• II Chapitre 17

     

    Une semaine normalement ciblé sur Wersol, mais Severus ne pouvait s’empêcher de craindre que cet énergumène s’amuser à fouiner. Il n’y avait rien qui pourrait lui laisser imaginer qu’il puisse avoir une relation avec une élève, mais certainement la culpabilité de savoir que ce n’était pas bien l’amenait à se méfier.

     

    Alors chez Hagrid pour ce jeudi après-midi, Emilie soupira lourdement, papouillant Crockdur. Assise dans un fauteuil du gardien, elle observait le feu crépiter sagement en se demandant si ça se passait comme convenu.

     

    Déjà mardi soir, après l’échange de poste avec l’enquêteur, lorsqu’elle avait rejoint ses amis dans la Grand Salle, elle avait du se rendre à l’évidence qu’ils avaient notés qu’elle était « bizarre ». Les inquiétants.

     

    Conni : « Ca c’est bien passé les vacances ? »

    Emilie : « Bien, oui, pourquoi ? »

    David : « Pas une fois durant le cours tu as soupirée, ou protestée »

    Imar : « Et ta baguette, elle était plus sombre que d’habitude »

     

    Elle ne les avait pas prévenus de peur d’une discussion interceptée, d’un sous-entendu capté, d’un doute saisisse l’enseignante. Mais là, ses amis risquaient de faire douter Wersol sur son identité durant les cours s’ils mentionnaient ces différences.

     

    Emilie : « Oui. Et ça sera pareil jeudi aprèm prochain. Mais surtout, faite comme si tout était normal, d’accord ? »

     

    Ils échangèrent un regard emplit de curiosité mais s’étaient raviser de la questionner et acquiescèrent, faisant certainement le lien avec la présence de l’enquêteur.

     

    La porte se fit entendre, le chien tourna la tête et Emilie bascula la sienne en arrière pour voir le semi-géant entrer. Lui souriant elle se redressa et partit dans sa cuisine pour lui préparer un thé chaud en attendant qu’il ôte son surplus de vêtement contre l’hiver.

     

    Emilie : « Ca c’est bien passé ? »

    Hagrid : « Oui, Buck c’est très bien comporté »

     

    Elle revient et posa tout sur la table. Ils s’assirent pour boire doucement du thé.

     

    Hagrid : « T’as l’air de bonne humeur »

    Emilie : « Ca doit être d’imaginer Wersol qui se fait virer ? »

    Hagrid : « Ah ça ! »

     

    Il prit la tasse pour boire doucement mais elle le sentit la détailler et elle le fixa, le questionnant du regard.

     

    Hagrid : « Mais y a autre chose. Déjà durant les vacances je te trouvais plus… Rayonnante. »

     

    Cette remarque réussit à la mettre mal à l’aise et elle détourna son attention vers la fenêtre avant de boire une nouvelle gorgée de thé.

     

    Hagrid : « Se pourrait-il que ce garçon soit venu s’excuser ? »

     

    La gorgée de thé manqua de se tromper de chemin à cause de son soubresaut. Toussant, elle attendit que sa quinte passe pour boire une nouvelle gorgée non sans une grimace.

     

    Hagrid : « J’y crois pas ! »

    Emilie : « Hagrid »

    Hagrid : « C’est qui~ ? »

    Emilie : « Je peux pas le dire »

    Hagrid : « Roh, je l’embêterais pas »

    Emilie : « Je peux vraiment pas »

    Hagrid : « Pas même à moi ? »

    Emilie : « A… A personne »

     

    Elle se pinça les lèvres en sachant pertinemment qu’en disant cela, c’était un indice de taille. Et le gardien était loin d’être sot. Son regard s’arrondit soudainement.

     

    Hagrid : « Ro »

     

    La jeune femme bondit de sa chaise et plaqua sa main contre sa bouche.

     

    Emilie : « Hagrid ! »

     

    Couina-t-elle d’inquiétude. Comprenant, il lui prit doucement le poignet pour la faire reculer.

