• III Chapitre 8

     

    Le samedi de la venue de Severus, Drago l’a laissé comme convenu seule avec lui pour qu’ils puissent parler plus librement. Se disant que Severus aurait peut-être des choses à lui confier qu’il n’oserait pas si son filleul serait présent. A mentionner ses parents, Sarah lui avait demandé s’il s’entendait bien avec eux actuellement. Elle voyait bien qu’il n’allait pas les voir souvent et était nerveuse à l’idée de les rencontrer un jour. Bouleversé par l’histoire de Rogue et Emilie, ça avait eu le mérite de lui avouer qu’il ne voulait pas que ça leur arrive, mais qu’il ne pouvait pas lui cacher que ses parents avaient déjà programmer sa vie et que même s’il ne comptait pas suivre leurs exigences, en particulier sur le plan maritale, il se devait de les préparer à la situation.

     

    Ignorant qu’Emilie avait déjà prévenu Sarah de cette réalité des faits dans cette famille aristocratique, l’aidant à mieux accepter la situation. Elle avait confiance en lui et elle ne comptait pas lui mettre la pression.

     

    Une fois dans le manoir de ses parents, à échanger puis manger tous les trois, son père lui demanda s’il avait vu son parrain récemment.

     

    Lucius : « Il est étrange »

    Drago : « Etrange ? »

    Lucius : « Il m’a dit qu’il aurait à me parler, ça avait l’air grave »

    Drago : « Oui je l’ai croisé. Ce n’est pas grave mais c’est important »

    Lucius : « Tu sais quelques choses ? »

    Drago : « Oui, mais ce n’est à lui de te raconter »

    Narcissa : « Et toi alors ? Je te trouve… Tellement rayonnant et ça fait des semaines que tu n’es pas venu »

     

    Il se pinça les lèvres et les a observé à tour de rôle brièvement. Seulement son père le fixait sombrement, comme pour lui dire qu’il savait qu’il leur cachait quelque chose.

     

    Narcissa : « Aurais-tu vu cette chère Astoria par hasard~ ? »

     

    Retenant une grimace de justesse, il se dit que c’était le moment.

     

    Drago : « Non mais… Justement, je voulais vous parler de ça »

     

    Tandis que sa mère ne décrochait pas de son sourire à l’idée d’entendre son fils se sentir prêt à passer à la vitesse supérieur, son père lui sentit que la nouvelle serait tout autre que de ce qu’elle attendait.

     

    Drago : « Je ne l’épouserais pas »

     

    Lucius ne bougea pas d’un cil alors que le visage de sa mère commença à se déconfire à ce qui semblait pour elle un caprice.

     

    Narcissa : « Mais c’est une jeune femme adorable, d’une bonne famille et tu lui plais »

    Drago : « Je ne dis pas le contraire, c’est quelqu’un de bien »

    Lucius : « Mais ? »

    Drago : « J’ai rencontré quelqu’un »

    Narcissa : « Quoi ? Qui ?! »

     

    Sa mère avait perdu son calme et sa joie, son regard était sombre, menaçant et sa voix exprimé une colère. Drago resta coi un instant, il aurait facilement imaginé son père perdre son calme à cette nouvelle, mais pas sa mère. Elle avait toujours été maternelle, justement, avec lui. N’était-elle pas heureuse qu’il ait rencontré une personne ? Qu’il éprouve des vrais sentiments ? Stupéfait, il posa son attention sur son géniteur qui lui paru bien étrange.

     

    Lucius : « Calmes toi »

     

    Grommela-t-il comme pour lui éviter d’effrayer leur fils.

     

    Lucius : « Tu l’as rencontré au ministère ? »

    Drago : « Non lors de mon voyage »

    Narcissa : « Tu veux dire quand tu es allé en Island ? »

    Drago : « Oui »

    Lucius : « Elle viendrait de Durmstrang ? »

    Drago : « Oui. Elle a terminé ses études en juin et travail en ce moment à Londres »

    Narcissa : « Comment s’appelle-t-elle ? »

     

    Mais il se souvenu que son père, et donc sûrement sa mère aussi, avaient connu Emilie. S’il leur disait le nom de Sarah, alors ils sauraient qu’il y a tromperie.

