• II Chapitre 19

     

    Une fin d’année qui arriva rapidement. Les deux seules fois où ils purent se voir, Severus était appelé par le seigneur des ténèbres puis par Lucius. Travers avait gardé ses distances. Les examens étaient passés et les résultats impatiemment attendus.

     

    Le petit groupe de Serdaigle profitait de cette belle journée ensoleiller pour stationner dans l’herbe du terrain de vol, échangeant longuement sur ce qu’ils allaient faire désormais, entre envie et ce qui pouvait être envisagé.

     

    Conni et Leric songeaient tous deux à poursuivre dans les soins, la médecine. Attendant les résultats des ASPICS pour rejoindre Ste mangouste pour leur formation. Imar songeait à rejoindre le ministère et sa branche sur les Moldus pour travailler plus tard dans la commission de l’enregistrement des nés-moldus. David songeait au département de la justice si ses notes le lui permettent ou continuer dans le Quidditch puisqu’il était un excellent élément. Naska elle souhaitait voir du pays et songeait à un stage dans la coopération international.

     

    Imar : « Et toi Emilie ? »

    Emilie : « Hm ? »

    Naska : « Qu’est ce que tu penses faire après les résultats ? Du devrais avoir des notes qui te laissent beaucoup de portes ouvertes »

    Emilie : « Je… Je ne sais pas encore »

    David : « Sérieux ? Y a rien qui te fait envie ? »

     

    Ce jour là précisément, strictement rien. Elle aurait du retourner au canada, rejoindre sa famille se prendre la tête avec sa mère sur son avenir, le choix de son métier. Elle avait longtemps songée à faire Auror comme son père, mais désormais elle ne savait pas. Elle n’arrivait plus à voir ce qu’elle voulait.

     

    Leric : « Emilie ? »

    Emilie : « Pardon »

    Naska : « T’es sûr que ça va ? Ca fait des jours que t’es absente »

    Emilie : « Ca doit être le fait de me dire c’est terminé »

    Conni : « C’est vrai. On se verra plus aussi souvent »

    David : « C’est sûr »

     

    Elle les écouta à réfléchir quand se revoir, comment rester en contact. Quand elle aperçu au loin Severus marcher et échanger avec McGonagall. Elle resongeait à l’absence de discussion entre eux. L’absence d’attention. Elle l’aimait. Elle n’en doutait pas, elle l’aimait.

     

    Quand il était froid, mais que son regard était intense. Qu’il soit franc, cassant, et distant avec les autres, mais l’enroule elle dans sa cape, dans ses bras. Elle aimait l’entendre grogner, frissonnait lorsqu’il se faisait menaçant. Quand il détournait discrètement son attention vers elle.

     

    Elle pensait qu’il finirait par s’ouvrir davantage à elle. A lui demander de rester en Angleterre, au moins la questionner sur ce qu’elle ferait, où elle irait. Lui demander quand ils se verraient, qu’ils s’écriraient souvent ? Elle voulait lui demander de venir au moins une fois au Canada avec elle pour rencontrer sa mère et son grand père. Lui montrer sa ville d’enfance.

     

    Ces mois passés à le voir sans pouvoir l’approcher l’avaient fait douter et questionner. L’aimait-il vraiment ? L’aimait-il comme elle, elle l’aimait ?

     

    Elle était convaincu qu’il n’y avait que lui pour elle, que c’était lui et personne d’autre. Mais était-ce partagé ? Peut-être se trompait-elle ? Elle n’avait jamais oublié cette histoire de Lily Potter. Jamais elle ne lui en avait voulu de ne pas lui avoir dit à son tour qu’il l’aimait. Elle savait qu’il n’était pas quelqu’un qui exprimait ainsi ses sentiments. Que ce n’était pas facile pour lui. Mais une fois, elle aurait aimé l’entendre. Une fois, comme pour rassurer son cœur.

