davantage blessé à l’idée que même Incalion ne le vois à ces côtés. Abaissant les yeux.

     

    Incalion : « Je lui en voudrais de ne pas retenir ses sentiments pour le seul elfe capable de la faire douter. Le seul capable de la blesser et la faire rayonner dans la même journée. Le seul qui lui fait perdre patience et surtout le seul qui est incapable de se battre pour elle »

     

    Legolas écoutait chacun de ses mots, craignant de comprendre, ses poings se fermèrent et il releva soudainement son visage. Incapable de se battre ? Non, il en était prêt. Il aurait retourné ce royaume si elle lui avait dit, ne serait-ce que fait comprendre qu’elle tenait à lui comme lui à elle.

     

    Legolas : « Vous ignorez de quoi je suis capable »

    Incalion : « Je constate juste que ma cousine préfère perdre tout ce qu’elle a, plutôt que de s’unir à quelqu’un qu’elle n’aime. Son cœur c’est éprit d’un idiot. »

    Thranduil : « Que dites vous ? »

    Incalion : « Qu’elle s’est opposé à mes parents, à chacun des choix qu’ils ont proposé. Et quand le ton à monté, elle leur a admit qu’elle était déjà éprise »

    Legolas : « Eprise ? »

    Incalion : « Vous ne pouvez imaginer, j’ai du intervenir pour éviter que le sang ne coule. Surtout qu’elle refusait de dire de qui. Protestant juste qu’il ne voulait pas d’elle et que, ne voyant que lui, elle refuserait qui conque d’autre »

     

    Le regard du prince s’arrondit et ses lèvres se mirent à trembler. Il saisit le col de son interlocuteur.

     

    Legolas : « Où est-elle ?! »

    Incalion : « Dans son bureau qui se trouve un peu plus loin dans l’aile Est. Mais jamais elle ne vous ouvrira »

     

    Legolas parti avant d’écouter son conseil. Gimli voulu le suivre, mais Thranduil lui demanda de le laisser. Le nain le fixa, se demandant si il ferait bien de l’écouter puis il vit l’autre elfe se mettre à sourire.

     

    Incalion : « Je ne le savais pas aussi naïf »

    Thranduil : « Quand cela touche les sentiments, nous le sommes tous »

    Incalion : « Il est vrai »

    Gimli : « Quoi ? Vous voulez dire que vous venez de vous moquer de lui ? »

    Thranduil : « Comment c’est passé leur entrevue ? »

    Incalion : « Après avoir cité les trois prétendants qu’ils voyaient pour elle, elle a juste dit qu’elle allait y réfléchir et c’est enfermé dans son bureau »

    Gimli : « Alors, elle a jamais protester ? »

    Incalion : « Quand vous pensez que celui que vous aimez ne vous voit pas. Vous êtes prêt à tout, même à vous donner à quelqu’un d’autre »

    Thranduil : « C’est un peu ce que je craignais. Legolas tient de moi sur la difficulté de s’exprimer quand cela le touche »

    Gimli : « Heureusement qu’il n’y a rien qui vous touche »

    Thranduil : « N’avez-vous pas plutôt quelques rats avec qui jouer ? »

    Gimli : « Je vous ai vous, c’est mieux »

     

    Le roi voulu répondre, mais son autre interlocuteur se déplaça pour venir vers le rebord du balcon.

     

    Incalion : « Pour être franc avec vous Thranduil, je n’appréciais guère votre fils au début »

     

    Il eut ainsi l’intention du roi qui délaissa le nain pour venir vers lui. Bien que Gimli s’approcha aussi, curieux de savoir ce qu’il reprochait à Legolas.

     

    Incalion : « J’ai vu qu’il avait blessé Laimelda. J’ai songé à venir vous trouver pour qu’il s’excuse. »

    Thranduil : « Je suis au courant de ce qui c’est passé, il c’est senti très mal »

    Incalion : « Je sais. J’ai pu le ressentir dans le courrier qu’il lui a adressé. Puisqu’elle refusait de l’ouvrir, je lui ai lu à voix haute. C’est là que j’ai réalisé leurs sentiments »

     

    Il inspira profondément et se tourna vers le roi.

