• II Chapitre 15

     

    Le froid était présent dans l’école en cette fin du mois de Novembre, les premières neiges étaient tombées. Alors que les cours s’enchainaient, Emilie ne pouvait esquiver chaque cours de DCFM et se retrouvait parfois dans cette classe à devoir écouter ce professeur qui semblait s’être arrêté au programme de 6ème année. Et surtout à cette envie de les voir avoir du mal à faire apparaitre un patronus en informulé.

     

    Rusha : « Votre baguette ne s’est pas enfuit aujourd’hui, mademoiselle Jones ? »

    Emilie : « Ah non, pas encore »

    Rusha : « Alors je vous conseil de la tenir fermement et vous mettre à travailler ! »

     

    Avait-elle vu qu’elle faisait semblant ? Elle profita qu’elle tourne le dos pour faire apparaitre un dessin dans le dos de sa cape. Une harpie aux crocs acérés qui fit pouffer quelques élèves. La sorcière se tourna rapidement, les fusillant tous du regard.

     

    Rusha : « Vous devriez pleurer face à votre pathétisme plutôt que de vous amuser ! Aujourd’hui, aucun d’entre vous n’est capable de valider cette matière aux ASPICS ! »

     

    Cette remarque eu le dont de calmer les élèves. Le cours de défense étaient importants pour bien des métiers, il était décisif de le valider et pour beaucoup d’avoir une bonne note.  A la fin du cours, Emilie sortie en grognant.

     

    Emilie : « Sérieusement, nous foutre ça sur le dos »

    Naska : « Mais elle a raison, on n’a pas un niveau aussi bon que ce qu’on devrait »

    Emilie : « Parce que c’est une mauvaise profe ! On n’avait peut-être pas les meilleurs professeurs à Beauxtabtons, mais ils valaient tous mieux qu’elle ! »

    David : « Emilie »

     

    Les regards se tournèrent et ils aperçurent non loin le sujet de cette conversation.

     

    Conni : « Vous croyez qu’elle a entendu ? »

    Imar : « Non, elle est trop loin »

    Emilie : « Peu m’importe »

     

    Maugréa-t-elle avant qu’ils ne reprennent leur chemin pour la Grande salle. Heureusement la bonne humeur de ses amis réussis à la détendre et la soirée se passa dans le calme, mais le lendemain, elle ne pouvait s’empêcher de resonger à la situation, à l’examen de fin d’année. Elle ne pouvait rester à ne rien faire. Et surtout, elle avait besoin d’un peu de tendresse. Alors elle profita durant le cours de potion de voir son professeur assit à son bureau à écrire pour se concentrer.

     

    Elle saisit sa plume et écrivit au dessus de sa propre feuille sans la toucher. Rogue sentit sa plume vouloir s’agiter et il la lâcha la voyant écrire seule un « Demain, 16h, ici ? ». Ses yeux noirs partirent sur le côté et il croisa ses prunelles. Il fit un bref mouvement de tête pour acquiescer et d’un léger mouvement de plume fit disparaitre le message.

     

    Voilà qu’il était impatient de ce rendez-vous.

     

    Cela faisait deux semaines qu’il devait se contenter de l’observer pendant les cours, éviter de trop la regarder lors des repas, ruminer dans son coin lorsqu’il apercevait ses amis trop tactiles avec elle. De quel droit la touchaient-ils ?

     

    Il soupira lourdement en se trouvant pathétique à essayer de lire ce livre alors qu’il n’avait pas avancé d’une ligne depuis des minutes. Il s’impatientait quand enfin on toqua à la porte. Il tourna son attention en autorisant la personne entrer.

     

    Thomas : « Professeur, je suis désolé de vous déranger »

    Severus : « Conmeri… Qu’est ce qui vous amène ? »

     

    Il referma son livre en le posant sur son bureau, devant ravaler sa frustration et ne pas montrer qu’il attendait quelqu’un d’autre.

     

    Thomas : « C’est à propos du devoir pour la semaine prochaine »

    Severus : « Et bien ? »

    Thomas : « Ca portera que sur les potions de ce trimestre ? »

     

    L’élève ne comptant pas rester en ces lieux avait laissé la porte ouverte en entrant dans la salle. Une silhouette sombre, cachée sous une cape, se faufila discrètement et alla se dissimuler derrière la porte sans un bruit. Rogue l’avait vu et sentait son rythme cardiaque crépiter d’impatience, cependant pour le satisfaire, il devait commencer par faire sortir cet idiot.