     

    Filius est apparu pour les appeler et leurs demander de rejoindre sa salle de classe. Longeant les couloirs, ils croisèrent Travers qui lui rappela par sa présence que Severus avait aussi du garder ses distances à cause de lui. Elle n’avait oublié que le maitre des potions lui avait dit qu’il n’était pas une bonne personne, qu’il la blesserait. Elle avait fait le lien avec ce qui c’était passé avec Lily bien que Rogue ne lui ait aussi jamais dit qu’il avait peur qu’il lui arrive la même chose et elle se demandait si tout simplement il songeait vraiment à une suite entre eux deux, à cause de « lui ».

     

    Une fois assis à leurs places, les élèves purent prendre les lettres qui leur étaient adressées et les attendaient devant eux.

     

    Une ambiance entre impatience et stresse venait d’envahir la salle. Emilie avait prit la sienne et l’effleura, hésitante. Et puis elle entendit les premières réactions, la satisfaction, la retombée de l’inquiétude. Elle ouvrit son courrier et observa ses résultats composés de O et d’un E en histoire. Imar, satisfait de ses notes mais inquiet de ne voir de réaction sur le visage de sa camarade, se pencha sur sa feuille.

     

    Imar : « T’as gérée ! »

    Emilie : « Hm, je ne m’attendais pas à autant de O »

     

    Mais elle avait du mal à être satisfaite. L’idée que l’année soit désormais finit, que le lendemain était plus incertain que ce qu’elle avait pu imaginer… Elle était terrifiée.

     

    Ils avaient rejoint leur dortoir pour se préparer à la soirée de fin d’année, mais Emilie resta assise sur son lit et se fit encadré par ses amies.

     

    Naska : « T’es pas heureuse d’avoir réussit ? »

    Emilie : « Si, je suppose »

    Conni : « Qu’est ce qu’il se passe ? »

     

    Soupirant lourdement, elle ne quittait pas le sol des yeux.

     

    Emilie : « J’ai peur »

    Naska : « Toi ? Mais de quoi ? »

    Emilie : « Qu’il ne me retienne pas »

     

    Un silence prit place et ses amies posèrent leurs mains sur leurs épaules.

     

    Conni : « Je connais ça… Je me suis fais jeter comme une merde en 4ème année. Et puis, ça été dur mais je me suis dis que ce ne devait pas être le bon. Ou pas le bon moment. »

    Naska : « Mais c’est important que tu saches ce que tu veux, que tu ne restes pas à moisir dans un coin en espérant qu’il se bouge. Vous avez parlé de l’an prochain ? »

    Emilie : « Il ne m’a pas demandé ce que je comptais faire »

    Conni : « Il n’a pas l’aire très impliqué »

    Naska : « T’as l’air vraiment attaché, mais lui ? »

    Emilie : « Je pense qu’il l’est »

     

    Si non il ne lui aurait pas avoué sa proximité avec Voldemort, il ne lui aurait pas avoué la mort de sa meilleure amie par sa faute.

     

    Emilie : « Il est maladroit »

    Naska : « Ouai mais là, s’il ne bouge pas, tu ne vas quand même pas attendre »

    Conni : « Tu vas devoir le mettre au pied du mur »

    Emilie : « Hm »

     

    Naska se leva en lui tirant le bras pour qu’elle fasse de même.

     

    Naska : « En attendant, c’est notre dernier soir ensemble, alors on va faire la fête »

    Conni : « Yeah ! »

     

    Changées, les trois filles rejoignirent leurs amis afin de regagner ensemble la Grande Salle. Dumbledore fit un discourt pour féliciter les élèves, parler de ses années avec ceux qui allaient partirent, puis il déclara les Serpentard gagnant, encore, de la coupe des maisons. Bien que Serdaigle les suivaient de peu, ils n’avaient put les battre.

     

    La soirée pu ensuite commencer. Le grand buffet servit, une ambiance chaleureuse embaumait le château. C’est au milieu de celle-ci qu’Emilie s’éclipsa un instant pour aller aux toilettes. Se lavant les mains, elle entendit des pas et ressentit une présence familière. Songeant se tromper, elle tourna son attention et la surprise de voir le professeur de potion, là, à l’entrée de la pièce s’afficha sur son visage.