     

    Drago : « Je vous la présenterais directement la prochaine fois »

    Narcissa : « Drago ! »

    Drago : « C’est quelqu’un de formidable »

     

    S’empressa-t-il de dire comme pour rassurer sa mère. Inquiet de ne pas voir plus de réaction du côté de son paternel. Et puis il se souvenu un peu tardivement que Severus lui avait glissé dans une des conversations qu’il devait en parler d’abord à son père. Et à voir la réaction de sa mère, peut-être aurait-il mieux fait de le prendre à part et lui en parler ?

     

    Narcissa : « Comment peux-tu faire ça ?! Astoria te correspond en tout point et »

    Lucius : « Narcissa »

     

    Pesta-t-il froidement pour qu’elle se taise.

     

    Lucius : « Laissons à cette personne au moins une occasion de se présenter »

     

    Sa femme ne put qu’émettre un lourd soupire comme pour signaler son accort sans convictions. Tentant de se détendre, Drago changea de conversation. Ils parlèrent de son travail, de leurs activités et voyages, avant de rejoindre Londres en milieu d’après-midi.

     

    A peine entré, il alla vers le salon où il la vit assise en train de lire.

     

    Drago : « Il est partit ? »

    Sarah : « Il y a peu »

     

    Dit-elle en posant le livre qu’elle tenait, pendant qu’il venait s’assoir à ses côtés. 

     

    Drago : « Ca c’est bien passé ? »

    Sarah : « Hm, c’était un peu gênant mais on a quand même bien échangé »

     

    Surtout potion et études, c’était au moins des sujets qui ne ravivaient pas le passé. Elle vient passer ses bras autour de lui et lui vola un baiser.

     

    Sarah : « Et toi ? Avec tes parents ? »

    Drago : « Pas trop mal. Mais je ne vais peut-être pas attendre que Severus leur annonce qui tu es pour lui »

    Sarah : « Tu as peur qu’il s’y oppose en sachant que je suis de sang-mêlé ? »

    Drago : « Ils sont très traditionnel. Et je t’avoue que si je ne t’avais pas rencontré »

     

    Elle le coupa en lui volant un baiser. Ne voulant pas l’entendre prôner la pureté du sang et risquer qu’ils débâtent. Il comprit le message et répondit à ce baiser bien plus délicieux que les paroles qu’il n’avait voulu prononcer.

     

    Sarah : « Parlant de ca. C’est bientôt la rentrée et je ne pourrais plus avoir de nouvelle de ma mère avant les vacances de noël… »

    Drago : « Tu veux l’inviter ? »

    Sarah : « Si tu ne veux pas, j’irais la voir quelques jours »

    Drago : « Non, non. Je veux bien qu’elle vienne. Je pourrais la rencontrer plus formellement »

    Sarah : « Drago. J’aimerais qu’elle revoit Severus »

    Drago : « Tu… Tu es sûr ? »

    Sarah : « Ils s’aiment encore tant. La distance a assez durée »

     

    Il acquiesça d’un mouvement de tête et eut le droit qu’à un bref baiser avant qu’elle ne file vers son hibou pour lui confier une lettre qu’elle avait déjà préparé, n’attendant plus que l’accord du jeune homme pour l’envoyer.

     

    Ils reçurent sa réponse le jour suivant où elle disait accepter de passer le vendredi.

     

    Alors que Sarah devenait impatiente, Drago devenait anxieux. La rencontrer, bon, il l’avait déjà croisé. Mais juste croisé ! Là, il allait devoir se présenter comme son futur gendre ! Est-ce qu’il allait lui plaire ? Est-ce qu’elle n’allait pas demander à Sarah de réfléchir ? Prendre ses distances ? Elle connaissait ses parents et si elle pensait qu’il puisse être comme eux ? Ou qu’il ne soit assez fort pour s’y opposer ?