     

    Severus : « Vous verrez bien, monsieur Conmeri. Mais je ne devrais pas avoir à m’en faire sur votre cas »

    Thomas : « Bien, je vous remercie professeur »

     

    Il le suivit du regard, observant sa main saisir la poignée, la tirer et enfin la porte se ferma. Emilie ôta sa capuche et il quitta son bureau pour se rapprocher. Sortant sa baguette il verrouilla la porte et l’observa venir vers lui.

     

    Une fois face à face, il détailla son visage et apporta sa main vers sa joue, l’effleurant et frissonnant en sentant sa peau si fraiche.

     

    Severus : « Tu étais dehors ? »

    Emilie : « Je suis allé voir Hagrid »

     

    Elle vient poser sa main contre la sienne, le faisant grogner.

     

    Severus : « Tu devrais faire attention, tu es gelée »

    Emilie : « Alors réchauffe-moi »

     

    Elle vient se nicher contre lui qui se tendit. Elle avait beau l’avoir déjà fait, c’était trop de tendresse d’un coup, il avait du mal à réaliser. Toutefois il finit par tirer sur sa cape et l’envelopper contre lui, se laissant lui-même attendrir par ce moment. Il ferma les yeux et vient appuyer sa joue contre ses cheveux alors qu’elle s’était caché dans son cou et s’agrippait à lui. Elle se sentait si bien dans ses bras.

     

    A ce moment, elle oublia ses énervements de la semaine, profitant juste de ce qu’il lui offrait et finissant par songer à comment en avoir plus souvent. Les vacances de noël étaient pour dans deux semaines. Elle savait que Rogue ne restait jamais à Poudlard mais elle avait envie de lui demander, cette fois, de rester. Afin qu’ils puissent passer un peu plus de temps ensemble.

     

    Elle se redressa alors, levant son regard vers lui qui la questionnait du sien. Et puis elle se dit qu’elle n’avait pas à lui demander cela, craignant lui en demander déjà beaucoup à être ainsi contre lui. Ignorant qu’il était juste trop timide pour avouer que cela lui plaisait et surtout quémander plus de tendresse, se sentant déjà bien assez maladroit.

     

    Esquissant un sourire, elle vient faire glisser une main le long de son torse pour la poser sur sa joue et il n’en fallut pas plus pour qu’il vienne l’embrasser. Son cœur fondait à sentir ses bras fort la serrer davantage contre lui. Elle répondit à ses baisers jusqu’à sentir ses mains glisser dans son dos, ses doigts se crisper. Elle en avait envie aussi, de ne faire qu’un avec lui, mais ce n’était ni l’endroit, ni le moment. Alors pour éviter tout débordement, elle finit par lui voler un baiser plus simple et lui sourire.

     

    Emilie : « Comme ça Thomas vient te demander les sujets en avance ? Donnerais-tu de l’avance à ta maison ? »

    Severus : « Peut-être que je glisse quelques indices, mais seulement en cours. C’est aux élèves après de les comprendre »

    Emilie : « Severus… Je suis inquiète pour les ASPICS concernant les cours de défense »

    Severus : « Pourquoi ? Tu as largement le niveau »

    Emilie : « Parce que mon père m’a apprit beaucoup »

     

    Il n’y avait pas qu’une question d’entrainement, il le savait, il l’avait vu se battre comme les autres professeurs et avait comprit ce que Dumbledore lui avait soufflé à son sujet. Mais visiblement, elle ne le voyait pas ainsi.

     

    Emilie : « Elle ne nous enseigne pas comme il faut, aucun n’est capable de former un patronus. Quand elle nous montre le mouvement de la baguette, parfois elle le change, ou corrige des élèves qui ont le bon mouvement »

    Severus : « Je ne peux rien »

    Emilie : « Tu es proche de Dumbledore »

    Severus : « Mais lui non plus ne peut rien faire »

     

    Soupira-t-il lourdement. Il se détacha d’elle et fit quelques pas avant de se tourner de nouveau vers elle.