     

    Severus : « Félicitation pour tes résultats »

    Emilie : « Merci »

     

    Se sentant frustrée, elle coupa l’eau et s’essuya les mains, n’engageant pas la conversation, estimant que c’était à lui désormais de venir vers elle.

     

    Severus : « Que penses-tu faire maintenant ? »

     

    Son cœur s’emballa en ayant l’impression qu’il s’intéressait enfin.

     

    Emilie : « Je ne sais pas encore. Je vais aller sur Londres pour quelques jours et réfléchir »

    Severus : « Tu sais où ? »

    Emilie : « Je trouverais sûrement un hôtel »

     

    Elle se tourna enfin vers lui qui avait le regard fuyant. Il était effectivement mal à l’aise. Il avait tant envie de lui demander de venir chez lui, au moins ces quelques jours et ainsi savoir ce qu’elle voulait et trouver le moyen de la garder pour lui, au moins les week-ends. Mais lorsqu’il songeait à sa maison, petite, sombre, dans un quartier de moldus plutôt pauvre, il se sentait mal de lui demander de venir chez lui.

     

    Severus : « Si tu le veux, tu peux venir chez moi »

    Emilie : « Tu veux ? »

    Severus : « Ce n’est pas très grand, ni très accueillant »

     

    Elle s’approcha et vient effleurer sa main, le faisant taire.

     

    Emilie : « Tu veux ? »

    Severus : « Oui »

     

    Souffla-t-il. Le sourire de la jeune femme l’attendrit.

     

    Emilie : « Alors je viens »

     

    Soulagé de sa réponse, il sortit un papier de la poche de sa veste contenant son adresse et le lui tendit avant de quitter les toilettes. Se sentant un peu plus sereine, elle jeta un coup d’œil à l’adresse avant de rejoindre ses camarades.

     

    Tout le monde quitta Poudlard le lendemain. Les élèves en premiers, les professeurs suivirent de peu. Emilie suivit ses camarades jusqu’à Londres où ils se séparèrent. Visitant un peu la capitale, en milieu d’après-midi elle transplana jusqu’à cette petite ville au centre de l’Angleterre. Cherchant l’impasse, elle finit par trouver la maison de son professeur au fond de celle-ci. La rue était assez étroite, le soleil avait du mal à s’y montrer, mais elle n’était guère effrayée. Juste stressée.

     

    Montant les quelques marches, elle se planta devant la porte et expira profondément pour se calmer avant d’approcher son poing du bois et signaler son arrivée. Le temps de se mordre la lèvre, se rajuster les cheveux et la porte s’ouvrit.

     

    Rogue était partit dans les derniers puisque Dumbledore voulait échanger avec lui. A peine arriva-t-il que les affaires de la jeune femme venaient de prendre place dans son entrée. Il les avait fixé, longuement, ces deux valises et cette cage avec sa chouette. Il a prit conscience qu’elle arrivait, qu’elle venait, chez lui, essayant de ne pas songer au fait que ce n’était que peut-être pour quelques jours.

     

    Il a fait par la suite tout le tour de sa maison, envoyant un coup de baguette dès qu’il avait l’impression de voir de la poussière, quelque chose de mal rangé. Il observait, tournait en rond, se demandant si elle aimerait assez l’endroit. Trouvant le temps long, s’impatientant, il partit faire du thé. C’est quand il reposa la bouillard après avoir rempli la théière qu’il entendit toquer.

     

    Son cœur s’était emballé comme celui d’un gamin à son réveil du 25 Décembre et qui croit encore au père noël. Sauf que lui, son cadeau, il était bien réel et il l’avait attendu de pied ferme. Il a presque accouru pour aller ouvrir et a profondément inspirer pour laisser son air neutre réapparaitre. Cependant quand le visage de la jeune femme apparu derrière la porte, un sourire lui échappa.

     

    Il se décala pour la laisser entrer et referma sagement la porte. La jeune femme posa un regard sur ses affaires et posa son sac à dos à côté avant de s’accroupir pour gratouiller sa chouette.