     

    Hagrid : « Vraiment ? »

    Emilie : « Tu diras rien ? »

    Hagrid : « Non, promis »

     

    Soulagée, elle se rassit sagement.

     

    Hagrid : « Ah bah ça alors… Je savais bien qu’il n’était pas totalement assombrit »

    Emilie : « Hagrid… »

     

    Grommela-t-elle, l’amusant

     

    Hagrid : « Pardon… Mais ça fait longtemps ? »

     

    Elle soupira lourdement en comprenant qu’il ne lâcherait pas facilement cette histoire.

     

    Emilie : « Haloween. Maintenant, s’il te plait, on parle d’autre chose »

    Hagrid : « Oui, oui, bien sûr »

     

    Elle l’observa abaisser son regard sur la tasse, à se retenir de poser des questions. Elle le lança donc sur les animaux et le temps passa plus rapidement jusqu’à ce qu’on toque à la porte. Hagrid alla ouvrir à McGonagall qui venait la chercher pour l’amener au bureau du directeur. Ce n’est pas tellement sereine qu’elle se présenta dans la pièce, face à son sosie qui discutait avec le directeur.

     

    Comme pour essayer d’avoir un indice sur la décision prise, elle jeta un regard au plus ancien qui lui fit juste signe de s’assoir à côté de l’enquêteur. Tendue, elle s’exécuta, posant ses mains sur ses genoux, le dos bien droit de stresse.

     

    Enquêteur : « Bien il semblerait que je ne vais plus avoir besoin de votre apparence »

    Emilie : « Tant mieux parce que me voir en double c’est flippant… »

    Albus : « L’enquête menée confirme un manquement de la part du professeur Wersol. »

     

    L’élève abaissa les épaules, soulagé de ce résultat.

     

    Enquêteur : « Elle quittera l’école dès ce soir et vous aurez un nouveau professeur à partir de Lundi »

    Emilie : « Je vous remercie »

    Enquêteur : « Et il y aura une enquête approfondit pour connaitre son implication dans la magie noire »

    Albus : « Miss Jones, nous vous remercions pour votre participation et vous pouvez rejoindre vos amis »

     

    Elle se leva comme un ressort et salua le trio avant de filer à la Grande Salle. Ses amis ne s’étaient inquiétés de son retard mais bien impatienté. La voyant enfin arriver et s’assoir avec eux, ils s’agitèrent.

     

    David : « Alors ? »

    Emilie : « Normalement c’est bon »

    Naska : « Enfin ! Et on aura un autre prof ? »

    Emilie : « Lundi »

    Conni : « J’espère qu’il est mignon »

    Leric : « T’es pas possible ! »

     

    Emilie tourna son attention vers le professeur de potion en pleine discussion avec le professeur Sinistra. Sentant un regard rivé vers lui, il tourna un instant le sien et vit la jeune femme lui adresser un sourire. Comprenant, il se détendit et reposa son attention sur sa collègue.

     

    Alors dans leur dortoir, une Serdaigle vit de l’agitation à l’extérieur et interpella les autres filles. Toutes se ruèrent vers la fenêtre pour voir deux hommes trainer Wersol qui ne semblait pas satisfaite de son sort.

     

    Se sentant réjouie et soulagé, Emilie ne put s’empêcher de vouloir partager ce moment avec Rogue. Songeant à lui, essayant de résister à l’observer en détail en cours, elle ne put s’empêcher le samedi après-midi de faire faux bond à ses amis, disparaitre de la salle commune, se faufiler dans les couloirs et venir frapper à la porte du maitre des potions.

     

    Ce dernier, plongé en pleine lecture, haussa un sourcil en se demandant qui osait venir l’importuner. Il reposa doucement son livre et vient ouvrir. Elle se glissa rapidement dans l’ouverture de la porte, déconcertant le sorcier qui verrouilla rapidement la pièce.

     

    Severus : « Que fais-tu là ? »

     

    Après un rapide coup d’œil comme pour s’assurer qu’il était seul, elle pivota et vient passer ses bras autour de son cou.