     

    Severus : « Il est déjà venu, il y a deux ans, dans sa classe pour s’assurer que tout se passe comme convenu puisque d’autres élèves se sont plaints. Mais elle a fait son cours correctement »

    Emilie : « Et si le ministère de la magie venait la contrôler ? »

    Severus : « Rien de grave ne c’est passé pour qu’ils se déplacent »

    Emilie : « Ils ne voient pas le niveau baiser ? »

    Severus : « Ca ne les intéresses pas »

    Emilie : « A ce rythme là, aucun ne sera capable de se défendre contre des détraqueurs ou je ne sais quelle autre magie noire »

     

    Le professeur se raidit à cette remarque. Jamais ils n’avaient parlé de magie noire. Certainement, avait-elle entendu par les autres élèves qu’il était attiré par cela, mais elle lui paraissait tant douce que l’idée qu’elle ne puisse l’imaginer si mauvais le prit. Qu’adviendra-t-il si elle apprend sa proximité avec le seigneur des ténèbres ?

     

    Il l’observa soupirer lourdement en s’asseyant sur une des tables du premier rang, jouant avec ses doigts, le visage baissé.

     

    Severus : « La magie noire t’effraye ? »

    Emilie : « Pas spécialement. C’est les intentions de ceux qui l’utilisent qui sont effrayantes. La magie noire c’est juste… Juste de la magie qui demande beaucoup de puissance. »

     

    Il s’approcha lentement d’elle.

     

    Emilie : « Nous apprenons bien des sorts comme l’écartelé, le filet électrique, qui sont considérés comme des sors d’attaques alors que la personne visée souffre »

     

    Le trouvant trop silencieux, elle releva son attention vers lui.

     

    Emilie : « Ais-je tors ? »

    Severus : « Non… Bien au contraire »

     

    Elle n’eut pas le temps de voir un léger sourire lui échapper avant qu’il ne l’embrasse avec fougue. Elle voyait la magie noire comme lui, une forme de magie, puissante, certes destructrice, mais qui pouvait être aussi utilisée à des fins nobles. Une magie dénigrée, incomprise, alors que des sorts plus simples et plus anodin pouvaient faire plus de mal à une personne.

     

    Posant son front contre le sien, plongeant dans son regard, il avait envie de lui dire, tout lui dire. Mais c’était aussi la mettre en danger, peut-être l’effrayer et la faire fuir pour de bon ? Non, il ne voulait pas la perdre.

     

    Lui caressant la joue, il l’embrassa de plus belle avant de grogner en la sentant reculer.

     

    Emilie : « Il faut que j’aille les retrouver, si non ils vont se poser des questions »

    Severus : « Hm »

     

    Il recula et la laissa descendre du bureau, lui tourner le dos, s’arrêter, et revenir brusquement vers lui. Elle lui attrapa la nuque et l’embrassa à plusieurs reprises avant de partir promptement.

     

    Retrouvant ses amis ils échangèrent sur Buck qui grandissait bien vite.

     

    La semaine qui arriva fut rythmé par beaucoup de devoirs à rendre pour cette fin de trimestre, c’est ainsi qu’exceptionnellement le mercredi après-midi, ils se retrouvaient à plancher sur des recettes de potions dans la Grand Salle. Et c’est ainsi que des chuchotements se faisaient entendre chez un certain groupe. 

     

    David : « J’ai vu la harpie faire les yeux doux à son prince charmant ce matin »

    Imar : « Le cauchemar »

    Leric : « Elle doit se sentir tellement frustrer qu’elle va finir par le ligoter »

     

    Pouffant sans se rendre compte que le maitre des potions n’était pas loin, le cahier qu’il tenait se referma et siffla dans l’air avant de claquer contre leurs crânes. Ils grimacèrent et se repenchèrent sur leur devoir.

     

    Conni : « Si elle le ligote, je veux bien en profiter »

    Imar : « Si y a un bal organisé pour la sain valentin, tu peux retenter ta chance ? »

    Conni : « Je vais la retenter »

    Leric : « Parlant de ça, Emilie, ton cavalier inconnu va te réinviter à danser ? »

     

    Il se redressa, les mains devant lui comme s’il tenait quelqu’un et se tortilla sur place. Rogue fulmina, croyant qu’il était en train de l’inviter à danser, il s’approcha et plaqua sa main derrière son crâne pour l’obliger à se repencher sur la table. Le jeune homme serra les dents et l’observa s’éloigner du coin de l’œil avant de se masser l’arrière du crâne.