     

    Emilie : « Ils sont bien arrivés »

    Severus : « Oui, en fin de mâtiné »

     

    Elle se leva en se mettant face à lui qui avait encore un peu de mal à réaliser. Se perdant un instant dans son regard, il se reprit en se raclant la gorge et détourna le visage avant de marcher vers le salon. Elle le suivit sagement, observant les lieux.

     

    Severus : « C’est le salon »

     

    Il se sentait tant idiot de dire cela. Bien sûr que c’était le salon ! Elle le voyait bien quand même ! Il voulut s’insulter mais avant, il se faisait noyer par tant de question. Devait-il lui faire visiter ? Lui proposer un thé ? A boire ? A manger ? Voulait-elle rester toute sa vie ? Avait-elle fait bonne route ? Pouvait-il l’embrasser ?

     

    Severus : « Je vais te faire visiter ? »

    Emilie : « Hm »

     

    Intérieurement, Emilie s’amusait à le voir aussi tendu et maladroit. Elle le suivit lui montrer la cuisine, puis partir vers l’escalier, lui indiquant juste qu’en bas était la cave avant de monter pour lui montrer la petite chambre qui servait de bureau, la salle de bain, puis sa chambre désormais.

     

    Son regard noir posa son attention sur son visage pour observer sa réaction, au moins, elle ne semblait pas être rebutée.

     

    Elle ne fit que balayer du regard la chambre avant de poser son attention sur lui.

     

    Severus : « J’ai préparé du thé si tu en veux »

    Emilie : « Volontiers »

     

    Il tourna alors les talons pour s’apprêter à rejoindre les escaliers mais elle l’interpela et il s’arrêta aussitôt pour l’observer.

     

    Emilie : « Il y a autre chose qui me ferait plaisir »

     

    Elle tenta de ne pas rire en le voyant réfléchir à toute vitesse, se listant certainement tout ce qui était buvable sur terre.

     

    Severus : « Tu préfèrerais un café ? »

     

    Bingo. Elle se pinça les lèvres pour ravaler son amusement à cet homme qui lui donnait l’impression d’avoir en face d’elle un jeune garçon qui amenait pour la première fois une fille chez lui. Elle s’approcha.

     

    Emilie : « Non, autre chose »

     

    Dit-elle doucement en lui effleurant la main. Il sembla finalement réaliser, comme si elle venait d’enfin l’autoriser. Il vient faire glisser son autre main sur sa joue et ses doigts partirent dans sa nuque tout en approchant son visage pour l’embrasser, timidement. Voilà des mois qu’ils ne s’étaient pas embrassés. Des mois qu’il n’avait pas pu la tenir dans ses bras. Son autre main alla faire le tour de sa taille pour se poser dans son dos et il la serra contre lui à mesure qu’elle passait ses bras autour de lui.

     

    Ses doigts se resserrèrent dans ses cheveux et il tira avec délicatesse pour lui faire pencher la tête et aller dévorer son cou. Il s’enflammait de ce manque de l’avoir ressenti contre lui, d’avoir pu effleurer et gouter sa peau, d’avoir pu l’entendre gémir son nom. Ses lèvres contre sa gorge lui arrachèrent un soupire qui le rendit nerveux d’impatience. Il la fit reculer pour la plaquer contre le mur, se faisant plus appuyé.

     

    Mais elle glissa une main entre eux deux pour l’appuyer contre son torse et le faire reculer tout en l’interpelant.

     

    Craignant avoir fait une bêtise, une maladresse, peut-être de lui avoir fait mal en la plaquant contre le mur, il se redressa, reculant légèrement.

     

    Severus : « Excuses moi… »

    Emilie : « De quoi ? »

     

    Réalisant qu’il ne savait pas bien de quoi, il détourna le regard et elle s’approcha pour poser sa main sur sa joue et lui faire reposer son attention sur elle.

     

    Emilie : « Tu m’as manqué »

    Severus : « Toi aussi »

     

    Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle l’embrassa de plus belle, sans timidité. Il la souleva et profita qu’elle croise ses jambes autour de lui pour la guider vers la chambre.