     

    Emilie : « Wersol est partie »

    Severus : « Oui, c’est une bonne chose, mais nous avions dit deux semaines »

    Emilie : « N’est-ce pas une raison acceptable ? »

     

    Elle lui vola un premier baiser qui le détendit, puis un autre avant de lui murmurer que s’il préférait travailler, elle pouvait partir. En réponse, il sortit sa baguette pour ensorceler la porte et l’embrassa avec fougue. Il la fit reculer jusqu’à son canapé et l’y allongea avant de se mettre au dessus d’elle.

     

    Sentant ses mains glisser sur son torse pour le dévêtir, il fit courir sa main droite le long de sa cuisse pour lui remonter la jupe, caresser sa cuisse et.

     

    Et on toqua à sa porte.

     

    Les deux amants sursautèrent et pendant que le professeur se relevait, elle courut se cacher sous le bureau. Il reboutonna rapidement sa veste et alla ouvrir la porte.

     

    Albus : « Professeur Rogue, je suis désolé de vous déranger »

    Severus : « Ce n’est rien »

     

    Grommela-t-il en le laissant entrer. Fermant la porte, il observa le directeur et réalisa qu’il semblait soucieux.

     

    Severus : « Le départ de Wersol ne semble pas vous plaire »

    Albus : « Détrompez-vous, je suis bien soulagé de cela. Sans mademoiselle Jones, ça aurait été plus compliqué »

    Severus : « J’ai cru comprendre qu’elle avait bien participé »

    Albus : « En effet »

     

    Il fit signe au directeur de prendre une chaise et il vient s’assoir à côté de lui.

     

    Albus : « Très intrigante, n’est-ce pas ? »

    Severus : « Possible, elle n’est pas aussi inhabile que certains de ses camarades »

    Albus : « Vous savez, le Choixpeau a eu beaucoup de mal à choisir dans quel maison la placer »

     

    Severus s’amusa de cette information qui ne le surprit finalement pas, maintenant qu’il la connaissait bien.

     

    Severus : « Je suppose que vous n’êtes pas venu pour me parler seulement d’elle ? »

    Albus : « Non il est vrai. Le nouveau professeur qui arrivera lundi a été choisi par le ministère »

    Severus : « Savez vous qui c’est ? »

    Albus : « Il est juste mentionné dans le courrier qu’ils enverront quelqu’un qui sera apte à faire rapidement remonter le niveau des élèves. Nous serrons fixé demain soir »

     

    Il se leva de sa chaise en signalant qu’il le laissait travailler et quitta la pièce que Severus verrouilla dès la porte close avant de faire le tour de sa table de travail.

     

    Severus : « Tu peux sortir »

     

    Elle quitta sa cachette et se redressa face à son aman soucieux de cette brève entrevue.

     

    Emilie : « Un problème ? »

    Severus : « Je ne l’espère pas »

    Emilie : « Crains-tu que la personne qui remplacera Wersol soit trop brusque ? »

    Severus : « Je suis soucieux de savoir de qui il s’agira »

     

    Voulant lui faire oublier cette peur, elle s’approcha de lui pour poser ses mains contre son torse. Dans un réflexe, il posa ses mains sur sa taille et le sourire qu’elle lui adressa réussit à lui faire envoler ses questions.

     

    Severus : « Je crois, mademoiselle Jones, que vous avez commencé quelque chose »

    Emilie : « C’est exacte. Mais je ne suis plus bien sûre à quelle étapes j’en étais »

    Severus : « Je vais vous aider à vous rappeler »

     

    Susurra-t-il avant de l’embrasser avec fièvre.

     

    La ramenant vers le sofa, il vient se mettre au dessus d’elle. Son visage dévia dans son cou pour effleurer sa peau de ses lèvres, l’embrasser.

     

    Quand on toqua de nouveau à la porte.

     

    L’agacement amena sa main à s’agripper brusquement à l’accoudoir du meuble au point d’en faire craquer le bois. Emilie se sentait aussi frustrée et agacée. Mais mieux valait mettre ça de côté. Elle lui caressa la joue et lui vola un baiser léger avant de le pousser et aller se remettre sous le bureau. Severus se passa une main sur le visage pour tenter de ne pas être des plus agressifs et alla ouvrir sa porte.