     

    Noyé par les doutes, les interrogations, il s’était appliqué à inviter Severus pour songer à autre chose. Il l’avait donc invité à passer le vendredi, dans l’après-midi. Ainsi, si ça se passait mal, il aura eu l’occasion de parler avec elle en amont et peut-être la convaincre de laisser sa fille avec lui.

     

    La veille de son arrivé, il eu du mal à trouver le sommeil. C’est Sarah, le ressentant, qui a trouvé le moyen de le détendre. Au petit matin, quand l’angoisse le reprit, elle lui avoua que si elle n’avait pas confiance en lui, Emilie aurait empêché sa fille de le rejoindre. Cette image réussit à le rassurer un peu, bien que ça ne le calma pas totalement non plus.

     

    Décidant de cuisiner ensemble, Drago resta silencieux et concentrer. Mieux valait faire bonne figure et montrer qu’il pouvait être appliqué. Ce qui amusait Sarah de le voir si sérieux et se plaisait à le taquiner, le faisant grogner. Quand elle arriva, le sorcier fit un bond dans la cuisine et c’est Sarah qui alla ouvrir.

     

    Sarah : « Maman »

    Emilie : « Sarah »

     

    La fille glissa dans les bras de sa mère pour une étreinte de retrouvaille. Emilie la trouvait rayonnante et cela suffit presque à balayer ses inquiétudes de mère protectrice. La libérant, elle suivit sagement sa fille pendant que Drago inspira profondément pour prendre sur lui et se tourner vers elles. Son regard châtaigne lui paru si vif, qu’il avait l’impression qu’elle était en train de le sonder. Mais il n’allait pas se dégonfler, pas maintenant. Il s’inclina légèrement pour la saluer, ce qu’elle lui rendit avec un fin sourire qui réussit à le mettre un poil plus à l’aise.

     

    Emilie : « Drago »

    Drago : « Madame »

    Emilie : « Appel moi Emilie »

    Drago : « Emilie »

    Sarah : « Je vais mettre la table »

     

    Elle les contourna pour attraper les couverts et fila vers le salon. Drago n’osait trop bouger alors qu’elle profita que sa fille soit dans l’autre pièce pour s’approcher un peu plus de lui.

     

    Emilie : « Tu ne l’as pas encore présenté à tes parents »

     

    Comment s’en doutait-elle ?

     

    Drago : « Le week-end prochain »

    Emilie : « Que feras-tu s’ils s’y refuse ? »

    Drago : « Qu’importe, je n’ai pas besoin de leur bénédiction »

     

    Elle s’approcha un peu plus, le faisant reculer d’un pas, intimidé.

     

    Emilie : « Tu les affronterais ? »

    Drago : « Oui. Je la protègerais. Je refuses qu’on soit séparé »

    Emilie : « Vraiment ? »

    Drago : « Je l’aime plus que tout. »

     

    Souffla-t-il le cœur battant. C’était la première fois qu’il exprimait aussi clairement ses sentiments.

     

    Emilie : « Bien »

     

    Sa voix était douce et il se détendit alors que Sarah se remontra.

     

    Sarah : « Un souci ? »

    Emilie : « Aucun, ça sent bon »

    Sarah : « On a préparé tous les deux »

    Emilie : « Tu cuisines ? »

    Drago : « Mon parrain m’y a initié »

     

    Avoua-t-il, heureux sous les souvenirs, mais à l’énonciation de Rogue, il vit son regard se ternir immédiatement.

     

    Emilie : « Ton parrain… »

    Sarah : « Severus Rogue »

    Emilie : « Tu l’as rencontré ? »

    Sarah : « Oui, il est gentil »

    Drago : « Passons à table »

     

    Déclara-t-il pour changer de discussion. Pendant qu’elles allèrent vers le salon, il apporta le plat et ils mangèrent calmement, discutant.