     

    Emilie se retenait de rire et finit par fermer son cahier et se lever. Elle alla droit vers le professeur qui se redressa et elle posa le cahier sur le sien, non sans sentir ses pouces bouger pour effleurer ses mains avant qu’elle ne quitte la pièce.

     

    Le vendredi après-midi eu lieu le duel organisé par Wersol et Flitwick. Puisque Serdaigle se retrouvait contre Serpentard, Rogue était bien entendu lui aussi présent pour les observer faire. Chacun tira à tour de rôle le nom de son adversaire et c’est ainsi qu’Emilie allait se retrouver à combattre Tomas. Ce dernier vient vers elle, souriant.

     

    Thomas : « Et bien »

    Emilie : « Ca va être intéressant au moins »

    Thomas : « J’en suis sûr »

     

    Le sombre sorcier les observait du coin de l’œil, quelque peu frustrer mais devant ravaler sa possessivité. Une fois que tous les duos furent constitués, ils tirèrent un numéro pour connaitre leur ordre de passage. Emilie et Thomas se retrouvaient en fin de liste, observant les autres se battre, avec pour les 7èmes années la particularité de ne devoir utiliser que des sortilèges informulés. Bien entendu, il suffisait de réussir à seulement désarmer son adversaire.

     

    Les premiers duos s’enchainèrent plutôt rapidement dans une bonne ambiance, sauf quelques blessures légères pour certains.

     

    Thomas : « C’est à nous »

     

    Après un regard amusé échangé, ils montèrent sur l’estrade et le duel commença après un salut d’usage. Comme attendu le combat commençait fort et équitablement. Alors que Thomas sentit qu’elle allait prendre l’avantage, il réussit tout de même à lui toucher le bras gauche et cru qu’il pourrait reprendre le dessus à cet instant, souriant, il lança son sort qu’elle contrat.

     

    Les deux faisceaux se rencontrèrent et s’annulèrent pourtant la jeune femme fut projetée et la surprise prit tout le monde. Thomas, Severus et Flitwick comprirent aussitôt qu’il y avait un problème. Rogue fendit le groupe d’élève et sauta sur l’estrade pour s’agenouiller à côté d’elle. Le cœur battant à toutes rompes en voyant ses plaies ouvertes, il fit rapidement un Vulnera Sanentur. Les plaies se refermèrent mais la jeune femme s’agita, serrant les poings.

     

    Il comprit. Il manqua de paniquer et la saisit la jeune femme pour partir rapidement vers l’infirmerie, Flitwick tentait tant bien de mal de suivre ses grandes enjambées, courant derrière lui.

     

    Filius : « Professeur Rogue ? »

    Severus : « Prévenez Pomfresh qu’il faut de l’antivenin et vite »

     

    Arrivant à l’infirmerie, Filius partit directement vers l’infirmière. Rogue déposa Emilie sur le lit. Elle sentait son sang bouillir, sa chaire geler, son souffle la piquer, elle serrait les dents pour essayer de tenir.

     

    Severus : « Tiens bon »

     

    Souffla-t-il inquiet. Des pas précipités se firent entendre et il se tourna pour attraper la fiole que lui tendit l’infirmière. Il ôta rapidement le bouchon pendant que l’autre main relevait la tête de l’élève afin de lui faire boire le contenant. De l’agitation, des pas, des présences se firent entendre. Mais il était rivé sur elle qui grimaçait en buvant, sa main était venue se poser sur la sienne. Elle était gelée. Le flacon vide, il reposa doucement sa tête.

     

    Au même moment, Dumbledore avait débarqué et avait fait sortir les amis de Jones avec le professeur Flitwick qui n’autorisa que Conmeri à rester.

     

    Le souffle tremblant, Severus l’observait se détendre progressivement et fermer les yeux. Sa main sur la sienne se détendit et lui paru un peu moins glacial.

     

    Thomas : « Professeur, je vous jure, je songeais juste à la pétrifier ! »

     

    La voix de l’élève lui rappela ce qu’il s’était passé faisant monter sa colère il partit rapidement vers le Serpentard qui se figea de peur en le voyant arriver vers lui. Dumbledore et Filtwick se crispèrent eux même d’inquiétude à ce qu’il s’en prenne à l’élève. Mais il ne fit que prendre ses bras l’un après l’autre sans délicatesse pour tirer sur ses manches et observer ses poignets.