     

    Chourave : « Professeur Rogue, c’est aujourd’hui que nous devons voir les stocks »

     

    Voilà un fait qu’il avait oublié

     

    Severus : « Je vous rejoins »

     

    Elle s’éloigna alors de la porte qu’il referma calmement avant qu’il ne soupire lourdement. Emilie sortie de sa cachette et vient vers lui.

     

    Emilie : « Je vais attendre quelques minutes et je partirais après toi »

     

    Il voulut s’excuser d’avoir oublié cela mais se sentait déjà lui-même irrité d’être privé d’un petit moment avec elle. Il s’adoucit en voyant qu’elle semblait le comprendre en lui volant un dernier baiser léger. Un baiser comme une caresse, la promesse d’une quiétude à venir. Il se résigna à quitter le bureau, loin d’imaginer que c’était là, son dernier instant avec elle avant de longues, longues semaines.

     

    En effet, le lendemain il eut la bonne et douce surprise de voir Travers mettre pied à Poudlard comme nouveau professeur de Défense contre les forces du mal. Severus dans la salle des professeurs avec ses collègues se crispa en voyant ce sorcier être présenter par Dumbledore. Son regard sombre partit à la rencontre du maitre de potion et lui adressa un sourire plutôt satisfait.

     

    Une fois la réunion finit, il ne laissa pas le temps au sombre sorcier de partir vers le directeur, allant le trouver.

     

    Travers : « Rogue »

    Severus : « Je suis surpris de vous voir là »

    Travers : « Ils s’embleraient qu’il y ait des élèves qui ont besoin d’une remise à niveau »

    Severus : « En effet »

    Travers : « Vexé qu’il ne vous ait pas prévenu ? »

     

    Il savait que sa proximité avec le seigneur des ténèbres créait une certaine jalousie avec quelques mangemorts beaucoup trop admiratifs du mage noir. Mais le professeur ne souligna pas sa vague provocation et son air insondable suffit à faire comprendre à son interlocuteur qu’il n’avait réussit à le piquer. Rogue se contenta de le contourner pour rejoindre la Grande Salle où le directeur présenta le nouveau professeur de DCFM pour ce trimestre.

     

    Un trimestre qui sembla vouloir passer rapidement. Ce qui devait être une bonne chose, malheureusement pour les deux amants, lorsqu’ils se retrouvaient en cours, ils avaient l’impression que le temps passait encore plus vite pendant les leçons de potions et affreusement lentement lorsqu’ils ne se voyaient pas.

     

    Pendant plus d’un mois Travers ne quitta pas Rogue d’une semelle en dehors des cours. Il voulait imaginer l’avenir de l’école une fois qu’il sera revenu. Les cours qui seront proposés et les professeurs possibles. Il construisait son école utopique chaque week-end en songeant que son interlocuteur était sur la même longueur d’onde malgré son silence.

     

    Un silence dont il réussit à le tirer lorsqu’il mentionna quelques élèves intéressants.

     

    Severus : « Comment ça ? »

    Travers : « Vous savez très bien ce que je veux dire »

     

    Oui, il le savait. Des futur sorciers qui auraient le potentiel de rejoindre leur cause. Et à  défaut, des possibles futurs ennemis qui pourraient leur donner du fils à retordre.

     

    Travers : « Il y en a quelques un dans la maison que vous diriger, comme ce Thomas Conmeri. Très prometteur. Même son ami, Kewil Davies. Il est moins puissant mais semble avoir un intérêt particulier pour la magie noir »

     

    Il lista trois autres élèves qui semblaient avoir une force qui l’intéressait, dont deux de Gryffondor. Marquant une pause, Rogue tenta d’espérer qu’il n’ait pas remarqué Emilie. Malheureusement pour lui ce n’était pas le cas.