     

    Drago : « Vous êtes professeur à Durmstrang ? »

    Emilie : « Oui, et toi ? »

    Drago : « J’accepte quelques dossiers pour le ministère »

    Emilie : « C’est une bonne chose »

     

    Ils échangèrent le long du repas. Du moins, surtout Drago et Sarah, Emilie les écoutant simplement. Le repas finit et alors qu’ils allaient prendre le thé, on toqua à la porte. Les deux amants se crispèrent et s’échangèrent un regard avant que Drago ne souffle innocemment qu’il allait voir qui ce pouvait être. Ils savaient pertinemment que c’était le maitre de potion. Sarah but doucement une gorgée de thé, essayant de continuer de discuter avec sa mère, mais elle la vit s’absenter et reposer sa tasse. Se doutait-elle de quelque chose ?

     

    Drago : « Tu es en avance »

    Severus : « Un peu, cela pause problème ? »

    Drago : « Non, entre »

     

    Emilie avait aussitôt reconnu sa voix et s’était figé sur place, le bras tendu vers la table basse après avoir lâcher sa tasse. Drago referma la prote derrière l’homme et l’incita à aller vers le salon.

     

    Drago : « Nous allions prendre le thé, ça te dis ? »

    Severus : « Volontiers »

     

    Mais à peine passa-t-il le seuil de la pièce qu’il se pétrifia. Un silence pesant venait de prendre place. Le blondinet vient se mettre à niveau de son parrain et constata qu’Emilie était aussi troublée. Le choque avait fait arrondit et briller les yeux sombres du professeur tandis qu’Emilie se leva brusquement.

     

    Emilie : « Sarah, raccompagne-moi à la porte »

     

    Drago eut juste le temps de se mettre sur le côté qu’elle passa entre eux deux sans un regard pour eux. Elle avait pourtant brulé d’envie de poser un regard sur lui. Sarah avait suivit sa mère et le bruit de la clenche se refermant ramena Drago à la situation. Il reposa son attention sur le sombre sorcier qui vient se rattraper contre le mur et s’y adosser. Ces yeux noirs comme la nuit brillaient de peine.

     

    Drago : « Severus ? »

     

    Il semblait tant absent. Délicatement, il vient poser sa main contre son bras mais c’est en entendant de nouveau la porte qu’il sembla réagir et il voulut reprendre sur lui.

     

    Severus : « Je n’aurais pas du arriver si tôt »

     

    Comme dans élan, il pivota pour partir vers la porte.

     

    Sarah : « Attends »

     

    Il s’arrêta au moment où il saisit la poignée de porte.

     

    Severus : « Pas cette fois »

     

    Marmonna-t-il avant de partir. Sarah eu une respiration tremblante. Elle ne s’était pas attendu à un miracle et une scène digne des films Hollywoodiens, mais pas à une telle froideur, pas à ce que ça la blesse autant. Drago le vit et vient la faire pivoter avant de la serrer contre lui.

     

    Drago : « C’est qu’une première approche »

    Sarah : « Hm »

     

    Elle se frotta nerveusement le front contre son épaule avant de prendre une profonde respiration. Il l’amena alors vers le salon pour boire un peu de thé. A peine s’assirent-ils et qu’elle approcha de la tasse, qu’on toqua. Intrigués, ils échangèrent un regard.

     

    Sarah : « J’y vais »

     

    Elle songea sur le moment que ça puisse être sa mère, peut-être avait-elle oublié quelque chose ? Drago attrapa sa tasse et en bu rapidement une gorgée avant d’aller à l’entrée lui aussi. Il vit les épaules de la jeune femme se raidir.

     

    Lucius : « Bonjour »

     

    Reconnaissant cette voix, il se précipita pour se montrer.

     

    Lucius : « Drago… »

     

    Sarah observa son aimé du coin de l’œil et Lucius s’avança. Ils se décalèrent alors et Malfoy père alla vers le salon, suivit par les deux jeunes. L’homme détailla la pièce et nota les trois tasses sur la table avant de se tourner pour faire face à eux, les observant de son regard de glace.

     

    Drago : « Père, je te présentes Sarah. Sarah, Lucius Malfoy, mon père »

    Sarah : « Enchanté monsieur »

    Lucius : « C’est donc vous… »

     

    Elle voulut s’approcher en lui tendant la main, mais il ne bougea pas d’un cil, apposant ses mains l’une sur l’autre sur le dessus de sa canne, l’observant de haut. La jeune femme, déjà tendue par ce qui s’était passé plut tôt, tenta de prendre au possible sur elle pour ne pas envenimer la situation. Elle ramassa sagement son bras.