     

    Quelques jours, elle n’avait parlé que de quelques jours. Voyant la fin de la semaine approcher, une de ses valises qui n’avait pas bougée de l’entrée, Severus se décida enfin à se risquer à cette conversation qu’il craignait.

     

    Tous deux dans le salon, tandis qu’elle avait prit l’habitude de venir s’assoir à moitié sur lui dans le fauteuil pour lire la gazette du sorcier avec lui, nichée dans ses bras, elle le voyait soucieux. Il se décida à refermer le journal et tourna son regard vers elle qui le questionnait du sien.

     

    Severus : « Tu m’as dit avoir besoin de quelques jours pour réfléchir à ce que tu vas faire. As-tu décidé ? »

    Emilie : « Tu ne supporte déjà la plus la cohabitation ? »

     

    Alors qu’elle lui souriait amusée, il ne cacha pas sa surprise.

     

    Severus : « Non, voyons. »

     

    Elle appuya son crâne contre son épaule soupirant doucement.

     

    Emilie : « Je pensais accepter un stage dans le ministère des enquêtes. Ils me proposent de me montrer le travail d’un Auror et me faire passer quelques testes pour voir ce qui me correspondrait le plus »

    Severus : « C’est une proposition intéressant »

    Emilie : « Assez oui. Et puis, ça se passerait en Angleterre »

     

    Elle releva innocemment ses yeux vers lui.

     

    Severus : « D’ici, le train met à peine 1h pour rejoindre la capitale »

    Emilie : « Me proposerais-tu de rester ? »

    Severus : « Accepterais-tu ? »

    Emilie : « Devines »

     

    Souriant, elle vient lui voler un doux baiser et le sentit sourire contre ses lèvres.

     

    Severus : « Je pourrais revenir une bonne partie des week-end »

    Emilie : « Hm, si tu ne donnes pas trop de retenues »

    Severus : « Je les donnerais en semaine au besoin »

     

    Il l’embrassa plusieurs fois avant qu’elle ne recule le visage.

     

    Emilie : « Je dois retourner quelques jours au Canada pour voir ma famille. Accompagnes moi »

     

    Elle vit son teint déjà blanc pâlir davantage et son corps de crisper.

     

    Severus : « Je… Je ne préfère pas. Si ça se sait que j’ai quitté le pays, ça lui paraitra louche. »

     

    Ce qui était louche pour elle c’était surtout cette excuse.

     

    Emilie : « N’aurais-tu pas plus peur de rencontrer ma famille ? »

     

    Touché. Il serra les dents et la repoussa gentiment en parlant du thé avant de partir vers la cuisine. La jeune femme le détailla, l’observant prendre appuis contre le plan de travail et abaisser le visage. S’en voulant de l’avoir mit dans cet état, elle vient l’enlacer par derrière.

     

    Emilie : « Je vais y aller seule et tu m’accompagneras quand tu te sentiras prêt »

     

    Elle le sentit se détendre entre ses bras et resserra un peu plus son étreinte, s’appuyant contre son épaule.

     

    Emilie : « T’es quelqu’un de bien, Severus. Je suis sûr que tu leurs plairas aussi »

     

    Il pivota et vient lui repousser quelques mèches de cheveux avant de lui voler un baiser.

     

    C’est ainsi qu’elle élue domicile chez Rogue. C’est ainsi qu’à son retour du canada ils ne se lâchaient plus. Qu’il prenait plaisir à venir se glisser dans la douche avec elle, qu’il écartait naturellement le bras pour qu’elle puisse venir contre lui et lire la gazette avec lui. Qu’il osait même se montrer à ses côtés pour faire quelques courses pour remplir les placards.

     

    Un rythme qui l’enveloppait dans une quiétude qu’il avait abandonné pouvoir imager un jour pour lui. Elle lui faisait découvrir une tendresse, des sentiments, un monde qui lui plaisait, dans ses bras. Elle le faisait sentir entier, vivant et à sa place dans ce monde.

     

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