     

    Travers : « Je pensais les deux autres « maisons » inintéressante, mais il y a cette élève chez les Serdaigle… »

     

    Sentant l’inquiétude monter en lui, il tourna son attention vers son interlocuteur, l’observant avoir un air songeur qui ne lui disait rien de bon. Et le fin sourire qu’il étira sur ses lèvres en revenant à lui et reposant son attention sur son collègue manqua de faire frémir de rage le maitre de potion.

     

    Travers : « Une certaine Jones, en 7ème année, qu’en pensez-vous ? »

    Severus : « Jones ? »

     

    Il fit mine de réfléchir un instant avant de soupirer en s’adossant à son fauteuil.

     

    Severus : « Il est vrai qu’elle n’est pas totalement incompétente, mais je ne pense pas qu’elle soit fiable »

    Travers : « Je pense la tester »

    Severus : « La tester ? »

    Travers : « Hm, au prochain cours. Que sais-tu d’elle ? »

     

    L’inquiétude l’avait saisit et il réfléchissait à toute vitesse à comment prévenir Emilie et comment tenir Travers éloigné d’elle. Et puis la question du sorcier lui fit réaliser que même s’il avait voulu lui répondre, il n’aurait pas pu lui dire grand-chose. Il savait qu’elle venait du canada, qu’elle avait perdu son père deux années plutôt et que c’était là la réelle raison de son transfert bien qu’il n’avait osé lui demander de quoi il était décédé ni ce qu’il faisait. Qu’elle avait eu une sœur, elle aussi décédée, adorait la glace à la praline et à la pistache. Buvait plus de café que de thé. Que sa mère était retourné au près de son grand père au Canada. Il ne savait pas si elle était une sang pure, mais de ce qu’il avait comprit ses grands-parents étaient aussi sorcier. Mais il ignorait encore tant de chose sur elle comme, son plat préféré, si elle aimait voyager, comptait retourner au canada, le métier qu’elle souhaiterait faire, quel était son livre préféré ?

     

    Severus : « Pas grand-chose si ce n’est qu’elle vient du Canada et y retournera sûrement »

     

    Cette idée ne lui plaisait guère mais si cela pouvait dissuader Travers de s’intéresser à elle… Cependant son interlocuteur apposa lourdement sa main sur son épaule en se levant.

     

    Travers : « Elle restera si quelque chose l’intéresse ici »

     

    Il l’observa quitter son bureau en disant qu’il le laissait travailler avant de soupirer nerveusement. Elle resterait si quelque chose l’intéresse ? Et quelqu’un ? Voilà qu’il commençait à s’alarmé de réaliser qu’il n’avait pas envisagé le reste des années sans elle, ignorant ce qu’il en était pour elle.

     

    « Severus Rogue. Je t’aimes »

     

    Ce souvenir lui redonna un coup de fouet qui se fit happer par la peur.

     

    Severus : « Elle ne restera pas avec toi s’il l’a tué »

     

    Il se devait de la protéger. La tenir éloigner de tout ça. Il devait la prévenir que Travers allait essayer de l’embobiner, de se jouer d’elle. Heureusement, il n’avait aucun don de Legilimens et ne maitrisait guère le sortilège. Il ne risquait donc pas de découvrir leur proximité. Mais il était loin d’être stupide. Si comme par hasard, demain Emilie recevait une lettre, ce qui arrivait rarement, si mardi il lui demandait de rester à la fin du cours, s’il les voyait échanger au détour d’un couloir. Pour sûr, Travers risquerait de douter qu’il lui ait parlé.

     

    Comment la prévenir ?

     

    Il pouvait tenter de rentrer dans son esprit et lui faire parvenir un message, mais il ignorait comment elle réagirait à cela. Certaine personnes pouvaient se sentir désorienté les premières fois. Il ne pouvait pas prendre ce risque en cours.

     

    Son attention se posait sur son bureau comme s’il pouvait en avoir la réponse. Et effectivement il l’avait. Posant le regard sur sa plume, il resongea à ce que la jeune femme avait fait pour lui donner rendez-vous une fois.

     

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