     

    Incalion : « J’ai moi-même été maladroit avec ma douce. Peut-être pas à ce point, mais oui. Je comprends le trouble qui l’a habité et pousser à être si… Vif »

    Thranduil : « Je vous remercie de votre compréhension »

    Incalion : « C’est quelqu’un de bien et vous l’avez bien éduqué. Il est fort et loyale. Je ne vois d’objection à ce qu’il soit à ses côtés »

    Thranduil : « Laimelda est aussi une belle personne remplit de qualité. Leur couple risque d’être animé »

    Incalion : « Il est vrai, tout deux ont fort caractère mais je crois que leur lien est particulier »

    Gimli : « On devrait peut-être pas les laisser seuls, ils vont en venir aux mains, non ? »

    Incalion : « Je pense pas et puis, ils ont besoin de s’expliquer »

     

    Dans le bureau justement, un garde était posté devant la porte, il voulu retenir Legolas mais ce dernier, bien trop remonté, l’avait envoyé valser à quelques mètres pour entrer dans la pièce.

     

    Laimelda avait sursauté et c’était tourné vers la porte, voyant le garde prêt à venir en découdre avec Legolas qui avait osé entrer, elle lui fit signe que ça allait. Il referma la porte et Legolas s’approcha d’elle rapidement.

     

    Legolas : « Comment vas-tu ? »

     

    Comme réponse, elle lui adressa un regard sombre avant d’observer l’extérieur comme elle faisait avant qu’il n’entre. Il se pinça les lèvres et vient poser sa main contre son bras.

     

    Legolas : « Ne m’ignore pas »

    Laimelda : « N’est-ce pas ce que tu m’as fais jusqu’ici ? »

    Legolas : « J’aurais du t’écouter mais j’ai eu peur que… que tu ne puisses pas ressentir la même chose que moi »

     

    Captant enfin son attention, il lui prit les deux bras pour la faire lentement tourné vers lui.

     

    Legolas : « T’imaginer fiancer à un autre. Que ton oncle et tante ne m’accepte pas. Et surtout que tu ne m’as pas parlé d’une chose aussi importante… »

    Laimelda : « Comment aurais-je pu ? J’étais persuadé que tu ne voyais au mieux que comme une connaissance avec qui passé un moment de luxure »

    Legolas : « Je ne voulais pas te donner cette impression, j’étais moi-même perdu dans mes sentiments et je voulais profiter de ta venue pour en parler avec toi. Je n’ai jamais ressenti ça »

     

    Elle le repoussa doucement et il se raidit, comprenant que ce qu’elle allait lui dire n’allait pas lui plaire.

     

    Laimelda : « Legolas…  Moi aussi. Je n’ai pas envie de douter, je passe mes nuits à te voir mais regarde, on ne se comprend pas. Il n’y a pas une fois où le ton monte et »

    Legolas : « Je sais. Mais n’est-ce pas justement parce qu’on n’arrive pas à contrôler ce qu’on ressent ? Laimelda. Ne me tourne pas le dos, je le supporterais pas. Tu ne peux pas savoir ce que j’ai ressenti quand j’ai appris qu’on voulait te trouver un fiancé. J’ai réalisé que je ne comprenais pas comment cela pouvait être possible. Pour moi, il y a déjà un nous. Je veux que tout le monde le sache. »

     

    Il profita du trouble que ses mots lui causaient et qu’elle baisse les yeux pour venir poser son front contre le sien.

     

    Legolas : « Je vais allé voir ton oncle et ta tante. Je vais leur expliquer »

     

    Elle vient poser sa main sur la sienne et releva son visage.

     

    Laimelda : « C’est à moi de le faire »

    Legolas : « Je refuse qu’ils s’en prennent encore à toi »

    Laimelda : « Encore ? »

    Legolas : « Ton cousin m’a dit que ça c’était mal passé »

    Laimelda : « Nullement. Ils m’ont donné trois noms et m’ont demandé de réfléchir si quelqu’un me troublé déjà »

    Legolas : « Q… Quoi ? Tu veux dire que »

    Laimelda : « Je vais leur dire »

    Legolas : « Laisses moi venir avec toi »

     

    Elle sourit, rassuré à l’idée d’avoir sa présence à ses côtés.

     

    Laimelda : « Mais pourquoi Incalion t’as »

     

    Elle n’eut le temps de finir qu’elle senti ses lèvres se faire kidnapper avec fougue. Le cœur battant et prise par la surprise, elle ne pu s’empêcher de répondre à ses caresses voluptueuses.

     

    Legolas : « Pardon… »

    Laimelda : « Tu sais que nous devrons nous tenir correctement pendant l’année de fiançaille »

    Legolas : « Hm »

     

    Elle sourit et lui vola un simple baisé avant de lui prendre la main et partir à la rencontre des parents d’Incalion.


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