     

    Thomas : « Professeur Rogue, je vous assure, ce n’est pas moi »

    Albus : « On vous croit monsieur Conmeri »

    Filius : « Ce sort marque aussi le lanceur »

    Thomas : « Elle va s’en sortir ? »

    Albus : « Oui, rejoignez votre classe maintenant »

     

    Le Serpentard soupira lourdement et se résigna à partir.

     

    Severus : « Vous savez aussi qui a fait cela »

    Albus : « La marque doit avoir disparu maintenant »

    Severus : « Quand vous déciderez vous à virer Wersol ?! »

    Filius : « Professeur Rogue, la virer ? »

     

    Les nerfs à vif, l’interpelé abaissa son regard vers son collègue, pestant entre les dents.

     

    Severus : « Vous êtes sentimental mais pas idiot, professeur Flitwick. Vous savez d’où vient ce sort »

    Albus : « Quoi qu’il en soit, ce n’est ni le lieu ni le moment de parler de cela. Laissons-la aux mains de madame Pomfresh »

     

    Rogue jeta un dernier regard vers son élève avant de sortir de l’infirmerie avec les deux hommes.

     

    Le soir, quittant la Grand Salle sans avoir mangé, il passa par l’infirmerie pour prendre de ses nouvelles. Elle était assise sur son lit, échangeant avec le directeur qui était à ses côtés. Sa présence à l’entrée de la pièce les fit se taire et ils tournèrent leur regard vers le professeur.

     

    Albus : « Reposez vous »

     

    Lui demanda-t-il en posant sa main sur son épaule de sa voix paternelle avant de se diriger vers le maitre des potions, qui pu voir la jeune femme profiter que le directeur soit de dos pour lui adresser un sourire.

     

    Albus : « Elle se porte bien »

    Severus : « Tant mieux »

     

    Il le fit sagement sortir de la pièce et marchèrent côte à côte dans les couloirs.

     

    Albus : « Elle a beaucoup de ressource, n’est-ce pas ? »

    Severus : « Effectivement »

    Albus : « Surtout pour réussir à vous rendre inquiet »

     

    Ses muscles se crispèrent de doute à cette voix mielleuse.

     

    Severus : « Je suis juste inquiet que vous laissiez une telle personne en ces lieux »

    Albus : « Alors calmez votre tourment, je pense que nous aurons bientôt un changement dans le corps professoral »

    Severus : « Vous allez la virer ? »

    Albus : « Nous verrons à la rentrée »

     

    Le professeur dû se contenter de ce vague indice. Se retenant le jour suivant de réduire sa collègue en cendre, l’évitant au possible pour garder son calme, il finit par quitter son bureau le dimanche après-midi pour se rendre à la bibliothèque. Une main dans le dos, l’autre survolait les arrêtes des livre à la recherche de celui qu’il était venu chercher quand on s’amusa à lui effleurer lui effleurer la main. Il pivota et se retient de justesse de porter son autre main à la gorge de l’inconscient en la reconnaissant.

     

    Severus : « J’aurais pu te blesser »

     

    Grommela-t-il à voix basse. Mais elle s’approcha et vient de nouveau effleurer sa main, lui arrachant un frisson.

     

    Severus, chuchotant : « Ne devrais-tu pas te reposer ? »

    Emilie, chuchotant : « Je me sens très bien. Grâce à toi »

     

    Elle s’approcha de lui, attrapant sa cape pour se retenir de venir s’agripper à lui directement.

     

    Emilie, chuchotant : « Tu m’as sauvé »

    Severus, chuchotant : « Ne dis pas cela »

     

    Ca le mettait de toute évidence mal à l’aise, attendrissant la sorcière qui resongeait à la peur de cet homme de la blesser. Alors elle jeta un regard derrière lui comme pour s’assurer qu’il n’y ait personne et vient lui voler un baiser.

     

    Emilie, chuchotant : « Tu vas devoir me supporter plus longtemps »

     

    Se moqua-t-elle. Le contournant elle fila rapidement et aussi discrètement qu’elle était venue le trouver. Laissant là le sombre sorcier partagé entre l’amusement de sa phrase et la peur d’avoir manqué de la perdre.

     

     

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