     

    Lucius : « Sarah donc ? Et que songez-vous avoir pour mon fils ? »

     

    Drago n’allait pas le laisser l’intimider, il voulait montrer de suite qu’il ne comptait pas lui laisser la situation en main.

     

    Drago : « C’est elle que j’ai choisis, en quoi cela t’importe ? »

     

    Alors qu’il examinait cette jeune femme, lui trouvant un air de déjà vu, la question de son fils le ramena à la réalité et à son rôle d’héritier Malfoy, posant son regard de glace sur lui.

     

    Lucius : « Tu es mon fils, je ne vais pas te laisser rater ton avenir juste pour une pimbêche tout juste bonne à faire la potiche à ton bras »

     

    Il était tranchant, aussi venimeux et hautain que ce que Drago pouvait connaitre de lui. Blessé de l’entendre parler ainsi, il se mit à douter à comment lui répondre. Le prendre par les sentiments ? Depuis quand il pouvait en avoir assez pour prendre en compte les siens ? Sarah, les nerfs à vif, fit moins dans la dentelle et le prit de court, s’approchant du danger sans une once d’hésitation, elle donna un coup de pied à la cane pour qu’il cesse de s’appuyer sur elle comme un roi assit sur son trône.

     

    Sarah : « Vous, l’aristocrate, de quel droit vous osez me décrire de la sorte sans me connaitre ?! Je devrais peut-être prendre vos propos comme un compliment, vous estimez au moins que je suis assez présentable pour être aux bras de votre fils ! Mais la potiche à autre chose à faire que venir répondre à votre provocation de géniteur sadique qui n’éprouve qu’un peu de plaisir en ayant tout sous son contrôle ! »

    Lucius : « Mais que vois-je, vous osez me répondre ? Hausser la voix sur moi ? »

     

    Un sourire sadique s’étira sur ses lèvres et avant qu’il ne dégaine sa baguette, elle lui saisit le col et l’attira vers elle.

     

    Sarah : « Je vous jure que si vous ne remettez pas cette entrevue à un autre moment, je vais vous faire moi-même sortir d’ici et votre rang de noblesse n’aura qu’à pâlir »

     

    Drago se précipita pour la prendre par les épaules et la faire reculer, se mettant entre eux deux.

     

    Lucius : « Je vois que tu ne sais pas bien t’entourer. Quel est cette idiote que tu oses laisser venir ici ?! »

     

    Son interlocuteur resserra son emprise sur les bras de la jeune femme pour l’inciter à ne pas répondre et il pivota.

     

    Drago : « Elle vit avec moi »

    Lucius : « P… Pardon ?! »

    Drago : « On vit ensemble »

     

    Sentant une étrange colère et frustration l’envahir, il s’approcha de lui.

     

    Lucius : « Comment peux-tu ?! »

    Drago : « Je l’aime ! »

    Lucius : « Aimer ?! Toi ?! Connais-tu au moins la signification de ce mot ?! »

    Drago : « Et toi ? »

     

    Furieux, il fit pivoter sa canne et lui en insémina un coup dans le ventre. Drago se plia en deux, le souffle coupé. Sarah sursauta et vient rapidement vers lui.

     

    Lucius : « Demain, vous êtes partis »

     

    Sur ses mots, il quitta la maison d’un pas lourd, claquant la porte derrière lui. Drago inspira profondément pour se reprendre et tenta de se redresser, il sentit les mains de la jeune femme se poser sur ses joues et il murmura qu’il était désolé.

     

    Il s’en voulait de lui faire subir ça. Mais elle mima un non et lui vola un langoureux baiser.

     

    Sarah : « C’est rien »

     

    Profitant qu’il se soit un peu redressé, elle vient se nicher contre lui, l’enlaçant et le serrant avec tendresse. Il a enfoui son visage dans son cou, respirant son odeur apaisante.

     

     

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